C'est avec émotion que le rappeur Gims a parlé de l'agression de sa mère sur le plateau de Quelle Epoque !
Gims a accepté de répondre présent dans l’émission Quelle Époque !, pour faire la promo de son album Les dernières volontés de Mozart. Il en a profité pour parler de l’agression de sa mère qui l’a traumatisé !
Gims se livre en toute intimité dans Quelle Époque !
C’est avec joie que Gims a répondu présent sur le plateau de Quelle Époque ! Léa Salamé lui a demandé des explications sur ses propos qui ont choqué les français. Pour rappel, il expliquait que les pharaons avaient l’électricité dans l’interview “Oui Hustle” sur YouTube.
Visiblement, Gims ne regrette pas cette polémique. Bien au contraire ! “Je ne regrette pas, parce que j’ai blessé personne”. Toutefois, il regrette ses propos sur la “bonne année”, en 2021. “Ça je regrette… mes parents sont chrétiens… je regrette, j’aurais pas dû faire ça, le timing était pas bon…C’était une connerie, c’est sûr”.
Par la suite, Gims en a profité pour tacler Booba. Il en est certain, il est très fan de lui. Des propos qui ont eu le don d’agacer le principal concerné. Il a aussi salué le talent de Stromae. « Que dire de Paul ? Que dire de Stromae ? C’est donc un savant. C’est un mec qui avait une idée, il a le goût de son idée ».
Il lui souhaite un bon rétablissement. « Beaucoup de force pour lui, beaucoup de pensées à lui actuellement parce que je sais que ça ne va pas très bien. On est ensemble mon frère ».
Dans l’émission Quelle Époque !, Gims s’est montré très touchant. Il a évoqué l’agression de sa mère qui l’a bouleversé. Jamais il n’oubliera cette intervention policière qu’il a vécu quand il vivait en famille dans un squat. Léa Salomé l’interroge ainsi :
“Un matin vous êtes avec vos parents, et là, vous dites : ‘des huissiers et la police défoncent la porte, je n’oublierais jamais la vision de ma mère menottée face contre terre lors d’un de ces raids’. Qu’est-ce qui se passe à ce moment-là dans la tête du petit garçon que vous étiez ?”
Des violences marquantes
Gims est très ému en reparlant de cette histoire. “Ça va tellement vite, vous savez un raid, c’est la police, une unité spéciale pour les expulsions, on a des délais, on t’envoie une lettre, deux lettres, etc. Et au bout d’un moment c’est la police qui arrive. Comme si c’était un réseau de trafiquants, alors qu’on n’est que des squatteurs.”
Dans l’émotion, Gims raconte les images qu’il a de sa mère en train de se faire violenter. “Ils mettent tout le monde par terre, ma mère, ils l’ont giflée, après, ils l’ont mise par terre, menottes, face contre terre, un genoux sur la tempe… c’était pas utile.”
De quoi toucher l’ensemble du public. Mais aussi l’animateur Christophe Dechavanne. Gims dévoile ensuite son quotidien toxique :
“Après, j’ai aussi partagé des squats avec des drogués, des dealers. On m’a proposé de faire un peu de business, de faire passer, quand j’étais gamin, mais non… j’étais tellement absorbé par la musique, le dessin… Quand je sortais, je rentrais chez moi”.
Une chose est sûre, Gims n’en garde pas un très bon souvenir. “C’était dur les squats parce que je me comparais. Je regardais la vie des copains à l’école et je me disais que oui, c’était beaucoup plus dur. Mais c’est en vérité une période où je n’ai pas eu besoin d’argent… je ne pensais pas à ça en fait, c’était le souci de mes parents.”