Si vous êtes étudiants et que vous envisagez une rentrée universitaire à la rentrée 2024, cette mauvaise nouvelle va vous impacter.
Les étudiants sont prévenus : la rentrée 2024 leur coûtera plus cher. En effet, il se peut que les frais d’inscription à l’université soient revus à la hausse.
Les étudiants face à la suppression du contrat pro
Depuis juillet 2020, le gouvernement français a introduit une aide financière destinée à encourager l’embauche d’alternants en contrat de professionnalisation. Cela a été fait en réponse aux défis posés par la pandémie de COVID-19.
Le contrat de professionnalisation est un dispositif d’alternance permettant d’acquérir une qualification professionnelle et de favoriser l’insertion. Ou la réinsertion professionnelle, comme expliqué par le service public sur son site Internet.
Initialement fixée à un maximum de 6 000 euros par alternant, cette aide varie selon la durée et le type de contrat. Son objectif premier était de soulager financièrement les entreprises accueillant de jeunes travailleurs en contrat de professionnalisation.
Il facilite ainsi leur intégration dans divers secteurs et renforçant l’économie locale. Cependant, un projet de décret envisage de supprimer cette aide dès le début du mois de mai 2024.
Ce dernier limite ainsi les subventions aux contrats de professionnalisation des étudiants jusqu’à la fin de l’année. Cette décision vise à réduire le déficit public, qui a atteint 5,5 % du PIB, comme indiqué dans le document du ministre du Travail aux partenaires sociaux.
Les petites et moyennes entreprises (PME) se disent donc particulièrement concernées par cette mesure. En effet, elles dépendent fortement de ces aides pour recruter des alternants en contrat de professionnalisation.
Des nouveautés pour 2024
Cette décision suscite des inquiétudes parmi les entreprises, notamment exprimées par la Confédération des PME. Elle souligne l’importance de ces formations en alternance pour l’économie.
À ce jour, cette suppression d’aide ne concerne donc pas les contrats d’apprentissage, qui bénéficient du même dispositif. En 2023, selon les données du ministère du Travail, 115 994 contrats de professionnalisation ont fait l’objet d’une signature pour les étudiants.
Cependant, les nouvelles signatures ont diminué en 2024 par rapport à l’année précédente. Avec ce projet de décret, l’objectif est de mettre fin à l’aide aux employeurs de salariés en contrat de professionnalisation à partir du 1ᵉʳ mai 2024.
D’ailleurs, à partir de la rentrée universitaire 2024, les frais d’inscription vont augmenter après cinq années de gel. Une information révélée sur le site Service Public.
Désormais, ces frais se verront donc indexés sur l’indice national des prix à la consommation hors tabac de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Lui-même basé sur l’année civile précédente.
Les étudiants impactés par l’augmentation des frais d’inscription
Cette indexation sera annuelle, avec l’indice de janvier 2023 comme référence pour la prochaine rentrée. Ainsi, les frais d’inscription pour divers niveaux d’études augmentent légèrement.
Les étudiants en licence devront payer 175 euros, soit une augmentation de 5 euros par rapport aux années précédentes. Ceux qui sont en Master vont devoir s’acquitter de la somme de 250 euros, soit une augmentation de 7 euros.
Les étudiants en Doctorat devront quant à eux, payer 391 euros, ce qui représente une augmentation de 11 euros. Ceux qui disposent d’un diplôme d’ingénieur vont devoir payer 618 euros, sauf pour certains programmes spécifiques débutés après le 1ᵉʳ septembre 2018.
Sachez que les étudiants préparant plusieurs diplômes peuvent bénéficier de frais réduits après une première inscription à taux plein. De même, en plus des frais d’inscription, chaque étudiant doit s’acquitter de la CVEC, fixée à 103 euros.
Les étudiants boursiers, quel que soit leur échelon, restent exonérés des frais d’inscription. Ces ajustements visent à refléter l’évolution des coûts de la vie tout en maintenant l’accessibilité financière à l’éducation pour tous les étudiants.