Les autorités de Shanghai clôturent les zones touchées par le COVID, suscitant l’indignation.
La ville la plus peuplée de Chine, Shanghai, est confrontée à la plus grande épidémie de COVID-19 du pays.
Les autorités de Shanghai ont érigé des clôtures à l’extérieur des immeubles résidentiels de la ville afin de contenir une épidémie de COVID-19, suscitant une nouvelle vague d’indignation à propos du confinement qui a contraint une grande partie des 25 millions d’habitants de la ville chinoise à rester à l’intérieur. On peut le voir sur ces images des associations de quartiers qui ferment à clé les portes.
La ville la plus peuplée et le centre économique le plus important de Chine luttent contre la plus grande épidémie de COVID-19 du pays.
Ils ferment des zones de la ville et en forçant toutes les personnes testées positives à se rendre dans des centres de quarantaine.
Le confinement de Shanghai, qui dure depuis plus de trois semaines pour de nombreux habitants, a alimenté la frustration de la population face aux pertes de salaire.
Mais aussi aux séparations familiales, aux mauvaises conditions de quarantaine et au manque d’accès aux soins médicaux et à la nourriture.
Dimanche, la Chine a signalé 21 796 nouvelles infections au COVID-19 transmises par la communauté, la grande majorité étant des cas asymptomatiques à Shanghai.
Dans tout le pays, de nombreuses villes et provinces ont mis en place une forme de confinement pour tenter de ralentir la propagation du coronavirus.
Révolte de la population chinoise sur les réseaux sociaux
La dernière épidémie à Shanghai, alimentée par la variante Omicron hautement contagieuse, a vu des centaines de milliers de cas détectés dans la ville mais moins de 100 décès depuis le début de l’épidémie il y a près de deux mois.
Sur les médias sociaux, les images de travailleurs du gouvernement portant des combinaisons hazmat sont devenues virales alors qu’ils ont scellé les entrées des blocs d’habitation dans la ville et fermé des rues entières avec des clôtures vertes, suscitant des questions et des plaintes de la part des résidents.
« C’est tellement irrespectueux des droits des personnes à l’intérieur, en utilisant des barrières métalliques pour les enfermer comme des animaux domestiques », a déclaré un utilisateur de la plateforme de médias sociaux Weibo.
Une vidéo montrait des résidents criant depuis des balcons à des travailleurs qui tentaient d’installer des clôtures avant de céder et d’enlever la barricade. D’autres vidéos montraient des personnes essayant d’arracher les clôtures.
« N’est-ce pas un risque d’incendie ? », a demandé un autre utilisateur de Weibo à propos de la politique consistant à clôturer les gens dans les maisons.
De nombreuses clôtures ont été érigées autour d’endroits désignés comme « zones scellées », c’est-à-dire des bâtiments résidentiels où au moins une personne a été testée positive au COVID-19, ce qui signifie que les personnes à l’intérieur n’ont pas le droit de quitter leur porte d’entrée.