Pourquoi telle rue de Lyon 3 s’appelle comme cela ? On vous dévoile tous les changements et significations…
Découvrez d’où viennent les voies de Lyon 3ème : Quai Victor-Augagneur, Vendôme, Ancien chemin des Charpennes, Rue du Bas-Port ou encore de l’Abondance…
Nous vous proposons de découvrir ces motifs de changements de noms de rue et pourquoi :
On parle de rues de Lyon mais le terme officiel reste « voies de Lyon », puisque cela regroupe les places, quais, ponts, impasses, tunnels, ruelles, chemins et autres montées !
Signification des noms de voies dans le 3ème arrondissement de Lyon (A à K)
Voie par ordre alpha des voies | Historique de la voie | Origine du nom de la voie |
Rue du 24-Février- 1848 | Est devenue un fragment de la rue Sainte-Pauline après 1920. La rue Sainte- Pauline a changé de dénomination en 1960 : est devenue la rue Claudius- Pionchon. | La monarchie de Juillet est renversée par la révolution, le 24 février 1848, date de la proclamation de la Seconde République. |
Rue de l’Abbé- Boisard | A été dénommée petite rue de Crémieu jusqu’en 1955. | Prêtre, ancien ingénieur de l’École centrale de Lyon, créateur de centres d’apprentissage. Né à Lyon le 12 juin 1851, décédé à Saint-Rambert-l’Île-Barbe le 12 mars 1938. |
Place de l’Abondance | A changé de dénomination en 1934 : est devenue la place Aristide- Briand. | En mémoire d’une auberge du XVIIe siècle à l’enseigne de l’Abondance, dit logis de l’Abondance, du faubourg de la Guillotière. Claude Bourgelat y installe, en 1761-1762, la première école vétérinaire du monde. |
Rue de l’Abondance | En mémoire d’une auberge du XVIIe siècle à l’enseigne de l’Abondance, dit logis de l’Abondance, du faubourg de la Guillotière. Claude Bourgelat y installe, en 1761-1762, la première école vétérinaire du monde. | |
Avenue des Acacias | Doit son nom aux arbres bordant cette voie. | |
Rue Aimé- Collomb | A été dénommée rue du Port-au-Bois jusqu’en 1940. | Né le 24 octobre 1870 à Châtillon-sur- Chalaronne (Ain), décédé le 19 mars 1940 à Lyon (3e). Directeur de commerce, Conseiller municipal en 1925, adjoint du 2e arrondissement en 1935. |
Cours Albert- Thomas | Fragment du cours Gambetta. | Ministre de l’Armement, directeur du Bureau international du travail. Né en juin 1878 à Champigny-sur-Marne et mort à Paris le 8 mai 1932. |
Berge Aletta- Jacobs | Aménagement des berges du Rhône. | Aletta Jacobs, née en 1854, morte en 1929. Figure féministe et pacifiste néerlandaise. Première femme inscrite à la faculté de médecine et première médecin diplômée. |
Impasse Alexandre-Aujas | Jardinier-maraîcher qui habitait rue des Sablonniers (rue du Professeur-Rochaix) au n° 29. C’est sur sa propriété qu’il ouvrit en 1923 cette impasse en lotissant les terrains riverains. | |
Rue Alfred-de- Musset | Poète né à Paris le 11 décembre 1810, il y est mort le 2 mai 1857. | |
Rue Alfred-de- Vigny | Le fragment privé a été classé dans la voirie urbaine en 1942. A absorbé l’impasse Rochon en 1928. | Écrivain et poète né à Loches le 27 mars 1797, il est mort à Paris le 17 septembre 1863. |
Rue de l’Alouette | A été absorbée par le boulevard Pinel après 1922. | Du nom d’un ancien domaine. |
Rue Amélie | A changé de dénomination en 1935 : est devenue la rue Jean-Cardona. | Prénom d’un membre de la famille Richard-Vitton, propriétaire du terrain. |
Rue Amiral- Courbet | Amédée Anatole Prosper Courbet est un officier de marine né le 26 juin 1827 à Abbeville, mort sur son navire, le « Bayard », dans les îles Pescadores au large de Taiwan, le 11 juin 1885. | |
Chemin des Amis | A fusionné avec le chemin des Bonnes- Gens et le chemin de Bonnard en 1868 : est devenu le chemin de Jeanne- d’Arc. A changé de dénomination : est devenu la rue Jeanne-d’Arc. | Inconnue. |
Rue André | A été supprimée en 2002. | Inconnue. |
Rue André- Chénier | Poète français né le 30 octobre 1762 à Constantinople, mort à Paris le 25 juillet 1794. Révolutionnaire, il est mort exécuté pendant la Terreur. | |
Rue André-Philip | Fragment de la rue Boileau jusqu’en 1980. | Professeur d’économie à l’Université de Lyon, député de Lyon, ministre des Finances. Figure de la Résistance à Lyon et en France dans le mouvement Libération. |
Rue Antoine- Charial | A été dénommée rue de l’Ordre de 1884 à 1966. A absorbé un fragment de la rue Saint-Eusèbe en 1968. | Fondateur de la coopérative de construction immobilière « l’Avenir ». Administrateur des hospices civils de Lyon pendant 40 ans, Conseiller municipal, adjoint du troisième arrondissement de 1919 à 1935. Né le 18 mars 1885 à Gourdon-Murat (Corrèze), décédé le 8 avril 1965. |
Place Antoine- Gallay | A été dénommée place Montbrillant. A été dénommée place Feuillat. | Bienfaiteur des écoles publiques et autres œuvres du quartier Montchat. Né à Lyon le 29 octobre 1842, décédé à Lyon (3e), le 3 mai 1921. |
Rue Antoine- Laviolette | Jean-Antoine Laviolette, né le 3 mars 1878 à Lozanne (Rhône), est professeur à l’école de la Martinière. Sous- Lieutenant-au 209e régiment d’Infanterie, il est tué à la tranchée de Saint-Laurent devant Arras le 31 janvier 1918. | |
Place Antoinette | Antoinette Bonand, née à Lyon le 24 décembre 1793. Mère de Madame Richard-Vitton qui a fait don des terrains pour fonder le lotissement qui a donné naissance au quartier de Montchat. Décédée le 17 décembre 1826. | |
Rue Antoinette | Antoinette Bonand, née à Lyon le 24 décembre 1793. Mère de Madame Richard-Vitton qui a fait don des terrains pour fonder le lotissement qui a donné naissance au quartier de Montchat. Décédée le 17 décembre 1826. | |
Place Antonin- Jutard | Fragment nord de la place Raspail. A été dénommée quai du Bas-Port de 1842 à 1846. A été dénommée quai Combalot de 1846 à 1868. A été dénommée place du Prince- Impérial de 1868 à 1871. A été dénommée place des Squares de 1871 à 1884. A été dénommée place Raspail de 1884 à 1944. | Né le 15 mai 1889 à Boulogne (Vendée). Propriétaire de la Brasserie de l’étoile. Membre du réseau de Résistance le Coq enchaîné. Assassiné sur la route de Limonest le 17 novembre 1943. |
Place Aristide- Briand | A été dénommée place de l’Abondance jusqu’en 1934. | Homme politique né à Nantes le 29 mars 1862, décédé à Paris le 7 mars 1932. Onze fois président du Conseil, ministre des Affaires Étrangères. |
Rue d’Arménie | Fragment de la rue du Pensionnat entre la rue Vendôme et la rue Garibaldi. | En hommage à la communauté arménienne. |
Rue de l’Arquebuse | A changé de dénomination en 1931 : est devenue la rue Edison. | En mémoire de la compagnie de l’Arquebuse de Villeneuve, créée en 1738. Les chevaliers de l’Arquebuse faisaient leurs exercices sur le territoire de la Guillotière. |
Rue de l’Arsenal | Doit son nom à l’Arsenal élevé sous François 1er et détruit par un incendie pendant le siège, en 1793. | |
Place d’Arsonval | Nouvelle place. | Jacques-Arsène d’Arsonval, physicien, est né le 8 juin 1851 à La Borie, il y est mort le 30 décembre 1940. |
Rue des Aubépins | Inconnue. | |
Rue d’Aubigny | Chemin vicinal ordinaire n° 212. La rue figure sans nom sur les plans dès 1871. Elle se serait appelé, à une date inconnue, rue Transversale. | Pierre-Oswald-Henri, marquis d’Aubigny, fit en 1848, un legs aux hospices civils de Lyon. |
Square d’Aubigny | Pierre-Oswald-Henri, marquis d’Aubigny, fit en 1848, un legs aux hospices civils de Lyon. | |
Rue Auguste- Lacroix | A é té dénommée rue de la Vigilance de 1846 à 1969. | Médecin aimé de son quartier. Né le 24 mars 1899 à Oullins (Rhône), assassiné par un malade le 22 juin 1961 à Lyon (3e). |
Cours d’Austerlitz | A été dénommé cours de Brosses jusqu’en 1848. A changé de dénomination en 1851 : est redevenu le cours de Brosses. A changé de dénomination en 1883 : est devenu le cours Gambetta. | En souvenir de la victoire de Napoléon 1er sur les armées russes et autrichienne, le 2 décembre 1805. |
Rue Ballanche | A été dénommée rue du Plâtre jusqu’en 1854. A été absorbée par la rue Moncey lors des travaux de la place Gabriel-Péri. | Pierre-Simon Ballanche, né à Lyon le 4 août 1776, mort à Paris le 12 juin 1847. Philosophe, président de l’Académie de Lyon et membre de l’Académie française. |
Rue de la Balme | Nom donné en raison de la pente du terrain. | |
Rue Balthazar | Inconnue. | |
Rue de la Bannière | Conserve le nom de la « Terre de Bannière » qui figure sur un plan de 1839 et sur lequel cette rue fut ouverte. Cette propriété que les hospices civils de Lyon ont vendu en 1780 était collée aux casernes de la Part Dieu. | |
Rue Bara | A été dénommée chemin de Sans- Souci. A été dénommée chemin de la Ruche- aux-Feuillants jusqu’en 1908. | Joseph Bara, né le 30 juillet 1779 à Palaiseau. Engagé dans les troupes de la révolution en Vendée où il meurt le 7 décembre 1793 au combat contre les Chouans à Jallais. |
Chemin de Baraban | Chemin vicinal ordinaire n° 16. A changé de dénomination vers 1880 : est devenu la rue Baraban. | C’est le nom local du pissenlit qu’on mange en salade à Lyon. |
Impasse Baraban | C’est le nom local du pissenlit qu’on mange en salade à Lyon. | |
Rue Baraban | A été dénommée chemin de Baraban jusqu’aux alentours de 1880. | C’est le nom local du pissenlit qu’on mange en salade à Lyon. |
Quai du Bas-Port | A changé de dénomination en 1846 : est devenu le quai Combalot. A changé de dénomination en 1868 : est devenu la pace du Prince- Impérial. A changé de dénomination en 1871 : est devenu la place des Squares. A changé de dénomination en 1884 : est devnu la place Raspail. A un fragment à changé de dénomination en 1944 : est devenu la place Antoine- Jutard. | Inconnue. |
Rue du Bas-Port | A changé de dénomination en 1929 : est devenue la rue Jean-Larrivée. | Inconnue. |
Rue Basse-du- Port-au-Bois | A changé de dénomination en 1911 : est devenue la rue Port-au-Bois. A changé de dénomination en 1940 : est devenue la rue Aimé- Collomb. | Menait au port où jadis on déchargeait les bois venant du Haut-Rhône. |
Rue Basse-du- Port-au-Bois | A changé de dénomination en 1842 : est devenue la rue Montebello. A changé de dénomination entre 1845 et 1853 : est devenue la rue du Grand-Port. | Menait au port où jadis on déchargeait les bois venant du Haut-Rhône. |
Rue Bayard | A changé de dénomination en 1854 : est devenue la rue Marignan. | Pierre Terrail, seigneur de Bayard, dit le chevalier sans peur et sans reproche, est né à Pontcharra, château de Bayard, entre 1473 et 1476 et mort le 30 avril 1524 à Romagno Sesia (Italie). |
Rue Béatrix | Inconnue. | |
Rue de Beauharnais | Famille noble originaire de l’Orléanais. La veuve du général Alexandre de Beauharnais, Joséphine Tascher de la Pagerie, épousa le 9 mars 1796 Napoléon Bonaparte, futur empereur des Français. | |
Chemin de Bellecombe | Chemin vicinal ordinaire n° 72. A changé de dénomination : est devenu la rue Bellecombe. | Tire son nom du chemin qui menait à la ferme de Belle Combe. |
Rue Bellecombe | A été dénommée chemin de Bellecombe. | Tire son nom du chemin qui menait à la ferme de Belle Combe. |
Place Bellevue | A changé de dénomination en 1933 : est devenue la place Charles- Dufraine. | Inconnue. |
Rue Bellevue | A été dénommée rue Bataclan avant 1926. Un fragment a été absorbé par la rue Pierre-Bonnaud en 1934. | Inconnue. |
Rue Bellicard | Nom d’un propriétaire riverain. | |
Impasse Belloeuf | Ouverte à la circulation le 1er janvier 1901. | Nom du propriétaire du N° 10 en 1936. |
Rue Bernard | A changé de dénomination en 1928 : est devenue la rue Jean-Marc- Bernard. | Peut-être Jacques Bernard qui fut maire de la Guillotière sous le Second Empire. |
Rue Berthelot | A été dénommée rue Monsieur de 1826 à 1848. A été dénommée à nouveau rue Monsieur de 1850 à 1878. A changé de dénomination en 1878 : est devenue la rue Molière. | Marcellin Berthelot est né le 25 octobre 1827 à Paris, il y est mort le 18 mars 1907. Chimiste et homme politique. |
Passage Bietrix | Ancienne voie privée. | Famille originaire du Dauphiné, fixée à Lyon sous la Restauration. Elle possédait le terrain. |
Place Bir-Hakeim | A été dénommée place du Château jusqu’en 1904. A été dénommée place de la Buire de 1904 à 1952. | En mémoire des combats soutenus en ce lieu (Lybie) par l’Armée française d’Afrique contre les troupes du général Rommel du 27 mai au 11 juin 1942. |
Rue Blanchet | Inconnue. | |
Rue Boileau | A absorbé la rue Champagne. Un fragment a changé de dénomination en 1980 : est devenu la rue André-Philip. | Écrivain, né le 1er novembre 1636 à Paris, il y est mort le 13 mars 1711. |
Place Bonin | Aurait existé vers le cours du Docteur- Long. | Inconnue. |
Rue Bonnand | Chemin vicinal ordinaire n° 3. | Antoinette Bonnand, née à Lyon le 24 décembre 1793. Mère de Madame Richard-Vitton qui a fait don des terrains pour fonder le lotissement qui a donné naissance au quartier de Montchat. Décédée le 17 décembre 1826. |
Rue Bonnard | A fusionné avec le chemin des Amis et le chemin des Bonnes-Gens en 1868 : est devenue le chemin de Jeanne- d’Arc. A changé de dénomination : est devenue la rue Jeanne-d’Arc. | Inconnue. |
Rue Bonnefoi | Dénommé par M. de Rachais lorsqu’il l’ouvrit sur son domaine. | |
Rue Bonnefond | Ouverte à la circulation en 1905. | Propriétaire du terrain. |
Impasse Bonnel | Jacques de Bonnel, échevin 1702-1703. Né le 12 mars 1630 (paroisse Saint-Paul), décédé le 5 juin 1704 (Paroisse Sainte- Croix). | |
Passage de Bonnel | Jacques de Bonnel, échevin 1702-1703. Né le 12 mars 1630 (paroisse Saint-Paul), décédé le 5 juin 1704 (Paroisse Sainte- Croix). | |
Rue de Bonnel | Jacques de Bonnel, échevin 1702-1703. Né le 12 mars 1630 (paroisse Saint-Paul), décédé le 5 juin 1704 (Paroisse Sainte- Croix). | |
Chemin des Bonnes-Gens | A fusionné avec le chemin des Amis et le chemin de Bonnard en 1868 : est devenu le chemin de Jeanne- d’Arc. A changé de dénomination : est devenu la rue Jeanne-d’Arc. | Inconnue. |
Cours Bourbon | A changé de dénomination de 1848 à 1852 : est devenu le cours de l’Égalité. Un fragment a changé de dénomination en 1855 : est devenu le quai de Castellane puis quai des Brotteaux en 1877 et quai Général- Sarrail en 1929. A changé de dénominat ion en 1878 : est devenu le cours de la Liberté. | Du nom de la famille royale. |
Place de la Bouteille | A changé de dénomination en 1936 : est devenue la place Kimmerling. | Inconnue. |
Passage Bouvier | A changé de dénomination avant 1947 : est devenu le passage Edouard- Aynard. | Claude-Antoine Bouvier, né à Lyon (3e) le 17 avril 1894. Par son testament du 1er avril 1894, a institué légataires universels les pauvres du troisième arrondissement. |
Rue Bredin | Inconnue. | |
Cours de Brosses | A été dénommé cours d’Austerlitz entre 1848 et 1851. A changé de dénomination en 1883 : est devenu le cours Gambetta. | René, Comte de Brosses, Préfet du Rhône de 1824 à 1830. Né à Dijon le 12 mars 1771, décédé à Chaillot le 2 décembre 1834. |
Quai des Brotteaux | Fragment du cours Bourbon. A été dénommé quai de Castellane de 1855 à 1877. A changé de dénomination en 1929 : est devenu le quai Général-Sarrail. | Broteaux : terrains incultes et marécageux parcourus par les bras ou lônes du Rhône (l’orthographe avec deux « t » ne se justifie pas). Le nom décrit l’état du quartier avant son aménagement à la fin du 18e siècle, c’est à dire une étendue envahie d’eau à chaque crue du Rhône. Broteaux viendrait de brouter, les vaches broutaient aux Broteaux. |
Tunnel Brotteaux- Servient | ||
Place de la Buire | A été dénommée place du Château jusqu’en 1904. A changé de dénomination en 1952 : est devenue la place Bir-Hakeim. | Commémore le château puis les chantiers de la Buire. |
Rue de la Buire | La rue commémore le château puis les chantiers de la Buire. | |
Rue de la Buire | A changé de dénomination en 1971 : est devenue la rue Léon-Jouhaux. | La rue commémore le château puis les chantiers de la Buire. |
Rue des Cadets- de-la-France- Libre | Nouvelle voie inaugurée le 2 mars 2001. | École militaire fondée en Angleterre, à Malvern puis à Bewdley, pour accueillir et former les jeunes volontaires qui quittaient la France pour poursuivre la guerre après l’appel du 18 juin. |
Rue de la Caille | La rue des Alouettes a été absorbée par le boulevard Pinel, la rue de la Caille est restée en témoignage des oiseaux qui fréquentaient le domaine de Montchat jusqu’à l’urbanisation. | |
Impasse Cambon | A été absorbée par la rue Jean-Bart avant 1921. | Son nom rappelait le propriétaire du terrain, jean-Joseph-Marie-Eugène Cambon, ébéniste, né à Lyon (1er) le 21 mai 1869, mort à Vénissieux (Rhône) le 12 novembre 1948. |
Rue Camille | Cinquième fils de M. et Mme Richard Vitton, marié à Antoinette Gontard. | |
Place du Capitaine | Place disparue. | Julien Richard Vitton, fils de M. et Mme Richard Vitton (1838-1919). Capitaine des Mobiles, membre du Conseil général du Rhône, maire d’Azolette. |
Rue du Capitaine | Julien Richard Vitton, fils de M. et Mme Richard Vitton (1838-1919). Capitaine des Mobiles, membre du Conseil général du Rhône, maire d’Azolette. | |
Rue du Capot | Inconnue. | |
Impasse Carron | A été absorbée avant 1921 par la rue Jean-Bart. | Gustave-Adolphe Carron, né le 24 août 1860 à Lyon (2e), mort le 9 février 1916 à Lyon (3e). Négociant de Trarieux, propriétaire des terrains sur lesquels cette rue a été ouverte. |
Rue Carron | Gustave-Adolphe Carron, né le 24 août 1860 à Lyon (2e), mort le 9 février 1916 à Lyon (3e). Négociant de Trarieux, propriétaire des terrains sur lesquels cette rue a été ouverte. | |
Rue Carry | Chemin vicinal ordinaire n° 189. | Nom du propriétaire d’un terrain bordant la rue. |
Boulevard des Casernes | A changé de dénomination en 1932 : est devenu le boulevard Eugène- Deruelle. | Casernes de la Part-Dieu. Commencées en 1844, elles furent terminées sous les ordres du Maréchal Castellane en 1856 et démolies à partir de 1961. |
Quai de Castellane | Fragment du cours Bourbon. A changé de dénomination en 1877 : est devenu le quai des Brotteaux. A changé de dénomination en 1929 : est devenu le quai Général-Sarrail. | Esprit Victor Elisabeth Boniface, comte de Castellane. Maréchal de France, gouverneur de Lyon. Acheva l’ensemble des casernes de la Pert-Dieu et créa le camp Sathonay. Né à Paris en 1788, mort à Lyon (2e) le 16 septembre 1862. |
Rue Cellard | A été dénommée rue de l’Église jusqu’en 1911. A été absrobée par la place de Francfort en 1987. | Jean-Pierre Cellard a fait un legs de 100 000 francs au profit des veuves indigentes de la Ville de Lyon. Né à Lyon le 27 novembre 1818, décédé à Lyon (3e) le 10 juin 1907. |
Rue des Cerisiers | Une allée de cerisiers existait à cet emplacement. | |
Rue Chambovet | Nom de famille de la mère de Jean-Louis François Richard-Vitton, maire du 3e arrondissement de 1857 à 1869. | |
Place Champfleury | A changé de dénomination en 1904 : est devenue la place Danton. | Rappelait le lieu-dit « des champs fleuris », territoire de la Buire. |
Rue Champfleury | A été dénommée chemin des Forts. A changé de dénomination en 1904 : est devenue la rue Danton. | Rappelait le lieu-dit « des champs fleuris », territoire de la Buire. |
Rue des Champs | A été absorbée en 1896 par la rue du Pensionnat. | Inconnue. |
Passage Chaponnay | La famille de Chaponnay (plus souvent orthographié Chaponay) fut importante à Lyon du XIIIe eu XVIIe siècle. | |
Rue Chaponnay | La famille de Chaponnay (plus souvent orthographié Chaponay) fut importante à Lyon du XIIIe eu XVIIe siècle. | |
Rue Chapuzeau | Inconnue. | |
Place Charles- Beraudier | A été dénommée Place de la Gare-de- la-Part-Dieu jusqu’en 1989. | Député, premier adjoint au maire de Lyon, vice président de la Communauté urbaine, président du Conseil régional. Né le 18 février 1920 à Bourg-en-Bresse, mort à Lyon (3e) le 16 octobre 1988. |
Place Charles-de- Gaulle | Place devant l’auditorium. | Militaire, résistant, homme d’État et écrivain français. Né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises. |
Jardin Charles- Delfante | Architecte et urbaniste, né le 1er septembre 1926 à Lyon (3e) et mort le 3 janvier 2012 à Caluire-et-Cuire. | |
Place Charles- Dufraine | A été dénommée place Bellevue jusqu’en 1933. | Sculpteur, professeur à l’École des Beaux- Arts. Né le 10 octobre 1827 à Saint- Germain-du-Plain (Saône-et-Loire), décédé à Lyon (3e) le 2 février 1903. |
Rue Charles- Richard | Chemin vicinal ordinaire n° 178. A été dénommée rue Richard- Laforest. | Fils aîné de Jean-Louis François Richard- Vitton. Avocat né à Saint-Chamond (Loire) le 19 avril 1832, décédé en 1887. |
Rue Charles-X | A changé de dénomination en 1831 : est devenue le cours Lafayette. | Charles-Philippe de France, comte d’Artois, plus connu sous le nom de Charles X, né le 9 octobre 1757 à Versailles et mort le 6 novembre 1836 à Goritz en Autriche, est roi de France et de Navarre de 1824 à 1830. |
Rue Charlet | A fait partie du chemin de grande communication n° 29 de la Guillotière-à- Crémieu. A changé de dénomination en 1905 : est devenue la rue du Dauphiné. | Au XVIIIe siècle, propriétaire du clos de la Ruche, dont la maison de trouve à l’angle de la rue du Dauphiné et de la voie de chemin de fer de l’est de Lyon. |
Rue de Charnex | A changé de dénomination en 1848 : est devenue la rue des Quatre- Sergents. | Inconnue. |
Rue Charpenay | A changé de dénomination en 1911 : est devenue la rue Le-Royer. | Étienne Charpenay, bienfaiteur des Hospices civils. Décédé à Paris le 22 octobre 1871. |
Ancien chemin des Charpennes | Un fragment a changé de dénomination en 1863 : est devenu la rue Desargues. | le nom de Charpennes dériverait de ce que, primitivement, les terrains de cette section étaient couverts de bois de charmes ou charmilles « . En effet, en Dauphiné, le mot charpet, dérivé de l’ancien français charpe, lui-même dérivé du latin carpinus, désignait cet arbre ; on trouve fréquemment le nom de Charpenay dans les départements voisins du Rhône. |
Chemin des Charpennes | Le tracé ayant été rectifié vers 1830, il y a eu deux chemins des Charpennes : l’ancien chemin des Charpennes et le nouveau chemin des Charpennes. | Le nom de Charpennes dériverait de ce que, primitivement, les terrains de cette section étaient couverts de bois de charmes ou charmilles « . En effet, en Dauphiné, le mot charpet, dérivé de l’ancien français charpe, lui-même dérivé du latin carpinus, désignait cet arbre ; on trouve fréquemment le nom de Charpenay dans les départements voisins du Rhône. |
Nouveau chemin des Charpennes | A changé de dénomination en 1842 : est devenu la rue des Charpennes. A changé de dénomination en 1854 : est devenu la rue Moncey. Un fragment a changé de dénomination en 1912 : est devenu la rue Juliette- Récamier. | Le nom de Charpennes dériverait de ce que, primitivement, les terrains de cette section étaient couverts de bois de charmes ou charmilles « . En effet, en Dauphiné, le mot charpet, dérivé de l’ancien français charpe, lui-même dérivé du latin carpinus, désignait cet arbre ; on trouve fréquemment le nom de Charpenay dans les départements voisins du Rhône. |
Rue des Charpennes | A été dénommée nouveau chemin des Charpennes jusqu’en 1842. A changé de dénomination en 1854 : est devenue la rue Moncey. Un fragment a changé de dénomination en 1912 : est devenu la rue Juliette- Récamier. | Le nom de Charpennes dériverait de ce que, primitivement, les terrains de cette section étaient couverts de bois de charmes ou charmilles « . En effet, en Dauphiné, le mot charpet, dérivé de l’ancien français charpe, lui-même dérivé du latin carpinus, désignait cet arbre ; on trouve fréquemment le nom de Charpenay dans les départements voisins du Rhône. |
Rue de Chartres | A absorbé la rue Dieudonné. A absorbé le chemin du Sacré-Cœur en 1885. A changé de dénomination en 1887 : est devenue la rue Paul-Bert. | Probablement lié au fait que Louis- Philippe, jeune, avait porté le titre de Duc de Chartres. |
Avenue du Château | Chemin vicinal ordinaire n° 176. A été dénommée avenue de Monchat avant 1885. | Le nom provient du château de la Buire. |
Place du Château | A été dénommée place de l’Église avant 1868. | Le nom provient du château de la Buire. |
Place du Château | A changé de dénomination en 1904 : est devenue la place de la Buire. A changé de dénomination en 1952 : est devenue la place Bir-Hakeim. | Le nom provient du château de la Buire. |
Rue du Château | A été dénommée chemin de la Buire- au-Fort jusqu’en 1860. A été absorbée en 1900 par l’avenue Félix-Faure. | Le nom provient du château de la Buire. |
Rue du Château- Gaillard | Inconnue. | |
Avenue de la Châtelaine. | Inconnue. | |
Place de la Châtelaine. | Inconnue. | |
Rue du Chemin- de-Ronde | A changé de dénomination en 1919 : est devenue la rue Lavoisier. | Suivait le tracé d’une allée à l’intérieur de l’ancienne fortification. |
Rue Chevalier | Du nom d’un propriétaire riverain qui a cédé le sol pour l’ouverture de cette rue. | |
Place Circulaire | A changé de dénomination avant 1796 : est devenue la place du Plâtre. A changé de dénomination avant 1827 : est devenue la place du Pont. A absorbé la place des Repentirs en 1855. A changé de dénomination en 1944 : est devenue la place Gabriel-Péri. | Nom relatif à la forme de la place. |
Rue de la Cité | A été dénommée chemin de la Cité- Napoléon-aux- Maisons-Neuves de 1868 à 1882. | Le quartier de la place Albert-Thomas de Villeurbanne qui se trouve en prolongement de la rue, au nord, était déjà construit à la fin du 19e siècle sous le nom de cité Lafayette. |
Rue Cité-de-la- Part-Dieu | A changé de dénomination en 1915 : est devenue la rue Verlet-Hanus. | Du nom du quartier de la Part-Dieu. |
Chemin de la Cité- Napoléon-aux- Maisons-Neuves | Chemin vicinal ordinaire n° 57. A changé de dénomination vers 1882 : est devenu la rue de la Cité. | Voie qui reliait les deux points. |
Rue Claude- Farrère | A été dénommée rue Gensoul jusqu’en 1970. | Écrivain, de son vrai nom, Frédéric- Charles Bargone, né à Lyon (6e) le 27 avril 1876, décédé à Paris (5e) le 21 juin 1957. |
Impasse Claude- Rampon | A été dénommée chemin de la Patavandière jusqu’aux alentours de 1936. | Madame Rampon était l’une des propriétaires de cette voie en 1885. |
Rue Claude- Rampon | A changé de dénomination en 1946 : est devenue la rue Roger- Bréchan. | Madame Rampon a donné le sol de cette voie à la ville. |
Place Claudia | Claudia Merle, épouse de Luc Bonnand, seigneur de Montchat et de Lormat. | |
Rue Claudia | Chemin vicinal ordinaire n° 196. A changé de dénomination en 1911 : est devenue la rue Viala. | Claudia Merle, épouse de Luc Bonnand, seigneur de Montchat et de Lormat. |
Rue Claudius- Penet | Nouvelle voie. | Propriétaire des terrains sur lesquels la voie fut ouverte en 1925. |
Rue Claudius- Pionchon | A été dénommée chemin de Sainte- Hélène jusqu’en 1868. A été dénommée chemin de Sainte- Pauline en 1868. A été dénommée rue Sainte-Pauline jusqu’en 1960. | Industriel, fondateur de la Maison Fournier et Pionchon, juge au tribunal de Commerce, administrateur de la Martinière, de la Société d’enseignement professionnel du Rhône. Né le 5 juin 1875 à Lyon (4e), mort le 29 juillet 1954 à Lyon (3e). |
Rue du Clos | A changé de dénomination en 1933 : est devenue la rue du Clos. | Inconnue. |
Rue Clos-Suiphon | Nouvelle voie. | Louis-François Suiphon, propriétaire du terrain, conseiller municipal en 1820. Né à Murigniet (Isère), le 20 août 1753, décédé à la Guillotière le 10 novembre 1841. |
Rue Coignet | Louis Coignet, né à Saint-Étienne (Loire) le 13 février 1819, décédé à Lyon (6e) le 21 mars 1872. Propriétaire des terrains sur lesquels la rue fut ouverte. | |
Place Colonia | Peut-être le nom du Père Dominique Colonia, jésuite, historien de Lyon né en 1660, mort en 1741. | |
Chemin des Combes | Inconnue. | |
Rue Combet- Descombes | Nouvelle voie. | Joseph Métayer-Descombes, dit Comb et- Descombes, peintre, membre de l’Académie de Lyon. Né à Lyon (2e) le 24 mars 1885, mort à Lyon (3e) le 4 décembre 1966. |
Rue Commandant- Dubois | Commandant d’artillerie, administrateur des Hospices, adjoint au maire. Né à Briançon (Hautes-Alpes) le 20 octobre 1815, décédé à Monistrol (Haute-Loire) le 6 septembre 1888. | |
Rue Commandant- Fuzier | Fragment de la rue des Passants. | Camille Édouard Fuzier est né le 7 octobre 1879 à Frangy. Il commande l’aviation de la 10e armée durant la Première Guerre mondiale. Il est mort pour la France à Courville le 23 juillet 1917. |
Rue Commandant- Marchand | Officier et explorateur né à Thoissey (Ain) en 1863, mort à Paris en 1934. | |
Avenue de la Concorde | A été dénommée rue des Martyrs jusqu’en 1848 puis de 1854 à 1878. A été absorbée par la rue de Créqui en 1878. | Inconnue. |
Rue Constant | Deuxième prénom du deuxième fils de M. et Mme Richard-Vitton, né en 1834, mort en 1899. | |
Rue de la Convention | En référence au régime politique en France du 21 septembre 1792 au 26 octobre 1795 lors de la Révolution française. | |
Chemin de la Corne-de-Cerf | Chemin vicinal ordinaire n° 54. A changé de dénomination : est devenu la rue de la Corne-de-Cerf. A changé de dénomination : est devenu la rue Maurice-Flandin. | D’un nom de domaine qui appartenait aux Hospices. |
Rue de la Corne- de-Cerf | A été dénommée chemin de la Corne- de-Cerf. A changé de dénomination : est devenue la rue Maurice-Flandin. | D’un nom de domaine qui appartenait aux Hospices. |
Impasse Cottaz | A été absorbée par la rue des Petites- Sœurs. | Inconnue. |
Impasse de la Cour | Inconnue. | |
Rue de Créqui | A absorbé la rue des Martins. A absorbé la rue des Martyrs en 1878. | La famille de Créquy, ou de Créqui, est une ancienne famille noble originaire de l’Artois qui prend son nom de la localité de Créquy, dans le Pas-de-Calais. Alphonse, Comte de Canape, lieutenant général pour le Roi à Lyon de 1693 à 1697. |
Rue de la Croisette | Inconnue. | |
Rue des Cuirassiers | Nouvelle voie. | En souvenir des 4e, 5e, 9e et 11e régiments des Cuirassiers, unités militaires de la caserne de la Part-Dieu sur les terrains de laquelle a été tracée leur rue. |
Rue Cyrano | Inconnue. Probablement un hommage au personnage d’Edmond Rostand. | |
Rue des Dahlias | Dans les années 1880, le premier occupant de la rue aurait été un horticulteur spécialisé dans la production de dahlias. Il y a eu un horticulteur jusque dans les années 1930. | |
Square Daisy- Martin | A changé de dénomination en 2014 : est devenu l’esplanade Nelson- Mandela. | Membre du bureau de direction de l’Union féminine civique et sociale. Résistante, secrétaire régionale des Forces françaises de l’intérieur. Née à Lyon (3e) le 1er mars 1898, fusillée à Saint-Genis-Laval le 20 août 1944. |
Rue Danielle- Faynel-Duclos | Nouvelle voie. | Danielle Faynel-Duclos est née en 1930, elle est morte en 2000. Restée tétraplégique suite à un accident de voiture elle a ensuite œuvré en direction des handicapés. En 1976, elle a créé le premier service de transports pour handicapés de Lyon qui s’est depuis développé en Optibus. |
Place Danton | A été dénommée place Champfleury jusqu’en 1904. | Selon les sources, Georges-Jacques Danton, homme politique né à Arcis-sur- Aube en 1759, guillotiné à Paris le 5 avril 1794, ou Louis Danton, tapissier à Lyon qui a légué sa fortune à la ville et a été l’un des instigateurs de la fontaine des Jacobins. |
Rue Danton | A été dénommée chemin des Forts jusqu’en 1860. A été dénommée rue Champfleury jusqu’en 1904. | Selon les sources, Georges-Jacques Danton, homme politique né à Arcis-sur- Aube en 1759, guillotiné à Paris le 5 avril 1794, ou Louis Danton, tapissier à Lyon qui a légué sa fortune à la ville et a été l’un des instigateurs de la fontaine des Jacobins. |
Rue du Dauphiné | A été dénommée rue Charlet jusqu’en 1905. | Cette voie était l’une des principales routes vers le Dauphiné. |
Esplanade Dauphiné-Villette | Du nom des deux quartiers que sépare l’avenue Félix-Faure. | |
Rue David | Chemin vicinal ordinaire n° 188. | La rue conserve le nom du dernier propriétaire du terrain sur laquelle elle a été tracée. |
Rue Davout | S’est écrit aussi rue d’Avoust ou rue Davoust. A changé de dénomination en 1956 : est devenue la rue Marius-Audin. | Louis-Nicolas Davout (orthographe variable : d’Avoust ou Davoust). Duc d’Auerstedt et prince d’Eckmuhl, maréchal de France. Né à Arnoux en 1770, mort à Paris en 1823. |
Esplanade Denise- Vernay-Jacob | Née en 1924, décédée à Paris en 2013. Adolescente pendant la guerre, la jeune Denise Jacob s’engage dans la résistance au lycée, à Nice. Son investissement s’intensifie lorsque sa famille est déportée. Elle se fait alors appeler Miarka et devient agent de liaison du mouvement Franc-tireur à Lyon, puis à Annecy sous le pseudonyme d’Annie. En 1944, elle est arrêtée par les Allemands entre Bourgoin et la Tour-du-pin alors qu’elle transporte du matériel clandestin. Torturée, déportée, elle est finalement libérée à la fin de la guerre. Elle n’a jamais livré de noms. Elle reconstruisit ensuite sa vie dans la discrétion et contribua à la Fondation de la Mémoire de la Déportation. Ses deux sœurs sortiront vivantes des camps. L’une d’elle s’appelait Simone, connue par la suite sous son nom d’épouse : Simone Veil. | |
Square Denis- Père-et-Fils | Fragment du boulevard de la Part- Dieu. | En souvenir du père et du fils, résistants, fusillés par les Allemands. Eugène Denis (père), receveur des Postes aux Brotteaux, né le 12 février 1887 à Charolles (Saône-et-Loire), fusillé à Châtillon-d’Azergues (Rhône) le 19 juillet 1944. Henri Denis (son fils), docteur en droit, né le 12 décembre 1916 à Couiza (Aude), fusillé à Genas (Rhône) le 12 juillet 1944. |
Rue Desaix | Rappelle vraisemblablement Louis- Charles-Antoine Des Aix dit Desaix, chevalier de Veygoux, général. Né le 17 août 1768 au château d’Ayat à Ayat-sur- Sioule, tué d’une balle au cœur à Marengo (Italie) le 14 juin 1800. | |
Rue Desargues | A été dénommée ancien chemin des Charpennes jusqu’en 1863. A été supprimée en 1879. | Girard Desargues, mathématicien et ingénieur, né à Lyon (paroisse Sainte- Croix) le 2 mars 1591, décédé en 1661. |
Chemin du Diable | Inconnue. | |
Rue du Diapason | Nouvelle voie dans la ZAC Bir-Hakeim Gambetta. | Inconnue. L’ensemble de l’avenue Jules Jusserand et de la place Bir Hakeim peut faire penser à un Diapason. |
Rue Dieudonné | A été absorbée par la rue de Chartres. A changé de dénomination en 1887 : est devenue la rue Paul-Bert. | Inconnue. |
Place Djibraël- Bahadourian | Nouvelle place. | Djebraïl ou Gabriel Bahadourian, né le 10 octobre 1907 en Anatolie turque, mort le 31 janvier 1991 à Lyon. A fondé un réseau d’épiceries fines à Lyon spécialisées dans les produits exotiques. |
Rue Docteur- Bonhomme | A été dénommée chemin des Platanes. A été dénommée rue des Platanes jusqu’en 1958. | Jean-Claude-Georges, né à Lyon le 9 juillet 1883, mort à Lyon (7e) le 23 avril 1952. Médecin de quartier aimé de ses patients. |
Rue Docteur- Bouchut | Fragment de la rue Mazenod. | Mathie-Léon Bouchut, né à Lyon (2e) le 26 mars 1881, décédé à Lyon (3e) le 9 novembre 1971. Président de la commission des musées, bienfaiteur du musée des Beaux-Arts. |
Cours Docteur- Long | A été dénommé jusqu’en 1945 cours Henri. | Né le 24 juillet 1906, à Alby-sur-Chéran (Haute-Savoie), assassiné à Feyzin, le 23 octobre 1943, par la Milice. |
Rue Docteur-Paul- Diday | Fusion du passage Saint-Charles et d’un fragment de la rue Docteur-Rebatel. | Chirurgien en chef de l’Antiquaille, rédacteur en chef du « Lyon médical ». Né à Bourg-en-Bresse (Ain) le 2 janvier 1813, mort à Lyon (2e) le 8 janvier 1894. |
Rue Docteur- Rebatel | A été dénommée chemin de Saint- Charles jusqu’en 1921. A absorbé la rue Saint-Honoré en 1921. Un fragment et le passage Saint- Charles ont fusionné en 1933 : sont devenus la rue Docteur-Paul-Diday. | Fleuri Rebatel, président du Conseil Général du Rhône. Né à Lyon le 1er octobre 1845, mort à Lyon (2e) le 20 janvier 1905. |
Impasse Docteur- Vaillant | Édouard Vaillant, né à Vierzon (Cher) en 1840, mort à Paris en 1915. Docteur en médecine, ingénieur civil, membre de la commune de paris en 1871. | |
Passage Docteur- Vaillant | Édouard Vaillant, né à Vierzon (Cher) en 1840, mort à Paris en 1915. Docteur en médecine, ingénieur civil, membre de la commune de paris en 1871. | |
Rue Docteur- Vaillant | Ouverte pour la création d’un lotissement. | Édouard Vaillant, né à Vierzon (Cher) en 1840, mort à Paris en 1915. Docteur en médecine, ingénieur civil, membre de la commune de paris en 1871. |
Rue Domrémy | Jeanne d’Arc est née à Domrémy, un petit village des Vosges au bord de la Meuse, quatre cent kilomètres au nord de Lyon. Dans l’élan de l’attribution de la rue à la sainte à proximité, on en a aussi attribué une à son village natal. | |
Rue Dufour | Est peut-être un fragment de la rue Duphot. A changé de dénomination en 1929 : est devenue la rue Gutenberg. | Inconnue. |
Rue Duguesclin | A absorbé l’avenue de Vauban en 1854. Un fragment isolé a changé de dénomination en 1954 : est devenue la rue du Bâtonnier- Jacquier. | Bertrand Duguesclin, célèbre homme de guerre, né entre 1315 et 1320, mort en 1380. |
Place Dumoy | A changé de dénomination en 1922 : est devenue la place de Nazareth. A changé de dénomination en 1938 : est devenue la place de la Ferrandière. | Inconnue. |
Rue Dunoir | Un fragment a changé de dénomination en 1910 : est devenu la rue Pravaz. | Antoine Dunoir, mari d’Anne Pinet qui, en 1684, légua à l’Hôtel-Dieu un domaine dit « Grange-Tassard », situé sur la rive gauche du Rhône, mesurant 42 hectares. |
Rue Duphot | Un fragment (peut être appelé rue Dufour) a changé de dénomination en 1929 : est devenue la rue Gutenberg. | Général Mathieu-Léonard Duphot né à Lyon le 21 septembre 1769 (Paroisse Saint-Pierre Saint-Saturnin). Tué à Rome le 27 décembre 1797. |
Impasse Durel | A été absorbée par la rue des Peupliers vers 1930. | Nom d’un propriétaire des terrains. |
Impasse Duret | Propriétaire riverain. | |
Rue Edison | A été dénommée rue de l’Arquebuse de 1823 à 1931. | Thomas Alba Edison, inventeur et physicien. Né le 11 février 1847 à Milan ( Ohio), mort le 18 octobre 1931 à West Orange (New Jersey). |
Passage Edouard- Aynard | A été dénommé passage Bouvier de 1885 à 1947. | Mathieu-Édouard Aynard, né à Lyon le 1er janvier 1837, mort subitement au Palais Bourbon le 25 juin 1913. Président de la chambre de commerce de Lyon, banquier, économiste, député du Rhône, écrivain. |
Place de l’Église | A changé de dénomination avant 1868 : est devenue la place du Château. | L’église Notre-Dame-du-Bon-Secours. |
Rue de l’Église | Chemin vicinal ordinaire n° 197. | Menait à l’église de Villeurbanne avant que Montchat ne devienne une paroisse. |
Rue de l’Église | A changé de dénomination en 1911 : est devenue la rue Cellard. A été absorbée par la place de Francfort en 1987. | Menait à l’église des Petite-Sœurs-des- Pauvres de la Villette. |
Rue Élie-Paris | A été dénommée chemin de Monbrillant prolongé jusqu’en 1918. | Conseiller municipal, né le 15 juillet 1862 à Epinac-les-Mines (Saône-et-Loire), mort le 19 août 1918 à Pouilloux (Saône- et-Loire). |
Espace Élisa- Lemonnier | A été une place sans dénomination jusqu’en 1939. A été dénommé place Marc-Seguin de 1939 à 1987. A été sans dénomination de 1987 à 2020. | Née Marie-Juliette-Élisa Grimailh le 24 mars 1805 à Sorèze et morte le 5 juin 1865 à Paris (8e). Éducatrice et fondatrice de l’enseignement professionnel pour les femmes en France. |
Espace Élisa- Lemonnier | Née Marie-Juliette-Élisa Grimailh le 24 mars 1805 à Sorèze et morte le 5 juin 1865 à Paris (8e). Éducatrice et fondatrice de l’enseignement professionnel pour les femmes en France. | |
Rue des Émeraudes | A été absorbée par la rue Moncey en 1855. | Du nom du domaine de l’Emeraude qui était implanté ici, derrière la gare des Brotteaux, le long du chemin des Charpennes jusqu’à l’urbanisation de la fin du 19e siècle. |
Rue d’Enghien | A été dénommée rue Vauban de 1825 à 1839. A été dénommée rue Labédoyère de 1848 à 1852. A changé de dénomination en 1854 : est redevenue la rue Vauban. | Louis Antoine-Henri de Condé, duc d’Enghien. Né à Chantilly en 1772, fusillé à Vincennes par ordre de Bonaparte le 21 mars 1804. |
Rue de l’Épée | L’abbé Charles-Michel-de-l’Épée, né à Versailles en 1712, mort à Paris 1789. Bienfaiteur des sourds-muets. | |
Chemin de l’Espérance | Chemin vicinal ordinaire n° 121. A été dénommé chemin de Saint- Sulpice jusqu’en 1868. A changé de dénomination : est devenu la rue de l’Espérance. | Inconnue. |
Rue de l’Espérance | A été dénommée chemin de Saint- Sulpice jusqu’en 1868. A été dénommée chemin de l’Espérance. | Inconnue. |
Avenue Esquirol | A été dénommée chemin de Monplaisir-à-l’Asile- des-Aliénés-de-Bron jusqu’en 1908. | Jean-Étienne-Dominique Esquirol, médecin aliéniste né à Toulouse en 1772, mort à Paris en 1840. |
Rue d’Essling | A été dénommée rue Masséna prolongée jusqu’en 1863. | En souvenir de la bataille de 1809. Napoléon donna le titre de prince d’Essling à Masséna. |
Impasse de l’Est. | A été dénommée impasse des Sables. | Rappelle la ligne de chemin de fer de l’est de Lyon. |
Rue de l’Est | A absorbé l’impasse des Sables en 1936. | Rappelle la ligne de chemin de fer de l’est de Lyon. |
Rue Étienne- Dolet | A été dénommée rue des Moines jusqu’en 1879. | Imprimeur et humaniste né à Orléans en 1509, brûlé pour hérésie à Paris en 1546. |
Rue Étienne- Richerand | A été dénommée chemin de Sébastopol. A été dénommée rue Sébastopol jusqu’en 1931. | Conseiller municipal en 1904. Adjoint à la Mairie centrale en 1925, dépu té du Rhône en 1928. Né le 13 octobre 1862 à Soucieu-en-Jarrest, mort à Lyon (3e) le 4 janvier 1931. |
Boulevard Eugène-Deruelle | A été dénommé boulevard des Casernes de 1868 à 1933. | Vétérinaire des services municipaux et directeur technique du jardin zoologique, chargé en 1905 du service de la vaccine et des abattoirs. Né à Maubeuge (Nord) le 1er octobre 1859, décédé le 5 octobre 1928 à Lyon (6e). |
Square Eugène- Varlin | A été une place sans dénomination. | Louis Eugène Varlin, né le 5 octobre 1839 à Claye (Seine-et-Marne) et mort le 28 mai 1871 à Paris, est un militant socialiste et libertaire, membre de la Commune de Paris et de la Première Internationale. |
Cours Eugénie | Un fragment a changé de dénomination en 1933 : est devenu la montée Chaussagne. | Hommage rendu par la famille Richard Vitton à l’impératrice Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III. L’impératrice avait été reçue par Louise Richard Vitton au château de Montchat. |
Rue Faustine | Inconnue. | |
Impasse Fayolle | Inconnue. | |
Rue Félix | Propriétaire des terrains. | |
Passage Félix- Benoit | A été une voie sans dénomination. | Félix Benoit est né en 1917, il est mort en 1995. Il fut une personnalité locale humoristique en fondant l’ordre du clou et en devenant gouverneur de l’île Barbe. Il s’est illustré par ses écrits sur l’histoire de la ville. Il est aussi honoré comme critique gastronomique, ce qui lui vaut le choix de ce passage qu’il a dû probablement emprunter pour se rendre aux halles. |
Avenue Félix- Faure | A absorbé la rue du Château et le cours de Villeurbanne en 1900. | Président de la République française de 1895 à 1899. Né à Paris en 1840, il y est mort en 1899. |
Rue Félix-Rollet | Nouvelle voie. | Né en 1905, mort à Lyon en 2009. Maire de Fontaines-Saint-Martin de 1939 à 1945, membre de l’organisation de résistance de l’armée. Emprisonné à Montluc puis libéré il a rejoint le maquis du Vercors. Conseiller municipal de la ville de Lyon de 1953 à 1983. |
Chemin de la Femme-Morte | Inconnue. | |
Rue Ferdinand- Buisson | A absorbé la rue Gérente et la rue Besson-Basse en 1932. | Pédagogue et homme politique, né à Paris en 1841, décédé à Thieuloy-Saint- Antoine en 1932. Prix Nobel de la Paix en 1927. |
Place de la Ferrandière | A été dénommée place Dumoy jusqu’en 1922. A été dénommée place de Nazareth de 1922 à 1938. | Ce domaine avec son château dépendait de Villeurbanne. |
Chemin des Feuillants | Chemin vicinal ordinaire n° 76. A changé de dénomination en 1868 : est devenu le chemin de Saint- Isidore. A changé de dénomination : est devenu la rue Saint- Isidore. | Les Feuillants acquirent un domaine à Montchat en 1682. |
Place des Feuillants | A changé de dénomination en 1915 : est devenue la place des Poilus. | Les Feuillants acquirent un domaine à Montchat en 1682. |
Chemin Feuillat | A été dénommé chemin de Monplaisir-aux- Maisons-Neuves jusqu’en 1890. A changé de dénomination : est devenu la rue Feuillat. | Juste Feuillat, ingénieur, président du Conseil général en 1874. Né le 25 janvier 1822 à Sainte-Foy-lès-Lyon, mort à Lyon (3e) le 5 avril 1877. |
Passage Feuillat | A été dénommé impasse Montbrillant. | Juste Feuillat, ingénieur, président du Conseil général en 1874. Né le 25 janvier 1822 à Sainte-Foy-lès-Lyon, mort à Lyon (3e) le 5 avril 1877. |
Place Feuillat | A été dénommée place Montbrillant. A changé de dénomination en 1921 : est devenue la place Antoine- Gallay. | Juste Feuillat, ingénieur, président du Conseil général en 1874. Né le 25 janvier 1822 à Sainte-Foy-lès-Lyon, mort à Lyon (3e) le 5 avril 1877. |
Rue Feuillat | A été dénommée chemin de Monplaisir-aux- Maisons-Neuves jusqu’en 1890. A été dénommée chemin Feuillat en 1890. | Juste Feuillat, ingénieur, président du Conseil général en 1874. Né le 25 janvier 1822 à Sainte-Foy-lès-Lyon, mort à Lyon (3e) le 5 avril 1877. |
Rue Fiol | A été dénommée passage Piot. | Propriétaire de terrains de la rue. |
Ruelle du Fort | A été absorbée par la rue Victorien- Sardou. | Fort de la Mothe. |
Rue Fortoul | Hippolyte Fortoul, né en 18811, mort en 1855, ministre de l’Instruction publique. | |
Chemin des Forts | A changé de dénomination en 1860 : est devenu la rue Champfleury. A changé de dénomination en 1904 : est devenu la rue Danton. | Inconnue. |
Rue des Fourrages | Inconnue. | |
Place de Francfort | A absorbé la rue Cellard en 1987. A absorbé la rue Pierre-Régis-Fouiller en 1987. A absorbé la rue du Rêve-d’Or vers 2011. | Ville allemande jumelée avec Lyon le 15 octobre 1960. |
Rue Francisco- Ferrer | A été dénommée allée du Sacré-Cœur jusqu’en 1909. A changé de dénomination en 1940 : est devenue la rue Frédéric- Mistral. | Anarchiste espagnol né à Alella en 1859, fusillé à Barcelone en 1909. |
Rue François- Barthélemy-Arlès- Dufour | Est peut-être devenue la rue Félix- Rollet. | François Barthélemy Arlès est né le 3 juin 1797 à Sète. Il est devenu Arlès- Dufour par conviction égalitaire après son mariage. Il est mort le 21 janvier 1872 à Valauris. Adjoint au maire de Lyon, cofondateur du Crédit lyonnais, à l’origine de la création de la société d’enseignement professionnelle du Rhône. |
Rue François- Garcin | Bienfaiteur de la ville, légua une part importante de sa fortune aux hôpitaux de Lyon, décédé en 1847. | |
Rue François- Gillet | Industriel et philanthrope. | |
Rue François- Villon | Ouverte par la Coopérative d’habitations à bon marché dite Parc Chaussagne. A été classée dans la voirie urbaine en 1928. | Poète né en 1431, mort vers 1465. |
Rue Frédéric- Mistral | A été dénommée allée du Sacré-Cœur jusqu’en 1909. A été dénommée rue Francisco-Ferrer de 1909 à 1940. | Illustre poète provençal, né et mort à Maillanne en 1830 et 1914. |
Chemin de Frontignan | Inconnue. | |
Rue Gabillot | Joseph Gabillot, propriétaire, directeur d’une compagnie d’assurances, il vend en 1880, des terrains à la ville pour construire le groupe scolaire rue de l’Ordre. | |
Place Gabriel-Péri | A été dénommée place Circulaire. A été dénommée place du Plâtre. A absorbé la place des Repentirs en 1855. A changé de dénomination en 1944 : est devenue la place Gabriel-Péri. | Homme politique et journaliste. Né à Toulon en 1902, fusillé par les Allemands à Paris le 15 décembre 1941. |
Rue Gaillarde | Inconnue. | |
Cours Gambetta | A été dénommé cours d’Austerlitz entre 1848 et 1851. A été dénommé cours de Brosses entre 1839 et 1848 puis entre 1851 et 1883. | Léon Gambetta, avocat et homme politique né à Cahors en 1838, mort à Ville-d’Avray en 1882. |
Rue Gandolière | Chemin vicinal ordinaire n° 210. | Marc Gandolière, bienfaiteur des Hospices civils, né Brullioles le 5 avril 1809, mort à Lyon (2e) le 2 septembre 1877. |
Place de la Gare- de-la-Part-Dieu | A changé de dénomination en 1989 : est devenue la place Charles- Beraudier. | Place située devant la gare. |
Place Garibaldi | A changé de dénomination en 1945 : est devenue la place des Martyrs- de-la-Résistance. | Du nom du général Garibaldi. Après 1915, s’ajoute à sa mémoire, celle de ses petits neveux Bruno et Constantin Garibaldi, morts pour la France en 1914 et 1915. |
Rue Garibaldi | A été dénommée rue Sainte-Élisabeth de 1827 à 1871 et avant 1882. A absorbé la rue Rave en 1913. | Giuseppe Garibaldi, général et homme politique italien né à Nive en 1807, mort à Caprera en 1882. Il combattit pour la France en 1870-1871. Le 20 octobre 1870, le Conseil Municipal de Lyon lui décerne le titre de citoyen lyonnais pour avoir combattu aux coté des Lyonnais contre les Prussiens à la bataille de Nuits. |
Impasse Gazagnon | Propriétaire des terrains. | |
Rue du Gazomètre | Le nom rappelle l’usine à gaz qui alimentait la Guillotière. | |
Rue Gelas | Propriétaire des terrains. | |
Route de Genas | A fait partie du chemin de grande communication n° 29 de la Guillotière-à- Crémieu. Voie très ancienne, mentionnée par Louis Tindo en 1479. | Mène à la commune de Genas. |
Rue Général- Brulard | Fragment de la rue Julie. | Général de division, né le 1er mars 1856 à Besançon, mort le 19 novembre 1923 à Nanterre. |
Jardin Général- Charles- Delestraint | Né le 12 mars 1879 à Biache-Saint-Vaast. A participé à la guerre de 1914, puis commandé à de Gaulle. Par la suite, ce dernier l’a nommé à la tête de l’armée secrète que Delestraint a dirigée en partie depuis Lyon. Il a été arrêté le 9 juin 1943 et a été déporté au camp de Struthof puis à Dachau où il a été tué le 19 avril 1945. Il est enterré au Panthéon. | |
Rue Général- Mouton- Duvernet | Régis-Barthélémy Mouton-Duvernet, général d’Empire, né au Puy le 3 mars 1770, fusillé à Lyon le 27 juillet 1816 après avoir été condamné pour son aide à Napoléon pendant les Cent Jours. | |
Rue Gensoul | A changé de dénomination en 1970 : est devenue la rue Claude- Farrère. | Joseph Gensoul, chirurgien major de l’Hôtel-Dieu, né à Lyon le 8 janvier 1797, mort à Lyon (2e) le 4 novembre 1858. |
Avenue Georges- Pompidou | Nouvelle voie. | Président de la République française de 1969 à 1974. Né à Montboudif le 5 juillet 1911, mort à Paris le 2 avril 1974. |
Rue Gérente | Chemin vicinal ordinaire n° 195. A été absorbée par la rue Ferdinand- Buisson en 1932. | Inconnue. |
Rue Germain- David | Propriétaire des terrains. | |
Rue Girié | Propriétaire des terrains. | |
Rue du Gosier- Sec | Inconnue. | |
Avenue de Grammont | A été absorbée par la rue Vendôme en 1854. | Inconnue. |
Quai du Grand- Port | Était également appelé « Port au Bois ». | Port où, jadis, on déchargeait le bois venant du haut-Thône : il s’étendait de l’actuelle rue Chaponnay au port de la Guillotière. |
Rue du Grand- Port | A été dénommée rue Basse-du-Port- aux-Bois de 1839 à 1842. A été dénommée rue Montebello de 1842 à 1845. A changé de dénomination en 1853 : est redevenue la rue Montebello. | Port où, jadis, on déchargeait le bois venant du haut-Thône : il s’étendait de l’actuelle rue Chaponnay au port de la Guillotière. |
Rue de la Grive | Inconnue. | |
Place Guichard | A été dénommée place Mazenod jusqu’en 1895. | Claude Guichard, typographe, directeur de l’imprimerie Perrin, conseiller municipal, député du Rhône, administrateur des Hospices civils. Il a laissé une grande partie de sa fortune à la Ville de Lyon. Né à la Guillotière le 25 mai 1825, mort à Paris le 15 juillet 1895. |
Pont de la Guillotière | A également été dénommé pont du Rhône. Démoli en 1952 et remplacé par l’actuel pont métallique en 1953. | C’est le pont qui menait de Lyon au faubourg de la Guillotière. Selon l’étymologie la plus vraisemblable, à l’époque médiévale, la Guillotière fut une auberge tenue par un certain Guillot. |
Quai de la Guillotière | A été dénommé quai Joinville de 1842 à 1848. A été dénommé quai Napoléon de 1848 à 1853. A été de nouveau dénommé quai Joinville de 1853 à 1871. A changé de dénomination en 1932 : est devenu le quai Victor- Augagneur. | Selon l’étymologie la plus vraisemblable, à l’époque médiévale, la Guillotière fut une auberge tenue par un certain Guillot. |
Chemin de Guilloud | Chemin vicinal ordinaire n° 97. A changé de dénomination : est devenu la rue Guilloud. | Antoine-Jacques Guilloud, maire de la Guillotière de 1852 à 1852 et maire du 3e arrondissement de Lyon. Né le 17 janvier 1796 à Lyon (Nord), mort à Lyon (3e) le 16 décembre 1852. |
Rue Guilloud | A été dénommée chemin de Guilloud. | Antoine-Jacques Guilloud, maire de la Guillotière de 1852 à 1852 et maire du 3e arrondissement de Lyon. Né le 17 janvier 1796 à Lyon (Nord), mort à Lyon (3e) le 16 décembre 1852. |
Rue Gustave | Propriétaire des terrains. | |
Rue Gutenberg | A été un fragment de la rue Duphot ou la rue Dufour. | Johannes Gensfleisch dit Gutenberg, inventeur de l’imprimerie, né vers 1400 à Mayence, il y est mort le 3 février 1468. |
Rue Guy | A été dénommée petite rue de la Promenade jusqu’en 1934. | Jean-Baptiste-Louis Guy. Peintre, professeur à l’école des Beaux-Arts. Professeur de modelage à l’école municipale de dessin du Petit Collège, il en fut directeur en 1884. Né à Lyon le 8 mars 1824, mort à Lyon (2e) le 17 février 1888. |
Chemin de l’Harmonie | Chemin vicinal ordinaire n° 164. A changé de dénomination : est devenu la rue de l’Harmonie. | Inconnue. |
Rue de l’Harmonie | A été dénommée chemin de l’Harmonie. | Inconnue. |
Cours Henri | Chemin vicinal ordinaire n° 2. A changé de dénomination en 1945 : est devenu le cours Docteur-Long. | Rappelle le prénom de l’ancien maire de la Guillotière, Henri Vitton. |
Place Henri | Rappelle le prénom de l’ancien maire de la Guillotière, Henri Vitton. | |
Rue Hoche | A été dénommée rue Louis-le-Grand jusqu’en 1848 puis de 1853 à 1854. A changé de dénomination en 1854 : est devenue la rue Villeroy. | Lazare Hoche, général de la Révolution né à Montreuil en 1768, mort à Wetzlar (Prusse) en 1797. |
Rue de l’Humilité | Avec la Vigilance et la Bonne Foi, noms donnés à des rues voisines, c’étaient les vertus essentielles prônées par M. Rachais, propriétaire du terrain où elles ont été créées. | |
Rue Jacob | Inconnue. | |
Parc Jacob- Kaplan | Né le 5 novembre 1895 à Paris, il y est mort le 5 décembre 1994. Combattant lors des deux guerres mondiales, résistant et grand-rabbin de France de 1955 jusqu’à sa retraite en 1980. | |
Square Jean- Baptiste-Guillot- Fils | Né en 1827, mort en 1893, fait partie d’une grande famille de rosiéristes. Fils du fondateur de la société, c’est lui qui l’a implantée, 27 chemin des Pins, non loin d’ici vers la place Rouget. En 1867, c’est ici q u’il a créé le premier rosier hybride. | |
Rue Jean-Bart | a absorbé l’impasse Cambon et l’impasse Carron avant 1921. | Célèbre marin, né et mort à Dunkerque en 1650 et 1702. |
Rue Jean- Cardona | A été dénommée rue Amélie jusqu’en 1935. | Animateur du comité de quartier de Montchat. Né à Lyon (3e) le 5 mai 1866, décédé à Lyon (3e) le 3 septembre 1934. |
Rue Jean-Larrivé | A été dénommée rue du Bas-Port jusqu’en 1829. | Sculpteur, directeur de l’école des Beaux- arts de Lyon. Né à Lyon (6e) le 26 décembre 1875, mort à Lyon (2e) le 20 mars 1928. |
Rue Jean-Marc- Bernard | A été dénommée rue Bernard de 1884 à 1928. | Jean-Marc Bernard, poète né à Valence le 4 décembre 1881, est mort pour la France à Souchez (Pas-de-Calais) en 1915. |
Chemin de Jeanne-d’Arc | Chemin vicinal ordinaire n° 135. Fusion du chemin de Bonnard du chemin des Bonnes-Gens et du chemin des Amis en 1868. A changé de dénomination : est devenu la rue Jeanne-d’Arc. | Née le 6 janvier 1412 à Domrémy, elle est morte le 30 mai 1431 à Rouen. Chef de guerre et sainte de l’Église catholique. |
Impasse Jeanne- d’Arc | Née le 6 janvier 1412 à Domrémy, elle est morte le 30 mai 1431 à Rouen. Chef de guerre et sainte de l’Église catholique. | |
Place Jeanne- d’Arc | Née le 6 janvier 1412 à Domrémy, elle est morte le 30 mai 1431 à Rouen. Chef de guerre et sainte de l’Église catholique. | |
Rue Jeanne-d’Arc | Fusion du chemin de Bonnard du chemin des Bonnes-Gens et du chemin des Amis en 1868. A été dénommée chemin de Jeanne- d’Arc. | Née le 6 janvier 1412 à Domrémy, elle est morte le 30 mai 1431 à Rouen. Chef de guerre et sainte de l’Église catholique. |
Impasse Jeanne- Hachette | A changé de dénomination en 1994 : est devenue la rue Jeanne- Hachette. | Jeanne Laisné dite Fourquet, surnommée Hachette. Elle défendit en 1472, la hache au poing, avec ses concitoyens, la ville de Beauvais assiégée par Charles le Téméraire. |
Rue Jeanne- Hachette | A été dénommée impasse Jeanne- Hachette de 1934 à 1994. | Jeanne Laisné dite Fourquet, surnommée Hachette. Elle défendit en 1472, la hache au poing, avec ses concitoyens, la ville de Beauvais assiégée par Charles le Téméraire. |
Parc Jeanne- Jugan | Fondatrice de la congrégation des Petites Sœurs des Pauvres dont le jardin est à l’origine de ce parc. Née le 25 octobre 1792 à Cancale. Elle est morte le 29 août 1879 à Saint-Pern. | |
Rue Jeanne- Koehler | A été dénommée rue Saint-Marc jusqu’en 1927. | Honorée pour ses œuvres de bienfaisance philanthropiques ou scolaires. Sœur d’Auguste et Louis Lumière. Née à Besançon le 2 avril 1870, décédée à Lyon le 24 novembre 1926. |
Rue Jean-Pierre- Lévy | Nouvelle voie inaugurée le 13 octobre 2000. | A commencé à participer à la Résistance avec France liberté. En 1941, il a fondé le mouvement Franc-tireur puis il l’a dirigé. Né le 28 mai 1911 à Strasbourg, mort le 15 décembre 1996 à Paris. |
Rue Jean-Quitout | Du nom du propriétaire du terrain. | |
Rue Jean-Renoir | Réalisateur, scénariste, né le 15 septembre 1894 à Paris, mort à Beverly Hills le 12 février 1979. | |
Square Jean- Reverzy | A été surnommé place des Soupirs jusqu’en 1965. | Médecin, écrivain, né à Balan le 10 avril 1914, mort à Lyon (3e) le 9 juillet 1959. |
Quai Joinville | A changé de dénomination en 1848 : est devenu le quai Napoléon. A changé de dénomination en 1853 : est redevenu le quai Joinville. A changé de dénomination en 1871 : est devenu le quai de la Guillotière. A changé de dénomination en 1932 : est devenu le quai Victor- Augagneur. | François d’Orléans, troisième fils de Louis-Philippe, prince de Joinville, amiral né en 1818, mort en 1900. |
Place Jules-Hottin | A été une place sans nom. | Résistant, commandant des gardiens de la Paix de Lyon, créateur du Foyer des fonctionnaires. Né le 20 novembre 1896 à Carvin, mort le 27 août 1952 à Lyon. |
Avenue Jules- Jusserand | Nouvelle voie. | Diplomate et homme de Lettres, né à Lyon le 18 février 1855, mort à Paris le 18 juillet 1932. |
Impasse Jules- Massenet | Compositeur, né à Montaud en 1842, mort à Paris en 1912. | |
Rue Jules- Massenet | Compositeur, né à Montaud en 1842, mort à Paris en 1912. | |
Rue Jules- Michelet | Nouvelle voie. | Illustre historien, né à Paris en 1789, mort à Hyères en 1874. |
Rue Jules-Verne | A été dénommée chemin des Sables. | Écrivain né le 8 février 1828 à Nantes, mort le 24 mars 1905 à Amiens. |
Rue Julie | Un fragment a changé de dénomination en 1913 : est devenu la rue Général-Brulard. | Prénom de l’épouse de Charles Richard. Julie Laforest, née le 1er juillet 1835 à Lyon, décédée le 13 avril 1904 à Nice. |
Rue Julien | Prénom du troisième fils du couple Richard-Vitton., né en 1838, décédé en 1919. | |
Rue Julien- Duvivier | Nouvelle voie. | Cinéaste, né le 8 octobre 1896 à Lille, mort à Paris le 29 octobre 1967. |
Square Jussieu | La famille lyonnaise de Jussieu, originaire du hameau de ce nom à Bessenay, dans le Rhône, a fourni plusieurs éminents botanistes du XVIIe au XIXe siècle. | |
Place Kimmerling | A été dénommée place de la Bouteille jusqu’en 1936. | Albert-Louis Kimmerling, aviateur, né le 22 juin 1882 à Saint-Rambert-l’Île-Barbe. Son avion s’écrasa à Mourmeton-le- Grand le 9 juin 1912. |
Rue Kimmerling | A été dénommée chemin de Rachais jusqu’en 1912. | Albert-Louis Kimmerling, aviateur, né le 22 juin 1882 à Saint-Rambert-l’Île-Barbe. Son avion s’écrasa à Mourmeton-le- Grand le 9 juin 1912. |
Rue Koenig-Bey | A été appelée également rue Koenigsberg. A changé de dénomination en 1868 : est devenue la rue Piperoux. | Un fils du couple Richard Vitton, Henri- Constant, né en 1844 et mort 1899, avait épousé à Alexandrie, Amélie-Mathilde Koenig, fille de Koenig-Bey, secrétaire des commandements de Saïd Pacha, vice-roi d’Égypte. |
Place Konig | Inconnue. | |
Rue Konig | Inconnue. |