Le mois de mars n'épargne personne. D'ailleurs, une nouvelle alerte météo va avoir lieu à cause du phénomène La Niña.
Le phénomène El Niño, observé en décembre, se poursuit. Au mois de mars, une nouvelle alerte météo baptisée La Nina laisse présager un des températures glaciales.
El Niño, une alerte météo inquiétante
Jamais un début d’année n’aura été aussi doux dans l’hexagone. Les prévisions alarmantes annoncent que El Niño, phénomène météorologique majeur, a culminé en décembre pour devenir l’un des cinq plus puissants jamais enregistrés.
Une information diffusée par l’Organisation météorologique mondiale, une branche de l’ONU. Cette organisation prédit des températures au-dessus de la normale entre mars et mai sur les terres émergées.
Avec des répercussions potentiellement dévastatrices. L’OMM souligne que des températures élevées sont prévues dans presque toutes les régions terrestres au cours des prochains mois.
Et bien que l’El Niño s’affaiblisse progressivement, il continuera donc à influencer le climat mondial. Cela va donc venir exacerber les effets du réchauffement climatique causé par les activités humaines.
Ce phénomène naturel, caractérisé par un réchauffement étendu des eaux du Pacifique tropical, se manifeste donc tous les deux à sept ans. Il dure généralement entre neuf et douze mois.
Des perturbations atmosphériques notables
Cette alerte météo vient ainsi perturber la circulation atmosphérique à l’échelle mondiale. Ce qui provoque ainsi des changements climatiques significatifs à travers la planète.
L’OMM a souligné qu’El Niño survient dans un contexte de changement climatique induit par l’homme. D’après BFMTV, il se veut estimé qu’il existe environ 60 % de chances que El Niño persiste entre mars et mai.
Avec une probabilité de 80 % pour des conditions neutres (ni El Niño ni La Niña) entre avril et juin. Chaque mois depuis juin 2023 a enregistré un nouveau record de température.
L’année 2023 a ainsi été l’année la plus chaude jamais enregistrée sur le territoire. Cette tendance se veut largement attribuée aux émissions de gaz à effet de serre, avec l’El Niño qui vient agir comme un catalyseur supplémentaire.
L’actuel épisode d’El Niño, qui s’est développé en juin 2023, a atteint son apogée entre novembre et janvier. Avec des températures océaniques dépassant de manière significative les normales.
L’OMM a donc averti que bien que l’apparition de La Niña qui a tendance à refroidir les températures, soit possible plus tard dans l’année. Cependant, les probabilités restent incertaines.
Tout savoir sur La Niña
L’année 2023 a été une année où il a fait le plus chaud sur Terre, mais alors, qu’en sera-t-il de cette année ? D’après une récente alerte météo, l’année 2024 semble suivre le même chemin, voire s’aggraver.
En février seulement, les températures moyennes mondiales ont dépassé de 2 degrés les normales de l’ère pré-industrielle pendant quatre jours consécutifs. En plus des gaz à effet de serre, le phénomène El Niño contribue également à cette situation.
Ce phénomène a ainsi exercé une forte influence sur les températures à la surface de la Terre. « Chaque mois depuis juin 2023 a établi un nouveau record mensuel de température, et 2023 a été de loin l’année la plus chaude jamais enregistrée », a expliqué Celeste Saulo, secrétaire générale de l’OMM.
Après avoir atteint son pic en décembre, El Niño va céder sa place à La Niña. Elle se veut ainsi caractérisée par une baisse significative des températures dans l’est de l’océan Pacifique.
Les vents et courants renforcés à l’ouest de l’océan Pacifique vont entraîner un refroidissement de la surface de l’eau. Avec le déclin de l’El Niño, les températures de l’océan Pacifique diminuent progressivement, ouvrant la voie à une possible transition vers La Niña cet été, selon les experts.
Les prévisions suggèrent que ce phénomène pourrait entraîner des différences de température allant jusqu’à -1,5 degré. Et ce, par rapport à la moyenne pré-industrielle, avec des conditions similaires à celles de 1998.