L'année 2025 sera différentes pour les conducteurs de 2 roues. En effet, une nouvelle réglementation entre en vigueur dans quelques mois.
Depuis toujours, la relation entre les propriétaires de 2 roues et l’État a été tendue. En 2025, une nouvelle réglementation entre en vigueur pour eux.
Les 2 roues face au contrôle technique
Cette année, le gouvernement a annoncé l’obligation pour les 2 roues d’effectuer un contrôle technique. Ce dernier, appelé CT2R, deviendra indispensable pour les véhicules de plus de quatre ans.
Bientôt, motos, scooters, tricycles, etc., devront passer ce contrôle technique. Le Conseil d’État a pris cette décision, ce qui provoqué la colère d’Alain Dubois, responsable de la commission sécurité routière de la Fédération Française des Motards (FFMC).
« Nous luttons depuis 10 ans contre un contrôle inutile, tant financièrement que techniquement. Ces 10 dernières années, la mortalité des deux-roues a diminué de 20 % alors que leur circulation a augmenté de 30 %. Seulement 0,3 % des accidents sont liés à des problèmes techniques », déclare-t-il.
Pour apaiser la situation, le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, a pris la parole sur RTL. « Oui, il y aura un contrôle technique pour les deux-roues », a-t-il confirmé.
Il a toutefois précisé que cette mesure est avant tout une question de sécurité routière et non une opportunité économique. « Je veux que ce soit le moins coûteux et le plus pragmatique possible », a-t-il ajouté.
Il a également rassuré que l’obligation ne serait pas appliquée brusquement, en pleine période estivale. Mais que les modalités seraient discutées avec les motards. Le contrôle technique devrait être instauré début 2024.
Quel coût pour le contrôle technique ?
Concernant le coût, Geoffrey Michalak, directeur technique et formation du groupe SGS, indique que le prix pour les deux-roues sera inférieur à celui des voitures. Mais il restera relativement proche.
Il faudra compter moins de 50 euros pour les 2 roues, contre environ 72 euros pour les voitures. La mise en place prendra encore du temps, selon Clément Beaune.
Et ce, afin de laisser à chacun le temps de s’organiser et de préparer les centres techniques. Lors du contrôle, les experts vérifieront les freins, les pneus, l’éclairage et la direction, dans le but de réduire les accidents liés à des défaillances techniques.
Et ce n’est pas tout ! Les conducteurs de deux-roues doivent désormais être vigilants face à de nouvelles restrictions, car cette nouvelle concerne principalement les véhicules immatriculés après l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation, prévue pour le 1ᵉʳ janvier.
Le bruit du moteur se veut souvent apprécié par les amateurs de deux-roues. En particulier pour les engins les plus puissants et lourds, dont les émissions sonores se distinguent.
Les premières règles en matière de bruit ont cependant évolué au fil du temps. Depuis plusieurs années, des restrictions existent déjà dans les zones urbaines, où les nuisances sonores se disent limitées pour protéger les habitants.
Les 2 roues sanctionnées pour nuisance sonore
Il s’agit également d’une question environnementale. Car une forte émission sonore est souvent synonyme d’un impact environnemental important.
Bien que ces restrictions aient des objectifs louables, elles ne se disent pas toujours bien accueillies par les motards. Pour qui le bruit du moteur est une caractéristique clé de leur véhicule.
De plus, ces restrictions pourraient s’étendre dès l’année prochaine, avec de nouvelles règles à respecter sous peine de sanctions. Nouveautés à venir dès janvier. À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, une nouvelle norme, la réglementation CEE-ONU R41.05, entrera en vigueur.
Elle a donc pour but de renforcer la protection de l’environnement et des populations. Issue de l’Union européenne, cette règle vise à renforcer les dispositifs déjà existants.
Elle s’appliquera donc à tous les types de 2 roues, y compris les grosses motos et les scooters. Cette nouvelle réglementation impose de contrôler les émissions sonores, quel que soit le type de conduite.
Et ce, y compris sur les routes de campagne, là où les motards avaient l’habitude de profiter du bruit de leur moteur. Désormais, ils devront respecter la tranquillité des résidents et la préservation de l’environnement, même dans ces zones.