JO 2024: tout ce qu'il faut savoir sur la revente de billets et éviter les arnaques

Les JO 2024 battent leur plein à Paris. Si vous souhaitez revendre vos billets de certaines épreuves, voici la marche à suivre.

Le 26 juillet, les Français ont assisté à une magnifique cérémonie d’ouverture qui marque le début des JO 2024. Mais alors, comment faire si vous devez vendre vos places, car vous ne pouvez plus assister aux épreuves ?

Les JO 2024 ont commencé

La vasque olympique a été allumée par deux grands champions français, Marie-José Pérec et Teddy Riner lors des JO 2024. Et ce, sous les yeux émerveillés de millions de téléspectateurs.

La vasque s’est élevée, illuminant le ciel parisien. Cette vasque olympique est unique en son genre et pour marquer les esprits, les organisateurs des Jeux de Paris ont fait appel au designer français Mathieu Lehanneur.

C’est lui qui a imaginé une vasque en forme d’anneau-flamme de 7 mètres de diamètre. Cette dernière étant attachée à un imposant ballon, évoquant une montgolfière en hommage aux frères Montgolfier, pionniers du ballon à air chaud.

Depuis le 27 juillet, les curieux peuvent admirer cette vasque et son ballon gratuitement au Jardin des Tuileries. Près de la fontaine centrale.

Elle se veut donc visible de 11h à 19h jusqu’à la fin des JO de Paris. Pour la voir de près, il faut réserver un créneau sur le site dédié, où des places sont encore disponibles.

Vous pouvez aussi l’admirer de loin tous les soirs, flottant à plus de 60 mètres du sol, de la tombée de la nuit jusqu’à 2h du matin. Mais alors, cette vasque et son ballon impressionnant resteront-ils aux Tuileries après les JO 2024 pour devenir une installation permanente ?

Que faire si vous souhaitez revendre vos billets ?

Aucune annonce officielle n’a été faite, mais son concepteur Mathieu Lehanneur espère que ce sera le cas. « Je pense qu’il y a une forme d’évidence à ce qu’un ballon se trouve ici », a-t-il confié.

Ce dernier a donc même suggéré l’idée de lancer une pétition pour proposer cette installation permanente au Louvre, à la mairie ou à l’État. Beaucoup de Parisiens partagent ce souhait.

En revanche, si vous avez des billets pour les JO 2024 et que vous ne pouvez pas y aller, voici ce que vous devez savoir. Car de nombreux Français et étrangers cherchent à revendre leurs places pour diverses épreuves dans les prochains jours.

Depuis mai 2024, le comité d’organisation permet aux détenteurs de billets de les revendre. Ou de les transférer à un proche via une plateforme dédiée.

Une seule option légale existe : la billetterie officielle. En effet, les billets numériques et nominatifs pour les Jeux olympiques et paralympiques ne peuvent être cédés légalement que par la plateforme officielle de revente.

Cette plateforme, accessible à tous les détenteurs de billets du monde entier, nécessite l’application « Paris 2024 Tickets ». Cette application permet de générer, transférer et revendre les billets.

Attention à la revente de billets pour les JO 2024

Une fois connecté à la plateforme, sélectionnez les billets à revendre et cliquez sur « revendre ». Notez qu’il n’est pas possible de revendre un billet dans les 12 heures précédant l’épreuve.

De plus, la revente sur cette plateforme est plus coûteuse que le prix d’achat original. Ainsi, une taxe de 5 % est appliquée au vendeur et de 10 % à l’acheteur.

Par exemple, pour un billet de 100 euros, le vendeur reçoit 95 euros et l’acheteur paie 110 euros. Certains billets ne peuvent pas se voir revendus sur la plateforme officielle.

Cela inclut ainsi les billets enfants sans billets adultes (offre famille) et les billets accompagnateurs sans les billets pour les personnes en situation de handicap. Ou en fauteuil roulant.

Les billets transférés par des entités spécifiques ou faisant partie de packages « hospitalités officiels Paris 2024 » ne peuvent pas non plus se voir revendus. Acheter des billets en dehors de la plateforme officielle se dit risqué et illégal.

Toute vente ou revente non autorisée constitue un délit civil et pénal, réprimé par l’article 313-6-2 du Code pénal. Cela peut donc entraîner une amende de 15 000 euros, voire 30 000 euros en cas de récidive.

Malgré ces règles, la revente de billets se fait souvent de manière informelle. Notamment via les réseaux sociaux ou directement aux abords des sites olympiques.

L’association de consommateurs UFC Que Choisir confirme que de nombreux transferts de billets se font en dehors de la plateforme officielle, souvent grâce au bouton « Transférer mon billet » de l’application, conçu pour permettre aux spectateurs de donner leurs tickets à un proche.