La CAF apporte de bonnes nouvelles aux Français. En effet, le RSA fait partie des aides revalorisées et une autre bonne nouvelle arrive...
Le revenu de solidarité active (RSA) est une aide essentielle en France. Chaque mois, elle garantit aux Français un revenu minimum mensuel à de nombreux citoyens, d’ailleurs, les personnes isolées sont mises en avant par le gouvernement.
Le RSA soumis à condition
Le RSA se dit soumis à des conditions d’éligibilité. Face à l’inflation et à l’augmentation du coût de la vie, le barème d’attribution a fait l’objet d’une hausse. Il vise à compléter les revenus des personnes travaillant à temps partiel.
Mais aussi à assurer un revenu minimal en période d’inactivité. Le RSA, versé par la Caisse d’Allocations familiales (CAF) ou la MSA, dépend des ressources et de la composition du foyer et est recalculé tous les trois mois.
Depuis le 10 octobre dernier, une nouvelle loi impose aux bénéficiaires de consacrer 15 à 20 heures par semaine à des activités. Elles sont censées favoriser leur insertion professionnelle.
Pour être éligible, il faut avoir 25 ans ou plus, résider en France de manière stable. Mais aussi ne pas dépasser une certaine limite de revenus.
Le montant du RSA varie en fonction des aides au logement et de la situation de logement du bénéficiaire. Par exemple, pour une femme enceinte seule, le montant est de 816,33 euros par mois, et après la naissance du bébé, il passe à 953,56 euros.
De plus, sachez que la nationalité n’est pas un critère exclusif. Certains ressortissants de l’Espace économique européen, les Suisses et les étrangers en situation régulière depuis cinq ans peuvent également bénéficier du RSA.
Comment calculer son montant
Pour calculer le montant du RSA, la CAF prend en compte les revenus du bénéficiaire. Et ce, y compris ceux d’une activité professionnelle éventuelle, les indemnités chômage, maladie, et les revenus mobiliers et du patrimoine.
Depuis 2023, plusieurs départements français testent de nouvelles modalités d’accompagnement des bénéficiaires du RSA. Avec une généralisation prévue pour 2025.
Chaque allocataire va donc devoir s’inscrire à France Travail avant le 1ᵉʳ janvier 2025. Et ainsi signer un contrat d’engagement comprenant un plan d’actions pour assurer leur insertion sociale et professionnelle.
Le RSA joue donc un rôle crucial en garantissant un revenu minimal et en favorisant l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires. Avec des modifications récentes visant à mieux adapter cette aide aux besoins actuels.
Désormais, les bénéficiaires doivent déclarer leurs ressources tous les trois mois. Ce qui peut entraîner des ajustements du montant perçu.
Bonne nouvelle concernant le RSA
Vous ne le saviez peut-être pas, mais sachez que le RSA peut également se cumuler avec d’autres allocations. Comme les aides au logement telles que l’APL, l’ALF ou l’ALS.
Depuis le 5 février 2024, certains allocataires de la CAF ont pu recevoir un versement de 607 euros. Ce dernier vise ainsi à soutenir les Français en difficulté et à simplifier l’accès aux aides sociales.
En 2024, l’introduction du montant net social sur les fiches de paie vise à simplifier le processus. Et aussi à lutter contre le non-recours aux aides sociales.
De plus, l’expérimentation du versement à la source, prévue pour l’automne 2024. Cela vise donc à automatiser le versement des aides, y compris le RSA, permettant ainsi à certains bénéficiaires de recevoir leurs allocations sans démarches supplémentaires.
En avril 2024, les prestations sociales versées par la CAF, y compris le RSA, ont fait l’objet d’une belle revalorisation de 4,6 %. Le montant moyen du RSA pour un couple sans enfants est désormais de 953,57 euros, augmentant avec le nombre d’enfants à charge.