Il y a de plus en plus de fraudes sociales. Alors La CAF développe un nouveau système pour surveiller les fraudeurs !
L’année 2024 promet d’être plus dure contre les fraudeurs ! La CAF développe une toute nouvelle stratégie qui a pour but de surveiller les fraudeurs !
La fraude sociale coûte cher
Pour en venir en aide aux ménages les plus modestes, l’Etat a mis en place des aides de la CAF. Il y en a bon nombre qui permettent de subvenir aux besoins d’autrui.
Comme l’aide personnalisée au logement (APL), l’allocation adulte handicapé (AAH). Ou encore le revenu de solidarité active (RSA). Pour les toucher, il faut respecter des conditions. Comme un revenu en dessous d’un certain seuil par exemple.
Mais pour le Président, ces aides sont généreusement distribuées. Il affirme que certains Français seraient bien trop paresseux ! « Beaucoup de travailleurs disent : « vous nous demandez des efforts mais il y a des gens qui travaillent jamais. »
Avant d’ajouter : « Ils ont la même vie et ils auront le minimum vieillesse. » D’autres ménages profitent injustement des aides de la CAF. Il y a eu 48 692 fraudes en 2022. Une hausse de 11,6% sur un an Alors l’Etat a décidé de lutter contre la fraude sociale.
Gabriel Attal veut mettre fin à ce fléau !« Pour toucher le minimum vieillesse. Ou les allocs familiales, il faut donc passer six mois en France, pour toucher les APL, il faut passer huit mois en France, pour toucher le RSA, il faut passer neuf mois en France ».
Le ministre des Comptes publics ajoute ainsi qu’il n’y aura plus de « prestation sociale à condition de résidence sur le territoire français ne pourra être versée sur un compte étranger hors d’Europe à compter du 1ᵉʳ juillet prochain. »
« Les pays membres de l’Espace européen, ainsi que la Suisse, Andorre, Monaco, Saint-Marin et le Vatican ». Emmanuel Macron demande aussi à ce que les allocataires de la CAF fassent entre 15 à 20 heures d’activité qui permet l’insertion.
Un nouveau système pour surveiller les fraudeurs
Le présent termine ainsi : « C’est pour ça qu’il faut très vite engager pour aller chercher celles et ceux qui sont au RSA. Et, donc les aider à revenir vers l’emploi et les responsabiliser. Il faut des droits et devoirs renforcés pour les bénéficiaires du RSA».
Chaque semaine, la presse relate de nombreux cas de fraude sociale. En 2022, il y a eu un record de fraudes. Les dommages se chiffrent à plusieurs millions d’euros. Alors la CAF a donc décidé d’agir !
Elle souhaite déployer un nouveau système pour surveiller les fraudeurs. Le but est de lutter contre ces pratiques illicites pour les bénéficiaires de la prime d’activité, du RSA et des APL.
L’organisme va donc mettre en place un système de surveillance auprès des allocataires. Cela permettra de vérifier que les aides sont bel et bien accordées aux personnes qui doivent en bénéficier.
Mais alors la question se pose, comment la CAF procède-t-elle pour remonter jusqu’aux fraudeurs ? Elle utilise tout simplement les contrôles automatisés et sur pièce. Mais ce sont surtout les contrôles sur terrain qui sont les plus importants.
Ils sont donc réservés aux allocataires qui suscitent le plus de doutes auprès de la CAF. Mais les agents doivent tout de même respecter la vie privée des allocataires qui subissent le contrôle.
Mais ce système ne fait pas l’unanimité ! Nombreuses sont les assos qui le dénoncent. Et pour cause ! Ils accusent ce dispositif d’handicaper les personnes les plus vulnérables. Pourtant, son but est justement d’aider les personnes les plus précaires.