En France, il existe pléthore d'aides financières pour aider les parents à mieux appréhender la rentrée scolaire de leurs enfants.
De nombreuses aides financières permettent aux Français d’y voir plus clair concernant la rentrée scolaire de leurs enfants. Cinq dispositifs peuvent vous aider en cas de difficulté.
Une aide financière cruciale pour la rentrée scolaire
Parmi les aides financières très sollicitées par les Français, on peut citer l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS). Elle se veut destinée à aider les familles à financer l’achat de fournitures scolaires pour leurs enfants.
Chaque année, près de trois millions de familles et cinq millions d’enfants bénéficient de cette aide. Selon le Service Public, ce chiffre pourrait augmenter cette année.
L’ARS concerne les enfants âgés de 6 à 18 ans, qu’ils se voient scolarisés, en apprentissage. Ou bien encore étudiants dans des établissements spécialisés.
Pour être éligible à l’ARS, plusieurs critères doivent être respectés. Tout d’abord, l’enfant doit avoir entre 6 et 18 ans au 31 décembre de l’année scolaire en cours et être inscrit dans un établissement public ou privé.
Les enfants nés après cette date doivent être inscrits en CP. Les enfants scolarisés à domicile ne se disent pas éligibles, sauf s’ils sont inscrits à des organismes d’enseignement à distance comme le CNED.
Depuis la rentrée 2016, l’allocation ne se veut plus versée aux parents des enfants placés en aide sociale à l’enfance. Elle se veut conservée par la Caisse des dépôts et reversée au jeune à sa majorité.
D’autres coups de pouce pour les parents
Il est possible de faire prendre en charge une partie ou la totalité des frais de cantine de votre enfant. Plusieurs départements, comme l’Hérault, offrent une aide en fonction des ressources, avec des participations variant de 0,30 euro à 3,10 euros par repas.
Le Pas-de-Calais et le Finistère proposent également des aides similaires. Pour les élèves au collège et au lycée, le Fonds social pour les cantines est disponible. Pour en bénéficier, adressez-vous à l’assistante sociale ou au secrétariat de l’établissement scolaire.
Destiné aux jeunes de 6 à 30 ans, le Pass’Sport offre une aide de 50 euros pour financer une inscription dans une association sportive, un club ou une salle de sport. Pour les jeunes de 6 à 17 ans, il faut bénéficier de l’Allocation de rentrée scolaire (ARS).
Ou encore de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé pour être éligible à cette aide. Sachez que les lycéens peuvent bénéficier de nombreuses aides, à commencer par la bourse de lycée.
Pour la rentrée 2024, cette demande peut se voir étudiée automatiquement lors de l’inscription ou de la réinscription de l’élève. Ou manuellement via le portail Scolarité–Services du 1ᵉʳ septembre au 17 octobre.
Le montant de la bourse varie de 474 euros à 1 008 euros par an, versés en trois trimestres. Les lycéens boursiers peuvent aussi recevoir une prime d’équipement de 341,71 euros, et ceux en internat une prime allant de 327 euros à 672 euros.
Des aides financières pour les enfants
Les élèves ayant obtenu la mention « bien » ou « très bien » au Brevet peuvent bénéficier de la Bourse au mérite. Cette dernière se veut comprise entre 402 euros et 1 002 euros par an.
Les jeunes de 16 à 18 ans qui reprennent des études à finalité professionnelle peuvent obtenir une prime de reprise d’études de 600 euros. Un fonds social lycéen permet aussi de couvrir des dépenses liées à la scolarité.
Ces aides se voient ainsi accordées par le chef d’établissement après avis d’une commission composée de membres de la communauté éducative et de représentants des élèves et des parents. La procédure de demande de bourse au collège est similaire à celle pour les lycéens.
Avec des montants de 114 euros à 495 euros par an, versés chaque trimestre. Les collégiens bénéficient aussi de la prime à l’internat, variant de 327 euros à 465 euros.
Un fonds social dédié aux collégiens existe également. Enfin, pour les enfants du CP au CM2, il existe la « bourse de fréquentation scolaire », accordée par certains conseils départementaux.
Cette aide se voit donc réservée aux parents qui doivent scolariser leur enfant dans une commune voisine en l’absence d’école dans leur commune de résidence. Les conditions varient selon les départements, mais l’école doit être à plus de 3 km du domicile familial.