Présenté la semaine dernière, le nouvel iPhone 5S fait énormément parler de lui, notamment avec son Touch ID, se présentant comme une grande innovation technologique sur l’appareil. Il s’agit de ce lecteur d’empreintes digitales intégré au bouton Home, permettant ainsi de déverrouiller le terminal. Actuellement, cette technologie est largement décriée, entre autres par la CNIL allemande, qui interpelle sur le risque de voir son empreinte digitale «volée». En effet, rien ne garantit, outre une promesse orale de la firme, que le stockage de l’empreinte digitale soit assez sécurisé, ni encore que l’appareil soit réellement le seul détenant l’empreinte digitale en mémoire et que ce dernier ne l’enverra jamais sur le réseau.
D’après le commissaire allemand à la protection des données personnelles, Johannes Caspar, «les empreintes digitales ne devraient donc pas être une méthode d’authentification pour un appareil que vous utilisez quotidiennement, surtout si elles sont stockées dans un fichier». En rappel, Johannes Caspar est ce fervent défenseur de la protection des données personnelles qui a fait plier le géant américain Facebook en 2011, notamment pour l’intention de ce dernier d’intégrer une fonction de reconnaissances des visages. Celui-ci ne mâche pas ses mots, et considère que le fait d’utiliser des données aussi sensibles comme des empreintes pour déverrouiller un téléphone est tout simplement «mal avisé et stupide».
Même un chat peut déverouiller le 5S avec le Touch ID :
Ceci étant, il faut aussi savoir que des tests, comme celui mené par le site «TechCrunch», ont démontré que l’utilisateur peut également déverrouiller son iPhone avec le revers de la main, l’intérieur du poignet, voire même avec la patte d’un chat. En d’autres termes, l’utilisateur n’est donc pas finalement forcé d’utiliser ses propres empreintes digitales considérées comme «à risque», pour déverrouiller son iPhone 5S.
A savoir que l’iPhone 5S (tout comme l’iPhone 5C) sera commercialisé en France à partir du 20 septembre.