Dès janvier prochain, il risque d'y avoir de nombreux changements à prévoir au sujet des allocations chômage !
L’année prochaine, les bénéficiaires des allocations chômage vont surement devoir faire face à des changements. En effet, il y a quatre points très importants à retenir à ce sujet. Voici tout ce qu’il faut savoir.
Une bonne nouvelle pour certains bénéficiaires
Comme le révèlent nos confrères du média Ouest France, les conditions d’ouverture des droits vont enfin s’assouplir. Pour toucher les allocations chômage, il va falloir travailler cinq à six mois pour certains allocataires dès janvier prochain.
C’est une nouvelle mesure qui est présente sur les nouvelles règles du régime décidées dernier entre le patronat et certains syndicats (CFDT, CFTC). Olivier Guivarch de la CFDT a d’ailleurs donné des infos à ce sujet.
Il a expliqué : « On a obtenu des avancées. Et sans accord, le gouvernement reprendrait la main pour réduire les droits des demandeurs d’emploi« . Avant de préciser les bénéficiaires qui auront droit aux allocations chômage après seulement cinq mois d’activité.
L’homme a révélé au média : « Il s’agit des personnes se retrouvant pour la première fois au chômage et des saisonniers. Cela va profiter à plusieurs dizaines de milliers de personnes« . Une bonne nouvelle pour ces derniers donc.
En revanche, les autres devront toujours avoir une durée d’activité minimum de six mois. La CGT estime qu’il ne s’agit pas d’une bonne chose. Denis Gravouil regrette cette condition. C’est pour cette raison que l’organisme ne souhaite pas signer l’accord.
De nouvelles règles pour les allocations chômage
L’homme a aussi indiqué à Ouest France : « Il a imposé qu’il n’y aurait pas de nouvelles dépenses sans que des économies équivalentes soient trouvées. Tout cela en ponctionnant douze milliards sur quatre ans pour financer France Travail ».
Ainsi, certains allocataires pourront ouvrir leur droit aux allocations chômage plus tôt que les autres. Nos confrères ont rappelé qu’il s’agissait d’une décision qui remonte à fin 2021.
« Le gouvernement décide alors de prendre en compte les périodes d’inactivité entre deux contrats dans le calcul, ce qui diminue l’allocation pour certains bénéficiaires », indique Ouest France.
De son côté, Olivier Guivarch a précisé : « L’accord revoit à la baisse le pourcentage de jours d’inactivité pris en compte. Il passe de 75 % à 70 %. On espérait mieux, mais c’est un progrès ».
Les allocations chômage vont donc pouvoir augmenter « de quelques euros par jour ». En revanche, c’est une mesure qui ne satisfait pas vraiment Denis Gravouil. Ce dernier aurait aimé plus pour les bénéficiaires de cette aide.
Des économies pour le patronat
Par la suite, sachez que l’allocation va désormais se verser sur trente jours. Et ce, même si le mois en compte 31. Cela permettrait donc de permettre au gouvernement de faire une économie de 950 millions d’euros sur quatre ans.
Olivier Guivarch a déclaré à Ouest France : « Les jours manquants (cinq par an) seraient indemnisés quand les allocataires arrivent en fin de droits ». Mais ce n’est pas tout.
L’homme a aussi expliqué sur les allocations chômage : « Mais ça n’empêchera pas certains demandeurs d’emploi, déjà en situation financière délicate, de perdre en janvier une journée d’allocation, soit une trentaine d’euros en moyenne ».
Pour finir, sachez que les intermittents vont voir les règles se durcir. Ouest France a révélé : « Les syndicats ont obtenu le statu quo. Par ailleurs, les ex-cadres ne subiraient plus la dégressivité des allocations à partir de 55 ans (aujourd’hui, ils doivent attendre 57 ans pour en être exemptés) ».
Une chose est sûre, ces mesures ne font pas vraiment l’unanimité. Sauf pour les allocataires qui pourront toucher les allocations chômage après cinq mois d’activité. Affaire à suivre donc !