Il n’existe pas de gène gay, tel est le résultat d’une étude réalisée par des chercheurs Américains et Européens. L’objectif était d’éclairer et de réfuter l’idée de certains chercheurs des années 90 qu’il existerait un gène gay.
Une influence minime
L’étude a été réalisée sur un demi-million de sujets, dont le résultat a été publié jeudi dernier. Elle a été effectuée sur des volontaires de la banque britannique UK Biobank. Ils étaient en majorité des Européens. À noter que les chercheurs ayant procédé à l’enquête étaient eux-mêmes gay.
L’enquête portait sur une question principale : « avez-vous déjà eu une relation sexuelle avec une personne du même sexe? ».
Ben Neale, un membre du Broad Institute d’Harvard et du MIT, a été catégorique sur le sujet. Selon lui, il est impossible de prédire l’orientation sexuelle d’une personne à partir de son gène. Cela peut certes influencer cette orientation, mais les impacts sont minimes.
Toujours d’après les chercheurs, cette orientation est influencée par l’environnement dans lequel le sujet vit. Pour bien expliquer leur théorie, ils ont pris un exemple concret : la taille d’une personne.
Il est vrai que la génétique a un impact majeur sur celle-ci. Toutefois, il ne faut pas oublier que l’alimentation de l’enfant détermine sa longueur. Il en est de même pour les risques cardiaques, qui sont sans doute génétiques, mais qui dépendent du rythme et style de vie.
En 1993, ont déjà procédé à des recherches menant à une conclusion qu’un gène le Xq28 déterminerait l’orientation sexuelle d’une personne. Un résultat, que les chercheurs, grâce à leur récente étude ont réfuté.
D’après ces scientifiques, supposer qu’une personne attirée par une autre du même sexe serait moins attirée par un autre de sexe opposé est tout simplement une conclusion hâtive.
Bref, être ou devenir gay est un choix et non une question de génétique.