Dans Un dimanche à la campagne, Chimène Badi a confié qu'elle avait été victime d'horribles insultes racistes dans son enfance !
Il y a quelques années, Chimène Badi a réussi à se faire connaître grâce à son incroyable talent pour la chanson. Si elle a connu une incroyable gloire, sa vie n’a pas été facile pour arriver jusque-là.
Chimène Badi traumatisée par le racisme
Dans une interview accordée à Frédéric Lopez dans Un dimanche à la campagne, Chimène Badi a fait des révélations bouleversantes. Ce dimanche 29 janvier, elle s’est livrée à cœur ouvert sur l’enfance douloureuse qu’elle a vécue.
Celle qui sort un nouvel album a avoué qu’elle avait fait face à de terribles insultes racistes dans un village du sud de la France. Chimène Badi a notamment révélé avoir vécu dans un 1er temps à Bias.
Il s’agit d’un « camp où tous les Algériens harki ont vécu ». Par la suite, ses parents ont décidé de déménager dans le sud de la France. « Mon père aspire à autre chose pour nous, il veut qu’on ait une belle maison, un grand jardin« .
Son papa a donc fait construire une maison pour sa famille à Soubirous, un village du Lot-et-Garonne. La chanteuse a révélé que son père avait fait tout son possible pour que ses enfants ne manquent de rien.
Chimène Badi a raconté : « On a déménagé ensuite dans cette maison que papa a commencé à faire construire. Il n’habite pas encore avec nous. Il est sur Bordeaux à cette époque là. On le voit une fois par semaine. C’est pas simple à cette époque là… ».
« Bande de sales arabes »
La chanteuse a avoué : « On est la première famille de confession musulmane à arriver dans ce village ». C’est à ce moment qu’elle a commencé à faire face à de terribles insultes racistes.
Chimène Badi a révélé : « Les gens passent en voiture et nous hurlent : ‘bande de sales arabes, rentrez chez vous’. Je vois ma mère qui a peur, qui flippe. Parce qu’on reçoit aussi des coups de téléphone qui sont très violents ».
La mère de l’artiste a alors décidé d’éloigner ses enfants du village. Ils ont alors vécu chez leur mamie. Mais cela n’a pas arrêté tous les agresseurs. La famille a continué de subir des appels malveillants chez leur grand-mère.
Chimène Badi a révélé qu’elle se souvenait d’un souvenir traumatisant. Alors qu’elle avait sept ou huit ans, elle décide de décrocher le téléphone. Au bout du fil, elle assiste à une horreur.
Elle a expliqué : « Une fois, c’est moi qui vais décrocher. Et là, j’ai sept-huit ans. C’est horrible ce que j’entends à l’autre bout du fil. Ça bouleverse, ça marque, ça fait peur« .
Une incroyable relation
Chimène Badi a alors confié qu’elle attendait avec impatience que son père vienne habiter chez elle avec ses proches. « On va se bagarrer, on va tenir le coup jusqu’à ce que papa soit enfin muté. Ça a été un soulagement ».
La jeune femme a d’ailleurs un lien incroyable avec son père. Ce dernier s’est aussi livré sur le plateau de Frédéric Lopez : « A son âge, à l’époque quand elle avait 17 ans, moi aussi je rêvais de monter sur les planches ».
Avant de poursuivre : « Aujourd’hui, je vis grâce à elle, ma passion. Je voulais chanter, pas être artiste. Je vis ma passion à travers elle et merci pour ce cadeau« . Par la suite, Chimène Badi avait fait une belle déclaration à son papa.
Pour Télé Loisirs, elle avait avoué : « Il fait partie de mes piliers. Mon père comme ma mère, ils forment mon socle. Ils me soutiennent depuis que j’ai commencé. Sans eux, je ne sais pas comment j’aurais fait. Il m’apportent énormément ».