Une personne qui vit seule et qui a le droit au RSA touche une certaine somme d'argent par mois. Et c'est loin d'être ce que vous imaginez.
Le RSA fait partie des aides sociales versées par la CAF chaque mois aux Français. D’ailleurs, une personne célibataire peut espérer toucher une grosse somme chaque mois.
Le RSA fait partie des minimas sociaux revalorisés
En réponse à l’inflation, les ménages français ont bénéficié d’une augmentation des aides financières. C’est le cas du RSA, distribué par la CAF.
Cette augmentation améliore ainsi les revenus de millions de foyers. Par exemple, le Revenu de Solidarité Active (RSA) a été revalorisé de 4,6 %, passant de 607,75 euros à 635,71 euros pour une personne seule sans enfant.
Soit une augmentation de 27,96 euros. La Prime d’Activité, touchée par des millions d’actifs, a également augmenté de 4,6 %, passant de 595,20 euros à 622,63 euros.
Les bénéficiaires de l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) ont aussi vu leur allocation atteindre 1 016,05 euros. Ce qui leur garantit ainsi un minimum vital.
Les aides financières destinées aux familles ont aussi été revalorisées. Avec la base mensuelle de calcul des Allocations Familiales (BMAF) fixée à 466,44 euros.
Cette revalorisation affecte donc de manière positive le montant des allocations familiales, de la prime de naissance. De l’allocation de soutien familial et de la prime d’adoption.
L’attribution de certaines aides en proie au changement
La CAF se lance dans une numérisation accrue, inspirée par les déclarations d’impôts en ligne. Ce nouveau système permettra de préremplir les formulaires de demande de RSA et de Prime d’Activité.
Ils intègreront ainsi automatiquement les informations de revenus des bénéficiaires pour réduire les erreurs. Cette automatisation vise à simplifier les démarches, répondant aux plaintes sur leur complexité actuelle.
Le déploiement initial commencera ainsi en octobre dans cinq départements. Les Alpes-Maritimes, l’Aube, l’Hérault, les Pyrénées-Atlantiques, et la Vendée.
Cette phase de test se veut ainsi cruciale pour évaluer l’efficacité du système avant une adoption nationale prévue pour mars 2025. Les habitants de ces régions pourront tester le dispositif et fournir des retours essentiels.
La CAF espère ainsi que cette phase pilote permettra d’ajuster les derniers détails avant un lancement à grande échelle. Elle vise donc à diminuer le « non-recours » aux aides sociales et à réduire les fraudes et erreurs de versement.
Cependant, les utilisateurs devront ainsi vérifier et confirmer les informations avant de soumettre leurs demandes. Et les travailleurs indépendants ne bénéficieront pas de ce pré-remplissage.
Le RSA pour une personne seule
À la fin de 2022, 2,1 millions de personnes bénéficiaient du RSA. Pour être éligible, plusieurs critères doivent être remplis, et ces derniers ont été modifiés par les récentes réformes.
À l’avenir, chaque bénéficiaire devra s’inscrire à France Travail et signer un contrat d’engagement incluant un plan d’actions. Ce dernier définit ses objectifs d’insertion sociale et professionnelle.
Pour bénéficier du RSA, les revenus ne doivent pas dépasser un certain plafond. Ce minimum social prend en compte presque tous les types de revenus : salaires, allocations chômage, indemnités maladie, revenus mobiliers, revenus du patrimoine.
Mais aussi les autres prestations familiales. Les droits au RSA sont réévalués trimestriellement pour tenir compte des variations de revenus.
Le montant du RSA constitue donc une aide cruciale. Depuis le 1ᵉʳ avril 2024, le montant mensuel forfaitaire est de 635,71 euros pour une personne seule sans enfant à charge.
Ce montant peut atteindre 816,33 euros pour une femme enceinte seule et 953,56 euros après la naissance de l’enfant. Le RSA se veut ainsi ajusté en fonction de l’aide au logement perçue, avec un forfait logement variable selon le nombre de personnes dans le foyer.