Si vous êtes salariés et que vous vous posez des questions sur les démarches à suivre pour la retraite, vous êtes au bon endroit.
La retraite en France est un système de sécurité sociale qui permet aux travailleurs de cesser leur activité professionnelle et de bénéficier d’un revenu régulier une fois qu’ils atteignent l’âge de la retraite. Voici tout ce qu’il faut savoir sur son système.
La retraite en France
Le système de retraite français comprend plusieurs régimes, dont les principaux sont le régime général, le régime des fonctionnaires, le régime des salariés agricoles. Mais aussi le régime des indépendants.
Chaque régime a ses propres règles et modalités de calcul des droits à la retraite. En France, l’âge légal de départ en France dépend de votre année de naissance. Actuellement, l’âge légal est de 64 ans.
Cependant, il existe des dispositifs permettant de partir à la retraite avant cet âge. Comme la retraite anticipée pour carrière longue par exemple.
Pour bénéficier d’une retraite à taux plein, il est généralement nécessaire d’avoir cotisé un certain nombre de trimestres. La durée d’assurance requise varie en fonction de votre année de naissance et du régime auquel vous êtes affilié.
Pour le régime général, par exemple, la durée d’assurance requise est en cours de progression. Et il atteindra 172 trimestres pour les générations nées à partir de 1973. Les droits à la retraite sont généralement calculés en fonction des cotisations sociales que vous avez versées tout au long de votre carrière. Et de votre salaire moyen.
Le salaire de référence
Le salaire de référence pris en compte se veut plafonné. De plus, le montant de la retraite se veut donc calculé en appliquant un taux spécifique.
Le système de retraite en France a fait l’objet de réformes pour assurer sa pérennité compte tenu du vieillissement de la population et des défis financiers. D’ailleurs sachez que les choses ont récemment bougé.
Selon l’économiste Michaël Zemmour, interrogé par RMC, les Français ont assisté à un non-respect de l’objectif. Cela s’explique par une erreur de l’exécutif.
« Quand le gouvernement a présenté les comptes de la réforme, il a fait une erreur de présentation en comptant deux fois certaines recettes. C’est une erreur de l’ordre de 4 milliards« , a fait savoir le spécialiste. Et d’ajouter : « Cela explique en partie pourquoi l’équilibre ne sera pas atteint en 2030 alors que c’était un objectif du gouvernement ».
Selon lui, l’exécutif s’est pris au piège tout seul car il a axé les débats parlementaires autour de la question du déficit. « En réalité, il n’y a pas d’enjeu dramatique sur le déficit. La réforme a vraiment des effets. Elle va décaler les droits retraite et elle produit des économies, assez importantes dans les premières années » a fait savoir le spécialiste.
Quand partir à la retraite ?
À compter du 1ᵉʳ septembre, les premières mesures de la réforme des retraites entrent en vigueur. En France, il se veut conseillé de faire sa demande de retraite six mois avant sa date de départ.
Les dossiers des premiers concernés par la réforme vont donc arriver dans les caisses de retraite. En fonction de votre date de naissance, mais aussi de votre carrière professionnelle, il y a des délais à respecter.
Pour les 20% d’agents en catégories dites « actives ». Et « super-actives » (infirmiers, aides-soignants, policiers, pompiers, surveillants pénitentiaires…), l’âge d’ouverture de leurs droits à retraite est reculé de 57 à 59 ans pour les catégories actives et de 52 à 54 ans pour les catégories super-actives.
D’ailleurs, sachez que la loi acte la suppression des principaux régimes spéciaux de retraite pour les futurs embauchés, à partir du 1ᵉʳ septembre 2023. Les nouveaux salariés se veulent donc affiliés au régime général. Les salariés actuels resteront affiliés à leur régime spécial selon la clause dite « du grand-père ».