Encore plus de vacances pour tous les salariés en France grâce à cette nouveauté

Bonne nouvelle pour les salariés ! Une nouvelle règle dans le Code du travail va faire grimper le salaire de millions de personnes en France.

Les salariés sont de plus en plus nombreux à faire connaître leurs revendications. Il y a ceux qui militent pour le bien-être au travail et ceux qui réclament des augmentations de salaire.

Des salariés soucieux de leur bien-être au travail

Le bien-être en entreprise est un mot que les salariés entendent de plus en plus. Dans un paysage professionnel français de 2024 marqué par des défis économiques, géostratégiques, climatiques et technologiques, la santé mentale des travailleurs se dit en péril.

Une étude menée par Qualisocial, en collaboration avec IPSOS, a récemment révélé une crise d’engagement et de bien-être au travail. L’enquête, basée sur les réponses de 3 000 employés français, souligne une détérioration alarmante de l’état d’esprit des travailleurs.

Les résultats de l’étude sont préoccupants, car 53 % des employés se sentent désengagés. Et 67 % se rendent au travail sans motivation.

Seule la moitié des salariés se considèrent en bonne santé. Parmi eux, 40 % expriment une insatisfaction générale envers leur vie en entreprise.

Ces chiffres témoignent d’un malaise profond dans le monde du travail français. Ils indiquent ainsi une urgence à repenser les conditions de travail et le bien-être des employés.

Depuis plusieurs années, la Qualité de Vie et les Conditions de Travail (QVCT) se révèlent être des facteurs cruciaux pour les salariés. Bien que 88 % des employés jugent ces aspects prioritaires ou importants, moins de la moitié estiment que leur employeur en tient compte.

La QVCT, un enjeu dans les entreprises

Cette déconnexion entre les attentes des salariés et les actions des employeurs nécessite donc une prise de conscience. Mais aussi une adaptation des organisations.

Camy Puech, président-fondateur de Qualisocial, souligne que la santé au travail est désormais perçue non plus comme un simple droit, mais comme un besoin essentiel. Les organisations doivent intégrer la santé et le bien-être au cœur de leur stratégie.

Et ce, pour bénéficier d’une main-d’œuvre engagée et en bonne santé. Une démarche QVCT efficace peut entraîner une augmentation significative du nombre d’employés satisfaits de leur vie professionnelle et personnelle.

L’amélioration des conditions de travail des salariés n’est pas uniquement la responsabilité de l’employeur. En effet, elle résulte d’un effort collectif où chaque contribution est précieuse.

Il y a quelques mois, la Cour de cassation a rendu plusieurs arrêts pour aligner le droit français sur le droit européen. Notamment concernant le cumul des congés payés durant les arrêts maladie.

Les salariés et le Code du travail

Jusqu’à présent, le Code du travail français ne permettait pas aux salariés d’acquérir des congés payés pendant un arrêt de travail pour maladie ou accident d’origine non professionnelle. En septembre 2023, la Cour de cassation a écarté ces dispositions.

Ces décisions ont soulevé de nombreuses questions et inquiétudes chez les employeurs. Ils craignaient surtout une augmentation des jours de congé dus à leurs salariés.

Ce flou juridique a nécessité une intervention législative, désormais réalisée avec la loi du 22 avril 2024, entrée en vigueur le 24 avril. Cette loi inscrit dans le Code du travail le principe selon lequel tout arrêt maladie, quelle qu’en soit l’origine ouvre droit à des congés payés.

Les périodes de suspension du contrat pour accident ou maladie sont ainsi assimilées à du temps de travail effectif pour déterminer les droits à congés des salariés. Y compris pour les travailleurs temporaires en mission d’intérim.

Cependant, la loi fixe une limite pour les arrêts liés à un accident ou une maladie non professionnels. Dans ce cas, le salarié acquiert 2 jours ouvrables de congés par mois (au lieu de 2,5 jours en temps normal), avec une limite de 24 jours par an ou par période de référence.

En cas d’arrêt pour accident du travail ou maladie professionnelle, le salarié continue d’acquérir 2,5 jours ouvrables par mois. Soit 30 jours par période de référence.

La loi impose ainsi à l’employeur d’informer le salarié, dans le mois suivant la reprise du travail. Et aussi du nombre de jours de congés dont il dispose et de la date limite pour les prendre. Cela pourra se faire via la fiche de paie.