Livret A: tout savoir sur la rémunération en septembre pour tous les Français

Qu'il s'agisse du Livret A ou bien du LEP, voici la rémunération attendue par les Français à la fin de ce mois de septembre 2024.

Le Livret A, épargne favorite des Français depuis plusieurs années, continue de séduire. Mais alors, quel sera son taux à la fin du mois de septembre ?

Une épargne en sécurité avec le Livret A

Bruno Le Maire a récemment annoncé avec enthousiasme que le taux du Livret A resterait inchangé. Comme le LDDS et le LEP, le Livret A a pour objectif de favoriser l’épargne des ménages modestes.

Produit d’épargne sécurisé, à taux fixe, il est garanti par la Banque de France, même en cas de faillite bancaire. Avec 58 millions de détenteurs en France, le Livret A reste très prisé.

Son plafond élevé permet donc de constituer une épargne conséquente, tout en offrant des intérêts non imposables. Ce qui en fait une option financière attrayante.

Bien que moins rémunérateur que le LEP, le Livret A a su résister aux variations économiques, y compris à l’inflation. Son taux a ainsi grimpé de 0,5 % en février 2022 à 3 % en février 2023, une augmentation notable en réponse à la montée des prix.

Malgré une inflation récemment supérieure à ce taux, le maintien du taux à 3 % jusqu’en février 2025 se veut donc être une bonne nouvelle pour les épargnants. En juillet, l’inflation sur un an est tombée à 2,3 %.

De bonnes nouvelles pour la fin d’année Le taux du Livret A continuera d’être avantageux. D’autant que les prévisions de MoneyVox annoncent une poursuite de la baisse de l’inflation au second semestre.

Une épargne qui tient ses promesses

Cela devrait donc permettre aux Français d’améliorer leur pouvoir d’achat. Avec ce rendement, leur épargne devrait fructifier, offrant un soulagement aux ménages modestes.

Pour ceux qui n’ont pas encore ouvert de Livret A, cela pourrait être une bonne idée de s’y mettre. Contrairement au LEP, aucune condition de revenu n’est exigée, ce qui le rend accessible à tous.

Les 58 millions de détenteurs profiteront ainsi d’un avantage financier grâce à la stabilisation de l’inflation. Toutefois, la fin du taux gelé à 3 % est prévue pour janvier 2025.

En 2024, le taux d’épargne des Français dépasse 17 %, d’après les dernières données de l’Insee. Cette tendance s’explique par la prudence des ménages face aux incertitudes politiques (comme l’absence de gouvernement) et économiques (notamment le rebond de l’inflation).

Bien que l’inflation se stabilise autour de 2 %, cette situation permet donc aux épargnants de bénéficier d’une rémunération intéressante sur leurs économies. Même pour des produits courants tels que le Livret A, le LDDS, et le Livret d’Épargne Populaire.

Pour ceux qui auraient manqué les dernières évolutions, le LEP rapporte 400 € d’intérêts pour un compte au maximum. Depuis le 1ᵉʳ août, le taux du LEP est passé de 5 % à 4 %, avec des intérêts nets d’impôts.

Le taux du Livret A annoncé pour la fin septembre

Ce livret, plafonné à 10 000 €, se dit ainsi accessible sous conditions de ressources. Il se voit donc contrôlé chaque année par la banque et les services fiscaux pour vérifier l’éligibilité.

Un LEP rempli peut donc rapporter jusqu’à 400 € par an, ce qui en fait un produit attractif. Quant au Livret A, il peut rapporter jusqu’à 677 € d’intérêts.

Le taux du Livret A et du LDDS est fixé à 3 % depuis plusieurs mois, bien qu’une baisse se dise attendue en février 2025. Le Livret A se voit plafonné à 22 590 €, ce qui permet de générer jusqu’à 677 € d’intérêts annuels.

Le LDDS, avec un plafond de 12 000 €, peut rapporter jusqu’à 360 € par an. Au total, en combinant les trois produits (Livret A, LDDS et LEP), il est possible d’obtenir jusqu’à 1 437 € d’intérêts pour un dépôt maximal de 44 590 €.

À noter que les intérêts se veulent donc calculés par quinzaine. Concernant l’assurance-vie, les rendements actuels sont souvent faibles ou impliquent des risques pour le capital.

Selon Cyril Blesson, associé du cabinet Pair Conseil, le choix entre le Livret A et l’assurance-vie dépend de l’âge de l’épargnant. Mais aussi de ses projets, et de son besoin d’accéder rapidement à ses fonds.