Ce modèle de voiture à éviter absolument c'est le plus volé en France en 2024

Ce modèle de voiture très prisé des Français est victime de son succès. En effet, les voleurs en ont fait leur terrain de chasse...

En France, le nombre de voitures est impressionnant. D’ailleurs, il y a un modèle très prisé par les Français, mais aussi les voleurs, qui n’hésitent pas à la voler...

Un objet indispensable dans sa voiture

Pour atteindre l’objectif de zéro décès sur les routes de l’Union européenne d’ici 2050, il est impératif d’accélérer la mise en œuvre de nouvelles mesures de sécurité routière. Le gouvernement compte d’ailleurs intensifier ces efforts dans les voitures.

En effet, depuis le 7 juillet 2024, une nouvelle réglementation européenne, la GSR2, est entrée en vigueur. Celle-ci impose que tous les nouveaux modèles de voitures homologués en Europe soient équipés d’un système de détection de la distraction et de la fatigue.

Selon les informations de BFMTV, ce système alertera le conducteur si son regard se voit détourné de la route. Et ce, pendant plus de 3,5 secondes à une vitesse supérieure à 50 km/h, ou plus de 6 secondes à une vitesse inférieure à 50 km/h.

Conformément au seuil de distraction maximal établi. Ce dispositif fonctionnera de jour comme de nuit, et améliorera les systèmes actuels de surveillance du conducteur (DMS), présents dans certains véhicules depuis 2022.

Les véhicules se verront donc ainsi équipés de caméras infrarouges capables de détecter des éléments. Comme la position de la tête et le clignement des yeux.

Si le conducteur montre des signes de distraction, un avertissement sera émis. En l’absence de réaction, ces alertes deviendront de plus en plus insistantes.

Des modèles appréciés par les voleurs

Si l’offre de voitures en France est grande, les voleurs ont leur préférence. Selon le Journal du Net, certains modèles se disent d’ailleurs très appréciés des voleurs.

Martin, un résident de Saint-Étienne, en a fait les frais. En seulement deux mois cet été, sa voiture a été dépouillée à deux reprises non loin de chez lui.

« La première fois, ma voiture n’avait plus de capot ni de phares. À peine réparée, on m’a volé le pare-chocs et les antibrouillards », a-t-il confié, abattu, au site Actu Saint-Étienne.

Malheureusement, son cas se veut loin d’être isolé. Dans les grandes villes françaises, de plus en plus de propriétaires subissent des vols similaires.

En effet, les malfaiteurs ne cherchent plus à dérober le véhicule entier. Mais ils se concentrent sur certaines pièces détachées, très prisées et revendues facilement sur le marché noir.

Les pièces les plus ciblées sont les optiques, les pare-chocs, les capots, ainsi que les rétroviseurs et les jantes. Faciles à démonter, elles permettent aux voleurs d’agir rapidement, souvent de nuit, sans attirer l’attention.

Selon le magazine AutoPlus, ce phénomène se veut en partie dû aux avancées technologiques des voitures modernes. De plus en plus connectées et difficiles à voler sans laisser de traces.

Des voitures appréciées des voleurs

Les voleurs ont donc ajusté leurs méthodes en ciblant des pièces détachées plus faciles à écouler. La Renault Clio figure parmi les modèles les plus touchés, pour trois raisons principales.

D’abord, c’est l’un des véhicules les plus vendus en France, ce qui facilite la revente des pièces. Ensuite, les pièces de la Clio se veulent particulièrement faciles à démonter, accélérant le travail des voleurs.

Enfin, la revente de ces pièces rapporte un joli pactole. Selon AutoPlus, deux phares de Clio peuvent valoir plus de 1 000 euros, un pare-chocs environ 500 euros et un capot 300 euros.

Ces pièces volées alimentent donc un marché parallèle bien organisé. Souvent à destination de l’étranger ou de garagistes peu scrupuleux, qui les utilisent pour proposer des réparations à moindre coût.

Face à cette recrudescence de vols, certaines précautions s’imposent. Il se veut conseillé de garer son véhicule dans des zones bien éclairées et fréquentées.

Certains propriétaires font graver leur numéro de châssis sur les pièces vulnérables comme le capot ou le pare-chocs. Et ce, afin de faciliter leur identification en cas de vol.

Cette tendance, qui prend de l’ampleur dans les zones urbaines, laisse de nombreux propriétaires démunis. Au-delà des pertes financières, c’est un sentiment d’insécurité qui s’installe.