La CAF octroie chaque mois les APL. Mais, si vous souhaitez en bénéficier, vous ne devez pas dépasser un certain montant de votre loyer.
Les APL permettent aux Français de financer une partie de leur loyer chaque mois. Mais, pour en bénéficier, ce dernier ne doit pas dépasser un certain montant.
L’APL, une aide versée chaque mois par la CAF
En France, l’aide personnalisée au logement (APL) offre un soutien significatif, que vous soyez étudiant ou salarié. Chaque mois, la Caf verse cette aide pour vous aider à couvrir vos frais de loyer.
Pour en bénéficier, vous devez remplir certains critères. Tout d’abord, votre logement doit être votre résidence principale, c’est-à-dire que vous devez y vivre au moins huit mois par an, et votre nom doit figurer sur le bail.
De plus, vos revenus doivent se voir inférieurs au plafond fixé par la CAF chaque année. Vous ne devez avoir aucun lien de parenté avec votre bailleur, et aucun membre de votre foyer fiscal ne doit être assujetti à l’impôt sur la fortune immobilière.
Les colocataires peuvent également être éligibles à des aides spécifiques. De plus, pour bénéficier de l’APL en France, par exemple, votre logement doit être couvert par une convention entre le propriétaire bailleur et l’État.
C’est eux qui fixent les conditions telles que l’évolution du loyer et la durée du bail. Malgré l’existence de nombreuses aides au logement, un grand nombre de personnes n’en bénéficient pas.
En effet, seulement une personne sur trois en profite, selon l’Observatoire des non-recours aux droits et services de l’université Grenoble-Alpes. Selon une récente étude, seulement 28 % des étudiants en font la demande en ligne sur le site de la CAF.
Une aide peu réclamée
Malgré les difficultés croissantes à trouver un logement, l’APL reste une aide importante. Ce manque à gagner s’explique en grande partie par un manque d’information, selon la DRESS, qui estime que 40 % des non-recours sont dus à ce facteur.
Le gouvernement cherche donc à remédier à cette situation par tous les moyens, pour que davantage de personnes bénéficient des aides au logement auxquelles elles ont droit. Cependant, l’APL telle qu’elle est actuellement connue pourrait disparaître.
La crise du logement affecte non seulement les primo-accédants, mais aussi les locataires. Ces derniers se retrouvent dans une position difficile.
Bien que les taux d’intérêt aient diminué, ils restent encore élevés, ce qui rend l’accession à la propriété difficile pour de nombreux locataires. Parallèlement, les listes d’attente pour louer un logement ne cessent de s’allonger.
Les aides au logement, telles que les APL, sont au cœur des préoccupations. Car elles coûtaient 15,4 milliards d’euros en 2022. Bien que ce chiffre soit en baisse pour la sixième année consécutive, le nombre de bénéficiaires diminue également.
Ces aides profitent à 5,5 millions de ménages, représentant en moyenne 219 euros par mois et par ménage. Selon l’association CLCV, elle vise principalement les ménages modestes.
Le montant du loyer influe sur l’APL ?
Les conditions de revenus pour l’APL varient selon la composition du foyer. Pour une personne seule sans enfants à charge, le seuil est de 5 186 euros. Tandis que pour un couple sans enfant, il est de 7 430 euros.
Les demandeurs doivent ainsi faire leur demande en ligne ou auprès de la CAF de leur département. Une simulation en ligne est disponible pour estimer le montant de l’APL. Ce dernier dépend des revenus, du montant du loyer et des autres aides perçues.
En effet, le montant du loyer se veut une autre condition pour l’obtention de l’APL. Les plafonds de loyer, fixés par la CAF, varient selon la composition du ménage et la zone de résidence.
Par exemple, en 2024, une personne célibataire sans enfant a un plafond de 319,30 euros en Zone 1, 278,28 euros en Zone 2. Et 260,82 euros en Zone 3. Pour les couples, le plafond est de 385,09 euros en Zone 1. 340,62 euros en Zone 2 et 316,17 euros en Zone 3.
Pour un célibataire ou un couple avec un enfant à charge, le plafond est de 435,24 euros en Zone 1, 383,28 euros en Zone 2 et 354,51 euros en Zone 3. Chaque enfant supplémentaire augmente le seuil de 63,15 euros en Zone 1, 55,79 euros en Zone 2 et 50,81 euros en Zone 3.
La Zone 1 comprend les départements d’Île-de-France. La Zone 2 regroupe les agglomérations de plus de 100 000 habitants et la Corse, tandis que le reste du territoire français est classé en Zone 3.