En 2025, certaines prestations sociales risquent de voir leur augmentation ou leur attribution passer sous silence... Mais lesquelles ?
Depuis plusieurs années, la CAF redouble d’effort pour fournir des prestations sociales aux Français. Cependant, en 2025, certaines d’entre elles pourraient finir aux oubliettes.
Des prestations sociales nombreuses
La CAF soutient un grand nombre de personnes en France, en accordant des prestations sociales à ceux qui remplissent les critères requis. Il peut s’agir du RSA, la prime d’activité, les allocations familiales, les aides au logement, l’allocation aux adultes handicapés, etc.
Ces aides visent principalement les personnes aux revenus modestes. Parmi ces prestations, l’Aide Personnalisée au Logement (APL) est la plus répandue.
Elle concerne une large variété de bénéficiaires : locataires, colocataires, sous-locataires et même certains propriétaires. Cependant, cette aide est soumise à des conditions de ressources, et seuls ceux qui respectent les plafonds peuvent en bénéficier.
Tout comme pour l’Aide au Logement Familiale (ALF), destinée à alléger le loyer ou les mensualités d’un prêt immobilier. Les étudiants sont souvent les plus grands bénéficiaires de ces aides.
Toutefois, il se veut important de noter qu’il n’est pas possible de cumuler plusieurs aides au logement. Comme l’APL, l’ALF et l’ALS (Aide au Logement Social).
Face à la crise économique et à la baisse du pouvoir d’achat, l’État a renforcé son soutien en distribuant ces aides via la CAF. Pourtant, malgré cette assistance, des millions de ménages passent à côté de ces prestations.
Des aides non réclamées
Selon la DRESS, de nombreuses personnes ne font donc pas les démarches pour obtenir les aides auxquelles elles ont droit. Ce qui représente une perte financière importante pour les bénéficiaires potentiels.
Les raisons de cette non-revendication se disent ainsi multiples. D’une part, certains n’ont pas accès à Internet, un outil indispensable pour réaliser les démarches.
D’autre part, beaucoup ignorent simplement qu’ils sont éligibles. En outre, la complexité du langage administratif décourage également les démarches, comme le souligne Daniel Verger du Secours Catholique.
Certains craignent de faire des erreurs et d’être ensuite contraints de rembourser. Face à ce constat, des initiatives sont en cours pour simplifier l’accès aux prestations sociales.
Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, entend prendre des mesures pour réduire ce manque à gagner. Et une harmonisation des démarches est prévue d’ici à 2027.