Indemnité carburant de 100 euros supprimée en 2024

L'indemnité carburant est une aide qui permet aux Français de bénéficier de 100 euros pour faire le plein. Une aide qui va s'arrêter.

Depuis l’année dernière, l’indemnité carburant permet aux Français de toucher une prime pour faire le plein, crise économique oblige. Cependant, ce coup de pouce pourrait prochainement disparaître.

L’indemnité carburant, un coup de pouce utile

C’est l’une des réformes du gouvernement qui avait énormément plus aux Français. Fin 2022, Emmanuel Macron avait mis en place l’indemnité carburant pour les Français.

Compte tenu de l’inflation et du pouvoir d’achat des ménages en berne, de nombreux Français ont eu du mal à subvenir à leurs besoins. En plus, ces derniers ont aussi fait face à l’envolée des prix de carburants.

Désormais, les tarifs à la pompe frôlent la barre des 2 euros le litre en moyenne. Dans un contexte tendu, Emmanuel Macron a décidé de déployer une nouvelle aide au carburant.

Lors d’une interview à RTL le 24 septembre 2023, le Chef de l’État a promis une nouvelle indemnité pour les travailleurs. Comme l’a rapporté Actu.fr, cette aide financière s’est élevée à 100 euros par voiture et par an.

Au cours de l’interview, le président de la République avait donc annoncé la mise en place d’une nouvelle aide au carburant. Celle-ci sera lancée pour continuer à « accompagner les Français qui travaillent ».

L’exécutif avait ainsi précisé qu’il ne s’agissait pas d’un chèque, mais d’un mécanisme « limité aux travailleurs ». Cette mesure était en réalité la nouvelle version de l’aide qui remplace la ristourne à la pompe de l’année 2022.

Une aide qui se prolonge en 2024

La nouvelle indemnité se voulait ainsi semblable à celle déployée au début de l’année 2023. Et cette dernière était de « 100 euros par voiture et par an ».

D’après Emmanuel Macron, la mesure cible avant tout les ménages qui en auront le plus besoin. Il a donc précisé que le nouveau mécanisme ne dépassera pas les cinq premiers déciles de revenus.

En d’autres termes, l’aide vise donc les 50 % des ménages les plus modestes. Selon les données de l’Insee de 2019, les revenus des bénéficiaires ne devraient donc pas dépasser 20 850 euros par an.

Ainsi, si vos revenus annuels sont en dessous, vous pourrez bénéficier de cette aide. L’année dernière, 10 millions de ménages ont pu profiter de la précédente indemnité carburant.

Le gouvernement a développé une enveloppe totale d’un milliard d’euros. Cependant, seuls 7 millions de bénéficiaires ont demandé cette aide.

L’année dernière, ce dispositif concernait ainsi tous ceux qui possédaient un véhicule à moteur, les véhicules électriques. Mais aussi les 2 roues.

Une prime carburant reconduite en 2024 ?

En 2022, la prime carburant a fait l’objet d’une introduction pour assister ceux qui utilisent leur véhicule pour se rendre au travail à faire face aux coûts croissants du carburant. Cependant, fin septembre, Bruno Le Maire a fait une annonce qui en a décontenancé plus d’un.

En effet, le ministre a donc précisé que l’aide de 100 euros ne serait pas versée en janvier. Ce dernier a précisé que l’aide a été conçue spécifiquement pour contrer les augmentations des prix du carburant en période de flambée.

« C’est un dispositif de protection lorsque les prix du carburant explosent », a-t-il souligné sur BFM. Le site du ministère de l’Économie a ajouté que : « suite aux annonces du président de la République le 24 septembre 2023, une indemnité carburant travailleur pourra être versée en 2024 si le prix du carburant devait dépasser un seuil d’alerte ».

Bien que le seuil précis pour déclencher cette mesure n’ait donc pas atteint, Bruno Le Maire a laissé entendre que la barre des « 1,95 ou 1,96 euro du litre » d’essence pourrait être le plafond qui déclenchera le versement de cette indemnité. Et ce n’est pas tout.

« La dernière fois, on l’a mise en place quand les carburants ont atteint 1,95 euro. Ça me paraît être un seuil raisonnable », a-t-il expliqué. Le gouvernement envisage ainsi de distribuer la prime carburant « au moment où les gens nous disent qu’ils ne peuvent plus aller travailler ».