Les préservatifs dans le commerce ne sont pas tous sûrs. Une étude menée par 60 Millions de consommateurs alerte sur certains d'entre eux.
Il existe plusieurs marques de préservatifs sur le marché. Pourtant, comme le détaille 60 Millions de consommateurs, certaines marques ne sont pas idéales.
Les préservatifs comme moyen de lutte contre les maladies
Depuis plusieurs années, le préservatif permet de se protéger du VIH, mais aussi des IST ou encore des hépatites. D’ailleurs, il est l’un des plus anciens moyens de contraception.
Les premières traces de protection du pénis remontent à l’an 6000, chez les Égyptiens. Si son usage a traversé les siècles, l’apparition du VIH l’a remis au goût du jour comme rempart efficace contre la transmission du virus et autres maladies sexuellement transmissibles.
Le préservatif interne, dit « préservatif féminin », quant à lui, trouve ses premières traces dans l’Antiquité. Dès le XVIᵉ siècle, il est une véritable alternative au préservatif masculin.
Il est l’unique moyen de prévention des IST entièrement contrôlé par les femmes. D’ailleurs, on estime que plusieurs dizaines de millions de préservatifs masculins sont vendus chaque année dans la grande distribution, mais pas seulement.
En effet, les préservatifs sont également disponibles dans les pharmacies. Sans compter ceux qui sont distribués gratuitement par les pouvoirs publics et les associations de lutte contre le VIH sida et les IST.
D’ailleurs, sachez que différents modèles de préservatifs sont disponibles, que ce soient dans les pharmacies, les grandes surfaces, les distributeurs de rue ou sur le web.
Une fiabilité plus ou moins prouvée
Pour s’adapter aux besoins de chacun, les fabricants de préservatifs ont donc sorti une gamme très large. Longueur, largeur, épaisseur… Il en existe plusieurs modèles.
Mais alors, comment bien le choisir ? Pour cela, il se veut recommandé de regarder son emballage. En effet, la première chose à faire se dit de vérifier que la date de péremption ne se dit pas dépassée et que le logo “NF” ou “CE” est bien présent, gage de qualité du produit.
Difficile aussi de savoir quel modèle privilégier. C’est la raison pour laquelle 60 Millions de consommateurs a décidé de mener un essai, visant à tester 18 modèles de préservatifs masculins.
Si les résultats se veulent plutôt rassurants, il y a quand même « quelques trous dans la raquette », détaillent nos confrères. En effet, certains préservatifs ne sont pas aussi performants qu’ils en ont l’air.
À commencer par la non-conformité des dimensions. Deux modèles de préservatifs « ultrafins » sont en réalité aussi épais que les modèles « fins ». Mais il s’agit de la moins grave des irrégularités recensées, car les résultats des tests de résistance sont plus problématiques encore.
En effet, les différents préservatifs ont fait l’objet de tests d’éclatement et de rupture, avant et après un passage en étuve, pour les modèles en latex. Cela a donc permis d’évaluer la stabilité dans le temps.
Des préservatifs pas tous logés à la même ancienne
Contact de Manix, Invisible de Soft, Classique de Pharmactiv et Sortez couverts, présentent donc des défauts, note 60 Millions de consommateurs. Et ce n’est pas tout.
Les résultats du test ont montré que les préservatifs marqués NF de la sélection ne sortent pas tous en tête. « Hasard d’échantillonnage ou impact d’un mauvais stockage ? Quoi qu’il en soit, il serait bon que les procédés de vérification qui assurent la qualité de ces dispositifs soient plus fiables« , déclare l’organisme.
L’étude a prouvé que les préservatifs sans latex sont donc plus efficaces, mais deux fois plus chers. Comme le précise l’étude, « ils sont souvent bien plus chers. Rarement moins de 1 € pièce par boîte de dix, contre environ 50 centimes pour les préservatifs standards en moyenne ».
Cependant, méfiance ! Certains d’entre eux présentent des perforations. L’une d’elles, déclarée « dangereuse », a fait l’objet « d’un retrait/rappel », conclut 60 Millions de consommateurs.