Chaque mois, la CAF accorde des millions d'euros d'aides aux allocataires. Pourtant, l'une d'elles, n'est pas réclamée par les Français.
APL, prime d’activité, AAH… Chaque mois, des dizaines d’aides sont proposées aux allocataires de la CAF pour les aider à soutenir leurs dépenses. Pourtant, l’une d’elles n’est pas suffisamment réclamée.
Des aides de la CAF pour 2024
Les allocations de la CAF ne désemplissent pas pour 2024. En effet, plus que jamais, l’organisme se tient à leur disposition pour les accompagner en ces temps de crise.
Concernant les parents ave enfants, l’organisme de l’État se plie en quatre pour accompagner ceux qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts. C’est la raison pour laquelle les prestations sociales sont nombreuses.
Ces dernières visent ainsi à soutenir les familles ayant au moins deux enfants à charge. Le montant de l’allocation dépend ainsi du nombre d’enfants dans la famille.
Les Français peuvent donc, par exemple, bénéficier du revenu de solidarité active, mais pas seulement. En effet, le RSA est une prestation destinée à garantir un revenu minimum aux personnes et familles en situation de précarité.
L’organisme propose donc également plusieurs types d’aides au logement, telles que l’aide personnalisée au logement (APL). Maisa aussi l’allocation de logement familiale (ALF).
L’allocation de logement sociale (ALS) fait aussi partie des aides accessibles aux familles. Ces aides visent à réduire le montant du loyer ou de l’emprunt immobilier pour les bénéficiaires.
Des aides repensées en 2024
En 2024, les différentes aides de la CAF sont revalorisées. En effet, avec l’inflation, le gouvernement a décidé de faire une fleur aux Français.
Ainsi, pour faire face à l’inflation, les principales aides sociales de la CAF se veulent revalorisées. À commencer par le RSA, qui depuis le 1ᵉʳ avril 2023, a vu son montant mensuel de base passer à 607,75 euros pour une personne seule.
Ce dernier est donc de 911,62 euros pour un couple sans enfant ou un parent isolé avec un enfant. À partir du 1ᵉʳ avril 2024, ces montants devraient augmenter respectivement à 636,92 euros et 955,37 euros par mois.
Si les aides sociales sont nombreuses, certaines d’entre elles passent aux oubliettes. En effet, l’AAH par exemple, se définit comme une aide qui ne se veut pas assez réclamée par les Français.
L’AAH, grande oubliée des allocataires Français
En France, près de la moitié des foyers ne bénéficient pas des aides de la CAF auxquelles ils ont droit. Et ce, simplement parce qu’ils ne les sollicitent pas.
Cette lacune peut s’expliquer par la complexité des procédures ou par un manque persistant d’information. Ce phénomène de non-recours entraîne une sous-utilisation de plusieurs milliards d’euros dans les finances publiques.
Les raisons de ce non-recours aux aides de la CAF sont multiples. Surtout en période de crise où ces soutiens financiers pourraient considérablement améliorer le niveau de vie des Français éligibles.
La stigmatisation sociale peut ainsi expliquer la réticence de certains bénéficiaires potentiels, qui redoutent de divulguer leur recours aux aides de la CAF. D’ailleurs, l’AAH et l’AEEH font partie des oubliés des Français.
En effet, l’Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé (AEEH) se veut l’aide la moins touchée, avec un taux de non-recours atteignant 85 %. Malgré les avantages financiers significatifs, près de 300 000 parents éligibles ne bénéficient pas de cette aide.
D’autres aides, comme le Revenu de Solidarité Active (RSA) et la Prime d’Activité, sont également sous-utilisées, avec 34 % des bénéficiaires potentiels ne réclamant pas cette dernière. C’est aussi le cas du complémentaire Santé Solidaire.
Cette aide, destinée aux personnes aux ressources modestes, se veut négligée par 48 % des personnes éligibles. Enfin, l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), dispose d’un taux de non-recours dépassant les 60 %.