Pour venir en aide aux jeunes parents, la CAF a augmenté les montants de ses aides pour l'emploi d'une assistante maternelle !
La Première ministre Elisabeth Borne annonce une série de mesures pour la petite enfance. Dont l’augmentation de l’aide de la CAF pour l’emploi d’une assistante maternelle ! Voici tout ce qu’il faut savoir.
CAF : augmentation des aides pour les jeunes parents
C’était une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron en 2022. Le nouveau service public de la petite enfance, SPPE, commence enfin à se mettre en place.
Ce jeudi 1er juin, à l’occasion d’un déplacement à Angers, la première ministre Elisabeth Borne en a profité pour dévoiler une série de nouvelles mesures. Celles-ci ont pour but de garantir un accueil de qualité aux jeunes enfants pour toutes les familles !
Parmi les mesures, on sait que les montants des aides de la CAF pour l’emploi d’une assistance maternelle va augmenter. Le gouvernement prévoit en effet d’augmenter les aides dès 2025.
« Cette solution ne coûte pas plus cher qu’une crèche » explique la Première Ministre. « Cela représentera un gain en pouvoir d’achat considérable, par exemple, près de 200 € chaque mois pour un couple dont les revenus mensuels s’élèvent à 4 000 € « précise le dossier de presse.
De plus, l’âge auquel l’enfant peut bénéficier d’une garde a aussi été augmenté. Ainsi, à partir de 2025, l’aide de la CAF à la garde d’enfant sera accessible jusqu’aux 12 ans de l’enfant pour les familles monoparentales. Jusque-là c’était possible de bénéficier de l’aide jusqu’aux 6 ans de l’enfant.
De nombreuses autres mesures vont voir le jour pour venir en aide aux jeunes parents. On vous en dit plus dans la suite de cet article.
Les nouvelles mesures à connaître
Parmi les nouvelles mesures annoncées, Elisabeth Borne est revenue sur les places d’accueil du jeune enfant. En crèche ou auprès d’assistantes maternelles, elles sont aujourd’hui insuffisantes !
« En moyenne, la France propose une place d’accueil pour 6 enfants de moins de 3 ans sur 10 seulement » rappelle le dossier de presse. Alors pour répondre aux besoins des parents, le gouvernement s’est engagé à investir 5,5 milliards d’euros d’ici la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.
Ce budget aura pour but de créer 200 000 places d’accueil d’ici 2030. Dans le détail, on sait que 100 000 nouvelles places verront le jour d’ici 2027. Puis 100 000 autres d’ici 2030.
De plus, le gouvernement va mettre en place des « relais petite enfance ». Ces derniers seront présents dans toutes les villes de plus de 10 000 habitants. Et auront pour rôle d’informer les parents sur l’offre disponible près de leur résidence et les aider dans leurs démarches.
Quant aux communes de plus de 3 500 habitants, elles auront le titre « d’autorités organisatrices de l’accueil du jeune enfant ». Elles auront alors pour mission de recenser les besoins de places et de tenir les familles informées.
D’un autre côté, un fonds d’innovation pour la petite enfance verra aussi le jour. Il aura aussi pour but de développer les modes de garde adaptés aux besoins des familles qui ont le plus de difficultés. Et aura un joli budget de 10 millions d’euros pour cela.
En avril dernier, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales tirait la sonnette d’alarme sur les conditions d’accueil dans les crèches. « Une fréquence minimale de contrôle sera instaurée pour les crèches. En limitant dans le temps leur durée d’autorisation. » précise la ministre.
Avant d’ajouter: « Des plans de contrôle ciblés et coordonnés entre le conseil départemental, la CAF et l’État seront établis. » Enfin le gouvernement vise à améliorer les conditions de travail et de formation des professionnels de petite enfance.