Un vétérinaire euthanasie un chien sans l'accord de son propriétaire

Le propriétaire d'un chien a découvert le pire. Il a appris que le vétérinaire de son animal l'avait euthanasié sans son accord !

C’est une terrible histoire qui a touché le propriétaire d’un chien. Alors que ce dernier avait disparu, il a finalement été euthanasié par un vétérinaire sans l’accord de son maître. Il a finalement découvert le pire.

La disparition de Gunner

Les animaux de compagnie sont très présents au sein de nombreux foyers. Et pour cause, ils apportent beaucoup d’amour et de réconfort au quotidien. La plupart du temps, leurs parents humains font tout leur possible pour leur rendre cette affection.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a une chose qui terrifie au plus au point les propriétaires. Il s’agit de la disparition de leurs animaux. En effet, ces derniers peuvent disparaître d’une seconde à l’autre.

Après une fuite, un vol, ou encore un moment d’égarement, un chien ou un chat peuvent se retrouver loin de leur foyer. C’est notamment ce qui est arrivé à Gunner, un labrador âgé de 12 ans.

Un jour, son propriétaire John Gilcrease a remarqué que son chien âgé avait disparu. Malheureusement, il n’a jamais pu retrouver son animal vivant puisqu’un vétérinaire a décidé de l’euthanasier sans lui demander son accord.

Les faits se sont déroulés le mardi 3 septembre. Le père de famille a remarqué que Gunner avait totalement disparu du jardin familial. Malgré de longues minutes à passer à le chercher, son propriétaire ne l’a pas trouvé.

Le chien euthanasié

Après la disparition de son chien, John Gilcrease a tout naturellement signalé sa disparition. Il s’est alors emparé des réseaux sociaux afin de poster son annonce. Il faut dire qu’il s’agit d’un moyen très efficace et souvent très rapide.

Le lendemain, après son alerte sur les réseaux sociaux, l’homme a alors reçu un message. Ce dernier indiquait que Gunner était au Linda McNatt Animal Care & Adoption Center. Il s’agit d’un refuge animalier qui se situe à Denton, au Texas.

En revanche, les lieux étaient fermés. Le propriétaire a donc dû attendre jusqu’au jeudi 5 septembre pour retrouver son labrador. Malheureusement, il a appris le pire. L’équipe du centre a trouvé Gunner à une vingtaine de kilomètres de son domicile.

John Gilcrease a également appris que le vétérinaire avec décidé d’euthanasier le chien. Un terrible choc pour le principal intéressé. Sur son compte TikTok, il a alors dénoncé cette terrible décision prise par le refuge animalier.

Il a déclaré : « Notre bébé à fourrure a été hâtivement et cruellement considéré comme jetable, sa vie a été négligemment interrompue par ceux qui étaient censés le protéger et s’en occuper ».

Une décision qui ne passe pas

Interrogé par le Denton Record-Chronicle, Dustin Sternbeck, porte-parole de la ville de Denton, s’est exprimé. Il a assuré que le chien avait subi une euthanasie en raison de son état de santé défaillant.

Selon lui, Gunner avait du mal à se déplacer. Et n’avait plus le contrôle de sa vessie. De plus, la ville de Denton a indiqué que les propriétaires avaient un délai maximum de 72 heures pour récupérer leur compagnon au refuge.

Et ce, avant que « l’animal ne devienne la propriété de l’Animal Services Center ». Une fois ce délai dépassé, le refuge peut choisir de placer l’animal à l’adoption. Ou de les euthanasier.

Le vétérinaire qui s’est occupé de Gunner a décidé de l’euthanasier. Le porte-parole de la ville a déclaré dans un communiqué : « Après avoir surveillé le chien pendant la nuit et le lendemain matin, le personnel, en consultation avec un vétérinaire agréé, a pris la décision difficile d’euthanasier Gunner« .

Et ce, « en raison de son état, conformément à la politique du refuge et à l’ordonnance de la ville ». De plus, le porte-parole a révélé que la puce électronique du chien contenait des « informations obsolètes ».

La villa a aussi révélé que Gunner avait reçu des médicaments, mais que son état ne s’était pas amélioré. John Gilcrease, quant à lui, a affirmé qu’il porterait plainte contre le refuge.