La confiture est un aliment très apprécié des Français. Mais, ces quatre marques sont à bannir, selon 60 Millions de consommateurs.
La confiture occupe une place particulière dans la gastronomie française. Ce produit sucré, préparé à base de fruits et de sucre, est une tradition culinaire ancrée dans les foyers français depuis des siècles, cependant, ces quatre marques sont à bannir.
La confiture, un produit made in France
Qu’elle soit dégustée sur du pain frais au petit-déjeuner, utilisée pour garnir des pâtisseries, ou simplement consommée à la cuillère, la confiture est un incontournable des tables françaises. En France, la consommation de confiture reste stable.
Avec environ 3 à 4 kg par personne et par an. Cependant, les habitudes évoluent, car si les confitures traditionnelles (fraise, abricot, orange) restent en tête des ventes, les consommateurs se tournent de plus en plus vers des saveurs originales et exotiques.
Comme la mangue, le yuzu ou la figue-violette. Les confitures allégées en sucre, bio, et artisanales séduisent également une clientèle soucieuse de sa santé et de la qualité des produits.
La production locale en vedette La France se veut donc le berceau de marques emblématiques. Comme Bonne Maman ou Andros, qui dominent le marché industriel.
Mais les confitures artisanales et locales connaissent un essor important. Notamment grâce à l’engouement pour les circuits courts et les produits régionaux.
De nombreux petits producteurs proposent des recettes uniques, valorisant des fruits de saison et des méthodes traditionnelles. La confiture ne se limite pas à un simple aliment, elle est aussi un symbole d’héritage familial.
Une consommation en constante hausse
Beaucoup de Français continuent de préparer leurs propres confitures maison. Ce qui perpétue ainsi des recettes transmises de génération en génération.
Les pots de confiture faits maison se voient donc souvent offerts comme cadeaux. Ce qui renforce leur dimension affective, mais alors, qu’en est-il des tendances actuelles ?
Aujourd’hui, les consommateurs recherchent des confitures moins sucrées, en accord avec les préoccupations nutritionnelles. Les produits biologiques, sans additifs et élaborés avec des fruits de qualité supérieure, gagnent en popularité.
Par ailleurs, les formats individuels, adaptés aux besoins des familles modernes, se développent sur le marché. Malgré la concurrence des pâtes à tartiner et des miels, la confiture conserve une place privilégiée dans le cœur des Français.
Grâce à l’innovation, la créativité des artisans et l’attachement à la tradition, elle reste un produit emblématique. Elle reste donc à la croisée de l’authenticité et de la modernité.
Des marques de confiture à bannir selon 60 Millions de consommateurs
Dans une récente étude, 60 Millions de consommateurs a analysé une quarantaine de marques de confitures. Principalement à l’abricot et à la fraise, pour évaluer leur rapport sucre-fruit.
Mais les résultats ont révélé un problème bien plus préoccupant. La présence de résidus de pesticides, y compris certains interdits au sein de l’Union européenne.
Près de 600 résidus de pesticides ont été détectés dans certains échantillons, notamment dans des confitures d’abricot. Parmi les marques incriminées, on retrouve Auchan La Gourmande, Confipote 65 % de fruits, Gerblé sans sucres ajoutés.
Mais aussi Intermarché Paquito Extra, qui obtient le score le plus bas avec une note de 7,5/20. L’étude ne s’arrête pas aux pesticides, car elle s’est également penchée sur la composition globale des confitures.
Et ce, en privilégiant celles riches en fruits et proches d’une composition naturelle. Pourtant, même ces produits ont révélé des traces de fongicides et insecticides, comme dans la gamme Reflets de France (Dordogne) de Carrefour.
Cinq types de substances ont été détectés. Bien que les taux relevés restent en dessous des seuils autorisés, leur présence dans notre alimentation pose question.
Ces substances peuvent avoir des effets négatifs sur la santé à long terme. Notamment des allergies, des troubles de la fertilité, et des impacts graves sur le développement du fœtus.