9 conseils pour (enfin) tenir vos bonnes résolutions du nouvel An

Soyons honnêtes : les bonnes résolutions clamées entre deux coupes de champagne ne sont jamais tenues, et nous le savons.

Une fois passées l’excitation d’une nouvelle année approchant, l’alcoolisme latent et la douce chaleur des petits fours, la Dr. en neurosciences Nicole Gravagna nous donne 9 clefs pour accomplir vos objectifs optimistes du Nouvel An.

Savoir analyser ses besoins

Citons un exemple récurrent : « Cette année, je perds du poids ! ». Pour le Dr. Gravagna, cette résolution ne tient pas car pour perdre du poids, vous devez mettre des vêtements moulants, faire de l’exercice devant d’autres gens. Seulement, le regard des autres sur votre corps vous met mal à l’aise, alors même que vous vouliez perdre du poids pour justement vous sentir plus à l’aise dans votre corps.

Pour réussir efficacement à un changement votre manière de vivre , vous devrez aller au fond de ce que cela signifie véritablement pour vous d’être plus en forme, de passer plus de temps avec votre famille, ou d’obtenir un nouveau travail. Qu’est-ce que ces décisions représentent vraiment pour vous ?

Dans son ouvrage MindSET Your Manners, Nicole Gravagna décrit 9 étapes pour analyser efficacement vos besoins profonds et ainsi vous aider à tenir vos résolutions.

Les 9 conseils pour tenir vos bonnes résolutions

1 – Écrire ou énoncer à haute voix ce que vous voulez changer dans votre vie.

2 – Écrire ensuite ce que signifie pour vous ce changement. Pour reprendre l’exemple au-dessus, que signifie pour vous une perte de poids ?

3 – Pensez également à votre état d’esprit vis-a-vis de ce changement. Par exemple, réfléchissez à votre état d’esprit par rapport au bien-être que vous recherchez via cette perte de poids.

4 – Demandez-vous ensuite si vous êtes prêt à changer votre état d’esprit quant au sentiment de confort que vous procure (ou non) votre apparence physique. La réponse peut être non, auquel cas, la résolution est condamnée à l’abandon, par manque de motivation.

5 – Autorisez-vous des arguments contraires. En débattant d’un problème ou d’une solution, en étirant la question, vous ouvrez votre esprit à cela possibilité d’un changement fondamental. N’ayez pas peur. Le déni est effectivement une étape naturelle et nécessaire au changement.

6 – Ne fuyez pas les sentiments douloureux, les déceptions ou les colères que peuvent engendrer cette rationalisation. Il se peut que vous raviviez d’anciens traumas de classes de gym par exemple. Laissez ces sentiments venir. Pour qu’une ancienne douleur s’estompe complètement, il faut d’abord s’autoriser à la ressentir pleinement, plutôt que de l’enfermer au loin dans un sombre placard secret.

7 – Ce procédé peut parfois prendre plusieurs heures, parfois des semaines entières. Soyez patient et ressassez vos différents arguments. Soyez ouvert aux nouvelles données que vous pourriez récolter. Écoutez-vous comme vous écouteriez un enfant qui vous raconterait son cauchemar. Soyez attentif et compatissant, mais souvenez-vous qu’un cauchemar n’est que l’illusion d’un danger, pas un danger véritable.

8 – Régulièrement, répétez les 4 premières étapes. Que voulez-vous changer ? Quelle est la signification derrière ce désir ? Quelle relation entretenez-vous avec cette signification ? Et surtout, êtes-vous prêt à modifier cette relation ?

9 – Si la réponse est un oui réfléchi et profond, alors vous serez capable d’un changement drastique. Vous serez alors préparé à éviter les pièges et le manque de motivation que peuvent entraîner un changement irréfléchi.