Nouveau venu en France, ce supermarché affilié au groupe carrefour fait de plus en plus de concurrence à Lidl ou Aldi.
En temps d’inflation, les magasins discount tirent formidablement bien leur jeu. C’est le cas de Lidl ou encore Action. Mais ces enseignes pourraient se retrouver menacer par un concurrent sérieux.
Un marché du discount en pleine croissance
La hausse du coût de la vie n’a pas que des désavantages. Car si les factures augmentent de toutes parts en ces temps d’inflation, la concurrence entre les enseignes fait aussi rage.
En effet, les adresses discount semblent pousser comme des champignons. C’était déjà le cas de Lidl et Aldi, implantées depuis des années en France. Mais de nouveaux venus ont peu à peu aussi séduit les Français.
Comme Action qui est aujourd’hui l’enseigne discount préférée de ceux-ci. Mais aussi Tedi qui fait une belle percée sur le sol Hexagonal.
Toutes ces enseignes visent une chose : redonner du pouvoir d’achat aux consommateurs. Et le succès qu’elles rencontrent montre que l’offre répond bien à la demande.
Leur politique de petits prix plait au plus grand nombre. Et fait même tache d’huile. Car face à cette concurrence de prix bas, les autres enseignes s’y mettent aussi.
C’est le cas par exemple de Leclerc qui avec sa marque Éco+ tente de marcher sur les platebandes de Lidl. Au point que cette concurrence entre les deux marques se fait parfois à en dehors des allées de supermarchés, et davantage sur un terrain médiatique !
Face à ce marché en pleine croissance du discount, d’autres se lancent aussi dans l’aventure. C’est le cas de Carrefour qui a, lui aussi, décidé de se tailler sa part.
Le géant de la distribution s’est lancé à son tour dans le marché depuis 2012. La firme a ouvert ainsi plusieurs magasins sous le nom de « Supeco ».
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Une enseigne qui fait de l’ombre à Lidl, Aldi ou Netto
À mi-chemin entre un Netto et un Lidl, cette enseigne séduit de plus en plus de clients avides de trouver des bonnes adresses pour faire des économies.
Globalement, il s’agit d’un modèle hybride, entre le supermarché traditionnel et « le cash & carry » qui associe des prix bas avec des produits de qualité.
Cette marque, lancée tout d’abord en Espagne par le groupe Carrefour, est encore peu visible dans le paysage Hexagonal.
Mais elle gagne cependant de plus en plus de part de marché depuis 2019, date de son implantation en France. « C’est un format complémentaire à ceux déjà existants chez Carrefour », expliquait, en 2021, Louise Machenaud, directrice des fonctions support de l’enseigne.
Supeco commence en effet à trouver son public. Notamment auprès de sa nouvelle cible « chouchou » que sont les étudiants. La marque s’engage ainsi à leur faire profiter de 10% de réduction sur les courses sur présentation de la carte d’étudiant.
Ces derniers sont aussi invités à réaliser un plein de courses pour 5 jours à moins de 20 euros. À ce prix, même Lidl aura du mal à suivre…
Pour le moment, Supeco plait surtout à l’étranger. C’est par ailleurs en Espagne que le concept semble marcher le plus fort. À tel point qu’Alexandre Bompard, PDG du groupe Carrefour, veut y viser l’implantation de 200 magasins à horizon 2026.
Pour la France, le PDG mise sur un nouveau contrat avec ses franchisés pour relancer l’intérêt des consommateurs pour Supeco. Et ce, pour permettre à cette enseigne encore jeune de se faire enfin un nom aux côtés des mastodontes Allemands, Lidl ou Aldi.
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