Les conditions de l'AAH changent en 2024. Il y a de nouvelles règles à connaître pour éviter toutes les mauvaises surprises !
L’AAH est une aide non négligeable pour les personnes en situation de handicap. La CAF la verse en fonction de critères bien spécifiques. Oui, mais voilà, il y a du changement en 2024 ! Voici toutes les choses à savoir pour continuer de la recevoir tous les mois.
L’AAH, une aide bien généreuse
L’AAH est une aide généreuse pour toutes les personnes en situation de handicap. Elle leur permet d’avoir un petit plus pour assouvir leurs besoins. Mais elle est très sélective. Car elle est attribuée sous réserve de respecter des conditions.
Par exemple, l’Etat impose au bénéficiaire de résider sur le territoire français. Ce dernier doit aussi avoir plus de 20 ans, sauf dans des cas particuliers où l’âge minimum est de 16 ans. Il doit aussi présenter un taux d’incapacité d’au moins 80%.
En réalité, ce degré d’incapacité doit être compris entre 50 % et 79 %. Si vous avez un taux de 50 à 79 %, vous devez connaître une restriction substantielle et durable d’accès à un emploi.
C’est la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), qui reconnaît ce droit. Ainsi, un médecin de la santé de la CDAPH ou de la sécurité sociale évalue votre maladie.
Si elle est invalidante, alors cette aide peut venir en complément de vos indemnités journalières de Sécurité sociale. Sachez que l’AAH n’est pas imposable. C’est donc la CAF ou la MSA qui la versent, sous réserve de conditions.
Plusieurs maladies sont éligibles à cette aide. Comme le cancer, l’autisme, le diabète, la sclérose en plaques. Il en est de même pour les troubles de la santé mentale. Ou encore les maladies du cœur par exemple…
Sachez que l’AAH peut se voir cumulée avec le RSA, avec un âge minimum de 25 ans. Il y a aussi d’autres aides comme la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) et l’Allocation de Soutien Familial (ASF) qui se cumulent.
Mais alors la question se pose, comment se calcule le montant de l’AAH ? Réponse ci-dessous.
Des changements à venir pour les bénéficiaires
Le montant de l’AAH se calcule en fonction des ressources de l’année fiscale N-2. Oui, mais voilà, le demandeur ne doit pas avoir de revenu d’activité pro.
L’AAH peut nécessiter la présentation d’un certificat médical attestant du handicap. Si tel est le cas, il faut l’envoyer à la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).
Mais attention ! Car vous pouvez recevoir une notification de refus de dossier. Cela signifie que la demande est rejetée. Mais les allocataires peuvent toujours faire appel auprès de la CDAPH.
Depuis la déconjugalisation de l‘AAH, il y a du changement. En effet, les revenus de l’adulte handicapé sont pris en compte pour le calcul de l’aide. Depuis, 1,2 million de personnes peuvent bénéficier d’une hausse du montant de l’alloc’.
Et ce n’est pas tout ! Car il y a aussi eu une autre réforme avec une hausse de 4,6 % depuis le 1ᵉʳ avril. Il s’agit d’une grande première, qui dépasse ainsi les 1 000 euros.
C’est donc une très bonne nouvelle pour tous les bénéficiaires à taux plein qui touchaient 971,37 euros. Désormais, l’AAH atteint 1 016 euros. Un changement de taille qui fait une grande différence pour les ménages concernés.
Surtout en cette période d’inflation, où cette hausse est la bienvenue. Sachez que le premier versement avec cette revalorisation aura lieu le 6 mai prochain. Dans moins d’un moins, vous constaterez donc cette hausse évidente.