Le chèque énergie est une aide qui permet aux Français de les aider à payer de lourdes factures. Mais alors, quand faut-il la réclamer ?
Le chèque énergie est destiné à couvrir divers besoins essentiels, tels que l’alimentation, l’éducation, la santé et le logement. Cette initiative gouvernementale revient en 2025, et voici quand il faut la réclamer.
Tout savoir sur le chèque énergie
En France, le chèque énergie aide à lutter contre la précarité en soutenant directement les dépenses énergétiques des foyers à revenus modestes. Il contribue ainsi à assurer un niveau de vie décent.
Les critères d’éligibilité dépendent donc de la composition du foyer et du revenu fiscal de référence. Avec des montants variant selon le nombre d’unités de consommation et les revenus annuels.
Contrairement à d’autres aides sociales, aucune démarche n’est requise pour recevoir le chèque énergie. L’administration fiscale identifie automatiquement les bénéficiaires et envoie le chèque par courrier aux familles concernées.
Au début de l’année, des discussions ont donc été menées concernant une éventuelle augmentation du montant de cette aide. Soutenue par des associations telles que la Fondation Abbé Pierre, la CLVC et la CFDT.
Le chèque énergie peut s’utiliser pour régler les factures d’énergie, financer des travaux de rénovation énergétique. Ou bien couvrir les charges de chauffage incluses dans la redevance.
Il se veut ainsi essentiel de respecter la date limite d’utilisation, fixée au 31 mars de chaque année. Cette année, les chèques énergie ont été envoyés progressivement à partir du 2 avril, selon les départements.
Une aide demandée par les Français
En général, aucune action ne se veut requise pour recevoir le chèque. En effet, ce dernier se voit attribué automatiquement aux ménages les plus modestes.
Toutefois, certains foyers éligibles pourraient ne pas l’avoir reçu. Dans ce cas, il se veut recommandé de vérifier la date d’envoi prévue pour votre département. Les premiers chèques ont fait l’objet d’un envoi le 2 avril.
Les derniers envois se voulaient programmés entre le 22 et le 25 avril. Si vous êtes parmi les derniers destinataires, restez attentif à votre boîte aux lettres
En effet, l’administration a mis en place un simulateur pour vérifier votre éligibilité, basé sur la situation de 2022. Même si le résultat est négatif, vos circonstances actuelles pourraient vous rendre éligible.
Cette année, l’identification des nouveaux bénéficiaires a été plus complexe en raison de la suppression de la taxe d’habitation. Elle se voulait auparavant utilisée avec le revenu fiscal de référence pour déterminer l’éligibilité.
Pour être éligible au chèque énergie, le revenu fiscal de référence du foyer ne doit pas dépasser 11 000 euros par unité de consommation. La valeur du chèque varie entre 48 et 277 euros, et il est indivisible et non remboursable.
Comment réclamer le chèque énergie en 2025
Pour 2024, ce sont les revenus de 2022, déclarés en 2023, qui se voulaient pris en compte. Si vous pensez être éligible, vous devez soumettre votre demande avant le 31 décembre prochain via le guichet de réclamation, ouvert depuis juillet.
« Ce guichet permet à toute personne n’ayant pas reçu le chèque 2024 d’en faire la demande, et à ceux ayant reçu le chèque 2024 automatiquement d’en demander une réévaluation sur la base de leur déclaration de revenus 2022 », indique le communiqué.
Pour effectuer votre demande, ayez à disposition votre téléphone portable, votre avis d’imposition de 2022, une pièce d’identité au format numérique. Ainsi qu’une facture ou une attestation de contrat d’énergie récente (moins de 3 mois) à votre nom et au format numérique.
Pour 2025, vous avez donc tout intérêt à vérifier si vous êtes éligible au chèque énergie, fait savoir MoneyVox. Il s’agit du revenu fiscal de référence (RFR) du foyer qui se voit pris en compte.
Pour recevoir le chèque énergie, le RFR doit être inférieur à 11 000 € pour une personne seule. Pour un couple sans enfant, la somme à ne pas dépasser est de 16 500 €.
Le montant à ne pas dépasser est de 19 800 € pour un couple avec enfant. Il ne doit pas dépasser 16 500 € pour une famille monoparentale avec 1 enfant.