Les protections hygiéniques sont-elles sans danger pour la santé ? 60 Millions de consommateurs révèle les dessous de ses produits !
Indispensables aux femmes chaque mois, les protections hygiéniques sont un bien de consommation courante. Mais se valent-elles toutes ? Voici la réponse…
Un phénomène mensuel qui sort peu à peu des clichés
La Nature étant ainsi faite, la majorité des femmes ont leurs menstruations chaque mois. Écoulement sanguin permettant d’éliminer l’endomètre en cas de non-ovulation, ce phénomène se répète en moyenne tous les 28 jours.
La durée de celui-ci peut varier chez chaque personne. Certaines femmes auront ainsi leurs règles durant 3 ou 4 jours. Tandis que d’autres pourront les avoir durant une semaine entière.
Longtemps restées taboues dans la société, les menstruations ont mis du temps à ne plus être considérées comme honteuses. Voire non hygiénique !
Cependant, ce phénomène tend aujourd’hui à sortir des clichés et des préjugés. La question des protections hygiéniques s’est même imposée dans le débat public.
En effet, face à l’inflation et à la crise, de nombreuses femmes ont du mal chaque mois à s’acheter des protections intimes. On appelle cela la précarité menstruelle.
En France, entre 1,7 million de femmes n’auraient pas les moyens de se procurer régulièrement des protections périodiques. Voilà pourquoi en 2021, le gouvernement a ainsi décidé de réagir.
Des protections périodiques gratuites ont été distribuées dans les résidences universitaires. Ainsi que dans les services de santé universitaires (SSU). Objectif visé : 1 500 points de distribution accessibles. Et une gratuité complète de ses produits de première nécessité.
Car les protections hygiéniques sont bien un produit de consommation courante. Aussi nécessaire que le savon ou le shampoing. Voilà pourquoi la plupart des distributeurs les ont incluses dans leurs paniers anti-inflation. Cependant, se valent-elles toutes ?
Protections hygiéniques : lesquelles choisir ?
Selon 60 Millions de consommateurs, la réponse est non. Tampons, serviettes, cups… Aujourd’hui, l’offre du marché en matière de protections hygiéniques est large. Néanmoins, il faut ouvrir l’œil. Car ces produits peuvent aussi nuire à la santé…
Le célèbre magazine a donc tenté d’y voir plus clair. Pour cela, il a passé au crible 24 protections hygiéniques. Et le verdict décevant est tombé. Car seulement sept obtiennent une note supérieure à 13/20.
La raison est simple : « 70 % des échantillons testés étaient contaminés. Et ce par une ou plusieurs substances indésirables », explique 60 Millions de consommateurs.
« Les marques multiplient les effets d’annonce. Sans chlore, sans parfum, sans allergènes. Mais garantissent-elles une meilleure composition et de bonnes performances ? », s’interroge le magazine.
De nombreuses protections hygiéniques contiennent en effet des produits chimiques. Comme du glyphosate, des dioxines, des composés organiques halogénés absorbables (AOX). Mais aussi des allergènes, des phtalates, du triclosan ou des métaux lourds.
Tout cela est loin d’être rassurant. Heureusement, certaines marques tirent bien leur épingle du jeu. C’est le cas des serviettes Always 100 % organic cotton. Mais aussi les U Nature Hypoallergéniques ultra-minces. Ainsi que les serviettes Nana Pure Sensitive.
Du côté des tampons, les bons points reviennent aux Petites Choses, Doulys , Siempre, Carrefour Soft et Tampax. Mais dans le lot, il y a aussi des mauvais élèves.
Du côté des serviettes, les protections hygiéniques à éviter sont ainsi Carrefour soft et Eco+. Pour les tampons, passez donc votre chemin face aux marques Nett et Tadam.