21 militants de Greenpeace interpellés dans la centrale de Tricastin. Plus de 40 militants avaient pénétré dans la centrale de Tricastin, dans la Drôme vers 5 heures. Leur objectif était de pointer du doigt toutes les failles de sécurité dans la production d’énergie nucléaire.
Ils ont pu déployer deux banderoles au niveau des réacteurs 1 et 3 :
– Tricastin : accident nucléaire
– François Hollande : président de la catastrophe ?
Le mot de Greenpeace :
Le choix de la transition énergétique passe par la fermeture de plus de réacteurs
Le débat nationale sur la transition énergique se termine jeudi. Si François Hollande veut tenir sa promesse de réduire la part du nucléaire à 50% d’ici 2025, cela passe par la fermeture d’au moins 10 réacteurs d’ici 2017 et 20 réacteurs d’ici 2020.
La transition énergétique ne pourra se faire sans la fermeture de plus de centrales nucléaires que l’unique Fessenheim. La prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires, prônée par EDF, n’est pas une option : elle mobiliserait des capitaux indispensables pour la transition. Même si cela déplaît aux industriels du nucléaire, François Hollande va devoir faire preuve d’autorité en faisant un choix : annoncer la fermeture de Tricastinet d’autres centrales dans la foulée.
#coucou @fhollande serez-vous le président de la catastrophe ? #action #tricastin #DNTE pic.twitter.com/2BdA7gjnEc
— Greenpeace France (@greenpeacefr) July 15, 2013