Si le golf pouvait se résumer à mettre la balle dans le trou, la réalité est bien plus établie que cela. Bien évidemment, l’objectif reste le même, mais le golfeur n’utilise pas le même club pour frapper ses coups selon les parcours, trous et endroits auxquels il se trouve. À l’image des professionnels qui manient leurs clubs à la perfection pour réaliser des coups de génie en comprenant parfaitement chaque aspect du jeu, les amateurs progressent également en assimilant l’utilisation de leurs propres clubs. Alors avant de se muer en Jon Rahm, auteur d’un coup exceptionnel lors de l’entraînement du dernier Masters, il est important de comprendre les différences entre les 14 clubs de golf qu’un joueur peut emporter avec lui lors d’un tournoi.
Avancer du mieux possible
Sur un parcours traditionnel de 18 trous, les caractéristiques de chaque trou diffèrent. La hauteur des rough (les bords de parcours) peut varier, tout comme la largeur et la longueur des fairway (partie principale et plus roulante). Enfin, des obstacles comme des bunkers ou des parcours d’eau peuvent venir dissiper le joueur lors de sa quête du green qui lui aussi, ne sera jamais de tout repos pour finir le trou engagé. Avec de nombreuses variations, une nature changeante et tant de caractéristiques à prendre en compte, il faut toujours s’adapter pour tirer le meilleur de sa carte.
Naturellement, les meilleurs joueurs de la planète sont des as à ce jeu. Leur objectif à chaque trou est simple, jouer dans le par ou mieux encore, en dessous. Cette expression, bien souvent utilisée dans d’autres sports ou activités signifie dans son sens propre, qu’un joueur met autant de coups de club sur un trou qu’il n’en est recommandé. Ainsi il garde un score neutre et évite de prendre du retard !
Trois familles de clubs
Bien évidemment, au moment de choisir les 14 clubs que vous emportez dans votre sac, il est primordial de comprendre leurs différences. Même si un débutant peut largement commencer ses parties avec moins de six clubs sur le dos, la progression passera aussi par la compréhension et la précision apportées par chaque club.
Ces derniers se séparent donc en trois grandes catégories. Les bois, les fers et enfin les putters.
Les bois, puissance en ordre
Le plus connu des bois reste le driver, parfait pour les entames de trou lorsqu’un coup long et puissant doit être porté. Sa tête de club large et la longueur de son shaft (la tige du club) font de lui un club très technique, nécessitant à la fois puissance et précision. Les meilleurs joueurs de la planète comme Bryson DeChambeau sont capables, driver en main, d’envoyer la balle à plus de 380 mètres.
Depuis plusieurs années, les clubs hybrides font leur apparition dans les sacs du monde entier. Grâce à une tête plus petite, ils apportent une précision et une maniabilité supplémentaires, sans trop sacraliser la puissance développée.
Les fers, bons à tout
Les fers vous serviront toujours. En cas de trou court, ils peuvent d’ailleurs être utilisés dès le départ. Numérotés de 1 à 9, les fers sont un mix parfait entre jeu haut ou rasant, long ou court. Le fer 1 étant le club avec la tête la moins « ouverte », contrairement au fer 9 qui lui, permettra de bomber la balle sur une très courte distance.
Les wedges sont d’autres fers capables de vous sortir d’embûches fréquemment observées sur un terrain de golf. En sortie de rough ou en approche, le pitching wedge offrira un angle important pour tenter d’approcher au mieux le trou final. Un Sand wedge est lui, parfait lorsqu’il faut s’extirper d’un bunker.
Les putters, pour finir
Puis, il faudra terminer le travail et finalement se jouer des variations du green pour mettre la balle sur le trou. La règle devient alors universelle avec l’utilisation pour tout le monde, d’un putter. Totalement plat, de différentes largeurs et longueurs, les putters requièrent une extrême précision et beaucoup d’entraînement, on appelle ça « le petit jeu ».
Vous voilà informés !