Les lois vont bientôt se durcir... Ceux qui sont arrêtés sous l'emprise de stupéfiants vont bientôt perdre leur permis de conduire.
Cela fait plusieurs mois que les réformes pendent au bout du nez du permis de conduire. Dans quelques mois, des nouveautés sont à prévoir pour ceux qui envisagent d’obtenir leur permis de conduire, mais aussi ceux qui l’ont déjà en leur possession.
Le permis de conduire évolue
Bientôt, le permis de conduire va faire peau neuve. Les jeunes qui souhaitent le passer ou qui envisagent de prendre des leçons de conduite vont donc être ravis de cette nouvelle réforme.
Comme évoqué en début d’année, une mesure d’abaissement de l’âge minimum à 17 ans va se voir appliquée dans les prochains mois. Il s’agissait d’un souhait dans l’exécutif.
D’ailleurs, la Première ministre Elisabeth Borne l’a confirmé au mois de juin, lors d’une conférence de presse. « À partir de janvier 2024, on pourra passer le permis de conduire à partir de 17 ans. Et conduire à partir de 17 ans », a-t-elle confié.
Ainsi, l’âge se veut abaissé à 17 ans, contre 18 ans comme cela se voulait, jusqu’à présent. La Première ministre a précisé au média Brut que cette mesure serait « un vrai plus ». Notamment pour les jeunes en apprentissage.
La demande de l’abaissement de cet âge minimum pour le permis de conduire est un sujet qui a souvent été abordé sous les mandats des différents chefs de l’Etat. Le mois dernier, les Républicains avaient déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale.
Ces derniers voulaient abaisser cette limite d’âge à 16 ans. D’ailleurs, en Europe, il est possible de conduire seul dès 17 ans dans des pays comme l’Irlande ou la Slovaquie.
Une aide attribuée aux étudiants
La France va donc entrer dans l’arène en devenant le nouveau pays européen où le permis de conduire se veut attribué dès l’âge de 17 ans. Une jolie initiative.
Pour vous donner un ordre d’idée, actuellement, un jeune en conduite accompagnée peut déjà passer le permis B à 17 ans. Mais il n’a le droit de prendre le volant par lui-même que le jour de ses 18 ans.
Bientôt, ce seuil se verra donc abaisser d’un an. D’ailleurs, puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, sachez qu’une aide de 500 euros va se voir versée aux apprentis pour financer leur permis de conduire.
Cette offre sera d’ailleurs étendue « aux élèves des lycées professionnels », a ajouté la cheffe du gouvernement. Le Parlement a pour sa part définitivement adopté le 12 juin une proposition de loi. Pour mieux informer les jeunes sur le financement du permis de conduire.
Elisabeth Borne a donc promis de se voir « très attentive sur le niveau demandé » pour obtenir le permis de conduire. D’ailleurs, le gouvernement est « en train de renforcer les attestations de sécurité routière pour en faire des sortes de pré-codes », a-t-elle ajouté.
Le permis de conduire retiré aux personnes consommant des stupéfiants
Lors d’une récente conférence de presse donnée à la suite d’un Comité interministériel de la sécurité routière (CISR), le gouvernement français a annoncé une série de nouvelles mesures. Et certaines concernent le permis de conduire.
En effet, Élisabeth Borne veut « rendre obligatoire » et « automatique » la suspension du permis de conduire. En cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants. Elle a donc précisé que les conducteurs ayant pris le volant et en même temps consommé de la drogue sont responsables « d’un accident sur cinq » en France.
Cette nouvelle règle s’inscrit donc dans une volonté du gouvernement de lutter contre tous les comportements irresponsables en voiture. Elle souhaite donc être « intraitable » sur le sujet et « sanctionner plus sévèrement les conduites addictives ».
De son côté, Gérald Darmanin, a précisé que huit points se voudront désormais supprimés. Contre six actuellement, en cas de conduite sous stupéfiants ou sous une grosse dose d’alcool. Une loi à suivre de très près…