Le contrat d’assurance vie est un placement financier alléchant et très prisé par de nombreux Français. Toutefois, il est important de connaitre un maximum sur les tenants et aboutissants d’une telle offre avant de s’y lancer pour ne pas y aller à l’aveugle. Si vous êtes tenté par la souscription d’un contrat d’assurance vie, cet article va vous servir. Au bout de la lecture de ces quelques lignes, vous saurez les 7 points essentiels à connaître avant de souscrire à un contrat d’assurance vie.
Qu’est-ce qu’une assurance vie ?
Le contrat d’assurance vie est un produit d’épargne réglementé qui permet au souscripteur d’épargner de l’argent dans l’objectif de le transmettre à un bénéficiaire lorsque survient un événement lié à l’assuré : son décès ou sa survie. Ce placement financier permet au souscripteur de percevoir des intérêts sur son contrat en fonction du capital investi.
Qui sont les bénéficiaires d’un contrat d’assurance vie ?
S’il est encore vivant, le souscripteur reste aussi le bénéficiaire de son contrat d’assurance vie.
En cas de décès du souscripteur, les bénéficiaires de l’assurance vie ne sont pas limités aux seuls ayants-droits de ce dernier, mais peuvent s’élargir à toute personne de son choix. Ils sont désignés librement dans la clause par le souscripteur. C’est ainsi par exemple que l’assurance vie permet en toute simplicité d’avantager son conjoint sans déshériter ses enfants.
Quels sont les supports d’investissement disponibles ?
Vous avez le choix entre deux grandes catégories de support :
- Le fond en euros qui est un support sécurisé qui comporte une garantie en capital offerte par l’assureur. Le souscripteur ne peut donc pas perdre d’argent sur ce type de fonds.
- Les supports en unités de compte lesquels permettent de diversifier les placements sur des actifs de nature diverse tels que les actions, les obligations et l’immobilier. Une unité de compte est sujette aux variations des marchés financiers ce qui en fait un support assez risqué.
Quelles sont les conditions d’un contrat d’assurance vie ?
Les conditions de souscription à un contrat d’assurance vie sont fixées par les assureurs, mais en général, il est possible d’investir dans ce contrat sous 3 formes, à savoir le versement initial, les versements libres et les versements programmés.
Le montant minimum de versement initial peut varier de quelques euros à plus plusieurs centaines de milliers d’euros pour les contrats réservés à des élites. Toutefois, la qualité du contrat d’assurance vie ne se mesure pas au montant minimum d’investissement.
Des versements ultérieurs sont possibles à n’importe quel moment, mais la particularité des versements libres réside dans leur ponctualité. Vous pouvez placer de l’argent dans votre contrat d’assurance vie quand vous le souhaitez.
Les versements programmés quant à eux sont des versements périodiques. Le montant et la fréquence de vos placements sont fixés à l’avance par vos soins et l’assureur en effectue le prélèvement automatique sur votre compte.
Comment est géré le contrat d’assurance vie ?
Afin de faire fructifier votre épargne sur le long terme, plusieurs modes de gestion sur les contrats d’assurance vie s’offrent à vous et il sera possible de passer d’un mode de gestion à un autre tout en respectant les conditions prévues dans les conditions générales du produit.
La gestion libre
C’est le mode de gestion la plus courante. Elle consiste à responsabiliser l’épargnant en le laissant faire son allocation parmi les différents supports disponibles sur le contrat. Il aura ainsi la charge de faire vivre cette allocation en la faisant évoluer au fil du temps à travers des changements de supports, appelés arbitrages.
La gestion active
Avec le temps, des options d’arbitrages programmés sont apparues sur les contrats d’assurance vie les plus élaborés.
C’est l’utilisation de ces options d’arbitrages programmés au sein de la gestion libre qui est appelée gestion active.
La gestion conseillée
Comme pour la gestion libre, l’épargnant conserve la faculté d’arbitrage, mais recevra en revanche des conseils extérieurs qu’il a le choix de suivre ou pas.
La gestion pilotée
On parle de gestion pilotée lorsque l’épargnant confie la gestion financière à un conseil. Ce dernier aura alors pour responsabilité de choisir les supports financiers en limitant les risques.
La gestion profilée
Dans la gestion profilée, l’assureur propose plusieurs profils en fonction du niveau de risque financier. Une fois que l’épargnant a choisi son profil, tous les arbitrages seront exécutés automatiquement et au même moment par l’assureur sur tous les contrats concernés en fonction de l’évolution du profil.
La gestion sous mandat
C’est la formule la plus haut de gamme proposée en gestion déléguée. La gestion sous mandat est réservée à une élite.
Existe-t-il des frais ? Lesquels ?
Oui, il existe des frais, 3 catégories pour être plus précis, lesquels constituent un prélèvement sur le capital. Les frais sont là pour rémunérer la gestion et les conseils mis au service des épargnants.
Les frais les plus visibles sont ceux supportés à l’ouverture du contrat et sur chacun des versements (4 ou 5%).
Ensuite, il y a les frais de gestion annuel variant de 0.35 à 1% sur le fonds en euros et pouvant aller jusqu’à 1.2% pour la part investie en unités de compte.
Enfin, il y a les frais d’arbitrage lesquels sont prélevés sur le montant des sommes transférées d’un fonds à l’autre et pouvant atteindre 1%.
Et à propos des fiscalités ?
Le cadre fiscal du contrat d’assurance vie est avantageux. En effet, seuls les retraits (rachats partiels ou rachat total) sur le contrat d’assurance vie donnent lieu à une fiscalité sur la quote-part de plus-values récupérée par l’épargnant.
Par ailleurs, au-delà de huit ans de détention, l’épargnant a la possibilité de récupérer 4 600 ou 9 200 euros de plus-values en fonction de sa situation familiale en étant totalement exonérés d’imposition sur le revenu. Seuls les prélèvements sociaux seront dus.
Et en cas de décès, l’assurance vie dispose d’avantages civils et fiscaux incomparables. Elle permet de transmettre des capitaux hors succession à une fiscalité défiant toute concurrence (jusqu’à 152 000 euros à une personne de votre choix sans droit à payer).