Costa-Gavras présente pour une sortie en cinéma en ce début de mois, Adults in the room. Il s’agit d’un film dramatique mais également d’un biopic qui revient sur une tragédie grecque des temps modernes. Alors que le pays est à bout de souffle après plusieurs années de crise, l’élection qui arrive est un nouveau souffle. Mais l’envers du décor est parfois sombre derrière tout cela. On retrouve en tête d’affiche du film : Christos Loulis, Alexandros Bourdoumis, Ulrich Tukur.
Synopsis
7 ans de crise et de problèmes : le pays est tout simplement au bord du gouffre. La banqueroute menace car l’économie du pays est au pire de sa situation. Mais voilà qu’un vent d’espoir redonne un souffle nouveau au peuple. Deux hommes vont incarner cet espoir de sauver de pays de cette situation malencontreuse qu’elle est en train de vivre depuis un bon moment.
Yanis a ainsi été nommé par Alexis pour mener les plus durs des combats. En effet, ce dernier va passer par des batailles sans merci dans les coulisses occultes entre les portes closes du pouvoir européen. Dans ces couloirs, l’arbitraire et l’austérité prime sur tout ce qui est humain et compassion, triste réalité dans un pays qui est à la dérive.
C’est là aussi que les moyens de pression pour diviser les deux hommes vont se mettre en place. C’est également là que la destinée d’un peuple perdu et démuni va se jouer. Une tragédie grecque des temps modernes tout simplement.
« En épiloguant sur la crise économique grecque plus de dix ans après son déclenchement en 2008, on semble avoir oublié que les responsables de cette crise sont les gouvernements qui ont dirigé ce pays pendant près de 30 ans, la Nouvelle démocratie (droite) et le Pasok (socialiste). Ils ont laissé se développer, par incompétence et/ou par esprit de clientélisme, une colossale dette de 320 milliards. Une dette impossible à rembourser. Pendant ce temps, la France et l’Allemagne vendaient sans état d’âme leurs produits, automobiles ou autres, et plus particulièrement ceux de leur industrie de guerre, à un pays qu’ils savaient surendetté. Quant à la Commission Européenne, elle laissait faire. En 2015, Michèle produisait un film à Salonique en pleine crise de la fermeture des banques grecques. C’est alors qu’elle m’envoie le 14 juillet une interview de Yanis Varoufakis dans le New Statesman avec un commentaire lapidaire : « Il y a là un film ». »
Date de sortie au cinéma : 06 novembre 2019