Permis de conduire: ce qu’il faut absolument faire en cas de collision avec un cerf ou un sanglier

L’augmentation du nombre de cyclistes tués, avec plus de 2 000 décès en 2022, se veut particulièrement préoccupante. Contrairement aux autres usagers de la route, les cyclistes n’ont pas vu de baisse notable des décès au cours de la dernière décennie.

Principalement en raison d’un manque d’infrastructures adaptées et de comportements dangereux. Comme l’excès de vitesse ou la distraction.

Objectif 0 accident

L’UE maintient son engagement de réduire de moitié les décès et blessures graves d’ici à 2030. Elle vise une mortalité nulle d’ici 2050 pour les détenteurs du permis de conduire.

Dans sa Déclaration sur le cyclisme, la Commission souligne que la sécurité est essentielle pour encourager cette pratique pour ceux qui ont le permis de conduire. Des mesures ont également été proposées en 2023 pour améliorer la sécurité.

Notamment avec des règles actualisées sur les permis de conduire. Mais aussi un renforcement de la coopération transfrontalière en matière de respect du Code de la route.

Cependant, il arrive parfois que certains accidents soient incontrôlés. L’automne est là, et avec lui arrivent les brumes et brouillards sur les routes empruntés par les Français.

C’est aussi la saison où l’on peut croiser un sanglier, un cerf ou un chevreuil sur la route. Ces animaux sont responsables de près de 40 000 collisions chaque année pour les détenteurs du permis de conduire.

Des accidents au permis de conduire…

Cela représente environ 110 par jour, mais alors, que faire si vous en êtes victime ? Le premier réflexe est de ne pas approcher l’animal.

Blessé et effrayé, il peut être dangereux. Il est ensuite impératif de contacter la police ou la gendarmerie et de remplir, dans un même temps, un constat d’accident.

Même à 50 km/h, une voiture comme une Peugeot 208 ou une Dacia Sandero peut ainsi subir de lourds dégâts après un choc. Avec un sanglier par exemple.

Vous disposez de cinq jours ouvrés pour déclarer l’accident à votre assurance. Le constat à l’amiable doit se voir transmis, et il se veut conseillé de prendre des photos de la scène pour fournir des preuves.

Si l’expertise confirme qu’un animal sauvage se veut en cause, la responsabilité du conducteur se voit levée. Et il n’y a pas de malus. Si vous êtes assuré tous risques, votre assureur prendra en charge les réparations de votre véhicule.

En revanche, avec une assurance au tiers, les dommages matériels ne seront pas couverts. Enfin, il se veut important de rappeler qu’il se voit interdit de transporter un animal mort, cela peut être considéré comme du braconnage, une infraction passible de sanctions.