La rentrée scolaire approche et les parents vont bientôt recevoir l'ARS. Cependant, méfiance, car une taxe s'y cache...
Chaque année, les parents attendent avec grande hâte de toucher l’Allocation de rentrée scolaire. Cependant, cette année, ces derniers devront s’acquitter d’une taxe…
L’Allocation de rentrée scolaire très attendue par les parents
À moins d’un mois de la rentrée scolaire, l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) sera versée le 20 août pour les bénéficiaires de France métropolitaine. Alors que les enfants profitent encore des vacances estivales, les parents commencent déjà à préparer la rentrée.
Une période souvent coûteuse pour beaucoup. Entre cartables, calculatrices, et autres fournitures scolaires, les dépenses peuvent vite s’accumuler, surtout pour les familles avec plusieurs enfants scolarisés.
Pour rappel, l’ARS, également appelée prime de rentrée, se veut traditionnellement versée en août, juste avant la reprise des classes. Pour la France et les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique, le versement aura lieu le 20 août prochain.
En revanche, pour La Réunion et Mayotte, où la rentrée scolaire est fixée respectivement au 19 août et au 26 août, l’ARS a déjà été versé le 6 août. Ces dates sont choisies pour permettre aux familles de couvrir les frais liés à la rentrée scolaire.
Tels que l’achat de fournitures, de vêtements, et d’autres nécessités. Cette année, l’ARS bénéficie d’une revalorisation de 4,6 % par rapport à 2023.
Malgré un ralentissement de l’inflation, cette augmentation est un véritable soulagement pour les foyers en cette période particulièrement chargée en dépenses. À l’exception de Mayotte, le montant de l’allocation varie selon l’âge de l’enfant.
Une aide qui est la bienvenue
En France, l’ARS est de 416,40 € pour un enfant de 6 à 10 ans, 439,38 € pour un enfant de 11 à 14 ans. L’aide passe à 454,60 € pour un adolescent de 15 à 18 ans.
À Mayotte, les montants sont les suivants : 418,49 € pour un enfant en école primaire. 441,58 € pour un collégien et 456,88 € pour un lycéen 3 millions de bénéficiaires.
Comme chaque année, l’ARS se verra donc versé à trois millions de familles, en fonction de leur quotient familial. Cette prime se veut ainsi destinée aux allocataires de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou de la Mutualité Sociale Agricole (MSA).
Pour être éligible, certaines conditions de ressources doivent donc se voir respectées. Il ne faut pas dépasser 27 141 euros pour un enfant, 33 404 euros pour deux enfants, 39 667 euros pour trois enfants.
Et enfin, 45 930 euros pour quatre enfants ou plus. L’aide se veut ainsi calculée sur les revenus nets imposables de l’année 2022 et dans la plupart des cas, l’ARS se voit versé automatiquement par la CAF ou la MSA.
Une taxe pour la rentrée scolaire ?
La rentrée scolaire, toujours synonyme de fortes émotions, réserve cette année une nouvelle surprise moins agréable. En effet, une nouvelle taxe pourrait bien alourdir la facture des parents, provoquant stress et mécontentement.
En effet, désormais, les parents qui arrivent en retard pour récupérer leurs enfants aux centres de loisirs pourraient se voir infliger une taxe retard. Adoptée en plein été, cette décision a suscité de vives réactions parmi les parents.
Dans certaines villes comme Toulouse, cette amende peut atteindre 30 euros. Elle vise ainsi à sanctionner les parents ne respectant pas les horaires de fermeture des centres.
Les municipalités justifient cette mesure en expliquant que les retards occasionnent des coûts supplémentaires. Notamment pour le paiement des animateurs qui doivent rester au-delà de leurs heures de travail.
Les partisans de la taxe estiment qu’elle pourrait réduire le stress des équipes d’animation et encourager les parents à être plus ponctuels. Cependant, beaucoup craignent que cette nouvelle taxe n’affecte de manière disproportionnée les familles les plus vulnérables.
François Piquemal, député LFI de Haute-Garonne, souligne que ce sont souvent les personnes aux emplois précaires. Avec des horaires décalés ou vivant loin des écoles, qui risquent d’être les plus touchées.
Déjà en difficulté financière, ces familles pourraient voir leur situation se détériorer davantage. Les associations de parents d’élèves partagent cette inquiétude, car cette mesure risque d’aggraver les inégalités sociales. Cela rend cette rentrée scolaire difficile pour les parents.