Si vous allumez des feux de cheminée dans certaines villes, sachez que vous risquez une amende de 450 euros !
Selon BMF RMC Conso, il y a plusieurs villes en France où il est totalement interdit de faire des feux de cheminée. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’amende peut se montrer très élevée pour les personnes qui décideront de ne pas respecter cette règle.
Le retour du froid
Ces derniers temps, les températures ne cessent de chuter dans la France entière. C’est pour cette raison que de nombreuses personnes se tournent vers les feux de cheminée pour se réchauffer. Se chauffer au bois permet de faire des économies d’énergie.
Pourtant, sachez qu’il s’agit d’une pratique populaire qui s’accompagne de règles strictes. Ces dernières varient d’ailleurs selon les villes. Certaines de ces règles concernent directement l’utilisation des foyers de cheminée, notamment les foyers ouverts.
Dans certaines communes, les personnes concernées peuvent payer de très lourdes amendes. Il reste donc essentiel pour les fans de feux de cheminées de se tenir bien informés des restrictions en vigueur dans leur région.
Avant de faire crépiter un feu dans votre cheminée, il existe des obligations essentielles à respecter. Le site gouvernemental service-public.fr précise qu’il est impératif de « faire ramoner votre cheminée ou votre poêle au minimum une fois par an ».
Ce ramonage doit s’effectuer par un professionnel certifié. Une fois l’intervention terminée, le ramoneur doit remettre une attestation de ramonage que vous devez conserver précieusement. L’entretien des appareils de chauffage au bois n’est pas une simple formalité.
Des feux de cheminée interdits dans ces communes
Un appareil performant, bien entretenu, consomme moins de bois et émet également moins de particules fines. Cela permet donc de réduire la pollution. Selon l’Ademe, « un appareil performant consomme cinq fois moins de bois qu’un ancien modèle et émet jusqu’à dix fois moins de particules fines ».
Si faire des feux de cheminées reste permis dans plusieurs régions de France, elle est encadrée de façon stricte dans certaines zones sensibles pour la qualité de l’air. À Paris et en Île-de-France, par exemple, le chauffage au bois reste autorisé, mais sous des conditions strictes.
Les foyers ouverts restent autorisés pour des feux d’agrément ou pour le chauffage d’appoint. En revanche, les foyers fermés sont autorisés pour un usage principal ou d’appoint. Ils doivent tout de même réaliser un ramonage annuel.
La situation se montre encore plus contraignante dans certaines grandes villes comme Lyon, Saint-Étienne et Grenoble. Des interdictions ont vu le jour pour limiter la pollution due aux feux de cheminées à foyer ouvert.
Depuis le 1ᵉʳ avril 2023, l’utilisation des cheminées à foyer ouvert est interdite dans la métropole de Lyon, une zone qui inclut 58 communes. De plus, cette interdiction devrait s’étendre à 167 nouvelles communes des départements du Rhône, de l’Ain et de l’Isère à partir d’octobre 2026.
Une lourde sanction
Cette mesure vise à lutter contre la pollution atmosphérique, une priorité dans ces zones urbaines denses. La métropole de Saint-Étienne, qui regroupe 53 communes, suivra également le mouvement. À partir d’avril 2025, l’usage des cheminées à foyer ouvert restera interdit.
C’est une mesure qui s’étendra à cinq communes de l’agglomération de Loire Forez. Les autorités locales ont bien l’intention de réduire les émissions de particules fines et d’améliorer la qualité de l’air. Mais ce n’est pas tout.
Depuis le 1ᵉʳ octobre 2024, la préfecture de l’Isère a aussi décidé d’interdire l’usage des feux de cheminées à foyer ouvert dans les 49 communes de la Métropole de Grenoble. Ainsi que dans 31 communes de la communauté d’agglomération du Pays Voironnais
Et 43 communes de la communauté de communes du Grésivaudan. En Haute-Savoie, la situation reste similaire. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2022, 41 communes de la vallée de l’Arve interdisent l’utilisation de foyers ouverts.
Il reste important pour les habitants des communes concernées de respecter ces interdictions, sous peine de lourdes amendes. En cas de feux de cheminée non autorisés, l’amende peut atteindre 450 euros.