Tous les deux roues vont devoir passer un contrôle technique, découvrez le nouveau montant pour continuer à rouler avec !
Le contrôle technique pour les deux-roues motorisés est une vérification technique régulière effectuée obligatoire. Elle s’assure de la sécurité et de la conformité du véhicule aux normes réglementaires en vigueur.
Le contrôle technique, un passage obligé
En France, le contrôle technique est obligatoire pour les voitures particulières (voitures de tourisme). Il doit être effectué tous les 2 ans à partir de leur quatrième année.
Les principales vérifications portent donc sur les éléments de sécurité, les émissions polluantes, l’éclairage, les freins, les pneus, la direction, etc. En Belgique, le contrôle technique périodique est ainsi obligatoire pour les voitures particulières.
Tout comme la France, il doit s’effectuer tous les 2 ans à partir de leur quatrième année. Les contrôles portent sur les éléments de sécurité, les émissions polluantes, l’éclairage, les freins, les pneus, la direction, etc.
En Allemagne, il n’existe pas de contrôle technique obligatoire pour les voitures particulières. Cependant, lors de l’achat ou de l’immatriculation d’un véhicule d’occasion, une inspection technique (TÜV) peut se voir exigée pour garantir la sécurité du véhicule.
D’ailleurs, les exigences spécifiques du contrôle technique pour les deux-roues peuvent varier selon les pays. Et c’est notamment le cas de la France.
Des spécificités pour les motos et les scooters
En France, les deux roues sont soumis à un contrôle technique obligatoire appelé « Contrôle Technique des 2 Roues » (CT2R). Cette nouvelle loi a été mis en place depuis le 1er janvier 2023 pour les véhicules de plus de 4 ans.
Le CT2R vise à vérifier les éléments de sécurité du véhicule tels que les freins, les pneus, l’éclairage, la direction, etc. Après neuf années de discussion, le Conseil d’État a donné seulement deux mois au gouvernement pour mettre en place un examen obligatoire des motos, scooters, tricycles et quadricycles motorisés, en France.
Le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a répondu qu’il appliquerait « bien entendu la décision du Conseil d’État ». Contacté par Capital, le ministère affirme avoir mené depuis fin 2022, « une concertation approfondie ».
Ce dernier s’est entretenu avec les associations environnementales et de sécurité routière, les associations de motards et les professionnels du contrôle technique. Et la raison est simple.
« Cette concertation a permis d’aboutir à un dispositif équilibré, dont le gouvernement présentera les modalités et le calendrier dans les jours qui viennent. Deux textes d’application ont fait l’objet d’une élaboration et se verront soumis à consultation publique prochainement », a fait savoir Capital.
Un contrôle technique coûteux ?
Selon Geoffrey Michalak, directeur technique et formation au sein du groupe SGS, les propriétaires des deux-roues ont encore un peu de temps devant eux. En effet, la mise en place du dispositif va prendre plusieurs mois, entre la consultation publique, l’arrêté ministériel, etc.
Il estime donc que les premiers contrôles techniques verront même peut-être le jour qu’au début de l’année 2024. D’ailleurs, le gouvernement souhaite un contrôle technique à moins de 50 euros.
Une somme confirmée dans une note interne mise en ligne par Le Parisien. Mais un autre spécialiste du secteur du contrôle technique estime que les tarifs se voudront « sensiblement assez proches » de ceux appliqués pour la voiture.
En France, le prix moyen d’un contrôle technique est de 72 euros TTC. Les points de contrôle seront en premier lieu moins nombreux que pour les voitures, apprend Le Parisien.
« Dans le prix, il y a la réalité de la mission et les inconnus qui subsistent. Nous ne connaissons pas la durée de la formation des contrôleurs, le déploiement du matériel, etc », a expliqué Geoffrey Michalak. Affaire à suivre…