Le Livret A gagne du terrain en France. D'ailleurs, au le second trimestre s'annonce glorieux pour tous les épargnants sur le territoire.
Le Livret A continue de grimper comme épargne coup de cœur des Français. D’ailleurs, les seconds résultats du second semestre confirment sa toute puissance.
Pourquoi opter pour un Livret A ?
Sur tout le territoire, le Livret A reste un choix privilégié pour les épargnants français. Même face à la concurrence du Livret d’Épargne Populaire (LEP), grâce à son rendement attractif.
Selon la Banque de France, plus de huit Français sur dix possèdent un Livret A. Ce produit d’épargne est apprécié pour son taux d’intérêt attractif et son plafond élevé et il permet de générer des intérêts significatifs en fin d’année.
En période d’inflation, le Livret A se voit donc perçu comme une option sécuritaire pour protéger son argent. Et malgré une inflation réduite à 2,9 % selon l’INSEE, le Livret A offre un taux de rendement de 3 %, ce qui reste très attractif pour les épargnants.
Ce taux se veut ainsi fixé jusqu’en janvier 2025, comme annoncé par Bruno Le Maire. Il offre ainsi sécurité et stabilité aux 55 millions de détenteurs de Livret A.
Cette décision, effective depuis le 1ᵉʳ août 2023, a donc suscité des débats. La Banque de France prévoit une inflation moyenne de 2,5 % pour 2024.
Le Livret A se veut apprécié pour sa simplicité d’utilisation, car il permet des dépôts et des retraits sans frais. Il se veut donc crucial de respecter la règle stricte d’un seul Livret A par personne.
Une épargne intéressante, mais des sanctions à prévoir
Depuis début 2024, les institutions financières doivent effectuer un contrôle anti-doublons lors de l’ouverture d’un Livret réglementé. Et ce, pour éviter la multi-possession de cette épargne.
En cas de non-Respect, les contrevenants disposent de deux mois pour se conformer à cette règle. Ils doivent donc clôturer les comptes supplémentaires.
En cas de non-respect, des sanctions sont prévues. La première est une amende équivalente à 2 % du solde du deuxième Livret A, avec un minimum de 50 euros, pouvant atteindre un maximum de 459 euros.
Bien que cette sanction puisse sembler modeste, l’ouverture d’un deuxième Livret est devenue difficile. Et ce, en raison des contrôles stricts effectués par les banques.
Même si ses intérêts se disent entièrement défiscalisés, le livret A est souvent critiqué pour son faible rendement. Surtout comparé à d’autres placements plus rémunérateurs.
Pour la plupart des Français, ce dernier se voit perçu par les épargnants comme un placement de trésorerie. Car les sommes y sont disponibles à tout moment.
La faible rémunération du livret A s’explique par son taux d’intérêt ajusté régulièrement en fonction de l’inflation. En principe, une hausse de l’inflation entraîne une augmentation du taux, et inversement.
Le livret A conserve ses lettres de noblesse au second trimestre
Récemment, avec un taux d’inflation élevé dépassant le taux d’intérêt du livret A, le rendement réel net se voulait négatif. Autrement dit, le livret ne compensait pas suffisamment la perte de valeur de l’épargne due à l’inflation.
L’année dernière, l’inflation atteignait près de 5 % selon l’Insee, alors que le taux du livret A restait fixé à 3 % par an. Ce gel du taux se prolongera jusqu’au 1ᵉʳ février 2025, suite à une décision gouvernementale.
Ainsi, le taux de ce dernier ne changera pas le 1ᵉʳ août 2024. Il restera ainsi à 3 % par an, contrairement à d’autres placements comme le livret d’épargne populaire, dont le taux sera ajusté cet été.
Cependant, cette stagnation du taux d’intérêt se veut une bonne nouvelle pour les 56 millions de détenteurs de livrets A en France. Depuis quelques mois, l’inflation est passée sous la barre des 3 %.
Par exemple, en avril, les prix à la consommation n’augmentaient de seulement de 2,2 % sur un an, selon l’Insee. Cela signifie que le taux du livret offre désormais un rendement réel net positif pour la première fois depuis des années.
Ce ralentissement de l’inflation devrait se poursuivre au second semestre. Avec des taux prévus bien en dessous des 3 % et les intérêts du livret A continueront donc à rapporter plus que l’inflation ne coûte, au moins jusqu’au 1ᵉʳ février 2025.