Pôle Emploi va changer son mode de fonctionnement en 2024 ! Dans quelques jours, l'organisme imposera des conditions aux bénéficiaires.
C’est chose actée, dès 2024, Pôle Emploi s’appellera France Travail. Ce changement de nom implique de nouvelles règles pour les bénéficiaires.
Pôle Emploi change de nom
Dans quelques mois, Pôle Emploi change d’appellation et devient France Travail. L’objectif du gouvernement se veut de simplifier les démarches et d’assurer le plein emploi.
En effet, à compter du 1ᵉʳ janvier 2024, tout va basculer. Au-delà du changement de nom, c’est toute une restructuration des institutions autour de la recherche d’emploi et des demandeurs d’emploi que le gouvernement va réaliser.
Ainsi, le nouveau Pôle Emploi a donc pour objectif d’améliorer le plein emploi en France. France Travail souhaite faire perdurer la baisse du nombre de chômeurs sur le territoire.
Le but premier de France Travail va donc viser à améliorer le système actuel d’aide à l’insertion professionnelle et au retour à l’emploi. Il cherche donc à étendre les compétences de Pôle Emploi en réunissant différents acteurs de l’emploi comme l’État, les collectivités territoriales et les partenaires sociaux.
Si vous êtes au chômage, que vous cherchez un nouvel emploi, alors France Travail va vous venir en aide. Le dispositif doit donc permettre l’inscription systématique et accélérée des demandeurs d’emploi et des personnes qui cherchent à se rediriger.
Des coïncidences avec Pôle Emploi
Les personnes inscrites à France Travail vont ainsi poser un diagnostic de leur situation professionnelle. Ce dernier se voudra établi en premier lieu pour faire le point sur leur parcours professionnel, leurs formations, etc.
Ensuite, un contrat d’engagement pour les demandeurs d’emploi va être passé avec le nouveau Pôle Emploi. Ceux qui bénéficient de l’allocation chômage et de services d’accompagnement vont signer un contrat d’engagements réciproques unique.
Ce dernier se verra donc signé en fonction de leur parcours professionnel. En cas de violation ou de non-respect de ce contrat, une sanction comme la suspension des droits aux indemnités chômage de façon temporaire pourra se voir appliquée.
Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) seront donc, eux aussi, concernés par les transformations de France Travail. En effet, des activités obligatoires de 15 à 20 heures par semaine seront obligatoires.
Selon un communiqué du ministère du Travail, des heures de travaux seront à effectuer. Jusqu’à présent, les allocations chômage étaient calculées en multipliant le nombre de jours travaillés par une allocation quotidienne, basée sur les revenus passés et la durée de cotisation.
Avec les nouvelles règles, les indemnités seront calculées sur la base de 30 jours par mois. Et ce, y compris les mois ayant moins ou plus de 30 jours.
Des nouvelles mesures à prendre en compte
Cette mesure réduit de 5 à 6 le nombre de jours indemnisés par an et se verra discutée jusqu’au 30 juin. Les jours économisés serviront ainsi à prolonger la période d’indemnisation pour les bénéficiaires du nouveau Pôle Emploi, France Travail arrivant en fin de droits.
Ainsi, les bénéficiaires recevront des revenus pendant plus de deux ans, comparativement à 22 mois pour ceux âgés entre 53 et 54 ans. Et 18 mois pour les chômeurs plus jeunes.
D’après le média La Semaine de Castres, cette mesure vise principalement les demandeurs d’emploi de plus de 55 ans. Ils représenteraient environ 400 000 personnes touchées, sans compter les nouvelles mesures mises en place depuis septembre 2023.
Le gouvernement souhaite ainsi encourager les entreprises à renforcer leur employabilité afin d’atteindre le plein emploi d’ici 2027. Un souhait formulé par Emmanuel Macron.
Ainsi, la durée minimale d’activité nécessaire pour bénéficier de l’assurance chômage se verra réduite de 6 à 5 mois pour les nouveaux entrants sur le marché du travail. Logiquement, la durée minimale d’indemnisation sera également alignée sur 5 mois et les contrôles se verront renforcés.