Des millions de propriétaires vont devoir payer 1500 euros pour cette installation

Si vous êtes propriétaires d'un appartement, attention. En cette fin d'année, vous risquez de recevoir une nouvelle facture à payer.

En 2024, la situation des propriétaires en France se distingue par plusieurs tendances et défis majeurs. D’ailleurs, certains d’entre eux devront s’acquitter d’une nouvelle facture

De plus en plus de propriétaires en France

Environ 58 % des Français sont propriétaires de leur résidence principale. Un taux qui reste stable depuis plusieurs années, mais qui cache des disparités.

En effet, l’accession à la propriété demeure plus facile dans les zones rurales et les petites villes. Tandis que dans les grandes agglomérations, notamment Paris, les prix élevés limitent l’accès pour une part importante de la population.

La hausse des taux d’intérêt depuis 2022 a considérablement renchéri les crédits immobiliers. Ce qui rend ainsi l’achat plus difficile pour les primo-accédants.

En parallèle, l’inflation affecte le pouvoir d’achat, ce qui complique la constitution d’un apport personnel suffisant. Par conséquent, beaucoup de jeunes ménages peinent à se lancer dans l’achat immobilier.

Ces derniers se disent freinés par des conditions d’emprunt plus strictes et des exigences de solvabilité accrues. Les propriétaires de biens en location sont également impactés par de nouvelles régulations.

La loi Climat et Résilience impose l’interdiction de louer des passoires thermiques (logements classés F ou G en DPE) d’ici 2025. Ce qui pousse certains propriétaires à investir dans des rénovations énergétiques ou à envisager la vente de leurs biens.

Des problèmes récurrents

Ces mesures visent donc à encourager la rénovation du parc immobilier. Mais ils pèsent financièrement sur les petits propriétaires qui n’ont pas toujours les moyens de réaliser ces travaux.

D’autre part, la fiscalité immobilière devient de plus en plus complexe et peut être lourde pour certains propriétaires. Notamment avec la suppression progressive de la taxe d’habitation remplacée par un alourdissement de la taxe foncière dans des communes.

Ces charges, associées à la réglementation accrue, tendent à dissuader les investisseurs particuliers d’acquérir de nouveaux biens locatifs. Ce qui risque de réduire l’offre de logements à louer dans certaines régions.

La propriété immobilière en France en 2024 se veut à la croisée des chemins. Elle reste un objectif pour de nombreux ménages, mais les conditions d’accès et de maintien sont de plus en plus exigeantes, pour les résidences principales et les investissements locatifs.

D’ailleurs, en France, 40 millions de personnes sont propriétaires d’au moins un bien immobilier, ce qui représente environ 58 % de la population.

En cette fin d’année, ces propriétaires voient leur budget alourdi par des dépenses incontournables : la taxe foncière, la taxe d’habitation, et la taxe sur les logements vacants.

Une nouvelle facture pour les propriétaires

À cela s’ajoutent parfois des frais supplémentaires comme les travaux de rénovation ou les mises aux normes énergétiques. Une nouvelle facture qui n’est pas la bienvenue.

Le problème se complique avec les ascenseurs. Sur les 645 000 recensés en France, 60 % sont installés dans des immeubles résidentiels, dont 309 600 en copropriétés.

Ces ascenseurs vont bientôt nécessiter une mise à jour des systèmes d’alerte. Une dépense imprévue pour de nombreux propriétaires en France.

En effet, le bouton d’appel d’urgence, souvent identifiable par sa cloche jaune, devra se voir modernisé pour répondre aux nouvelles normes de sécurité. Cette obligation se dit liée à la disparition programmée des réseaux téléphoniques filaires.

Ainsi que des technologies 2G et 3G, actuellement utilisées pour relier les systèmes d’alarme des ascenseurs aux services de secours. La transition vers un réseau 4G nécessitera l’intervention de professionnels.

Pour une mise à jour facturée entre 800 et 1 500 euros, répartis entre les copropriétaires de l’immeuble. Les frais de maintenance habituels d’un ascenseur s’élèvent à environ 50 euros par propriétaire et par trimestre.

Mais cette mise à jour technique s’annonce bien plus coûteuse. Bien que la fin des réseaux filaires soit prévue entre 2025 et 2029, il est conseillé de ne pas attendre pour anticiper ces travaux.

Les copropriétés peuvent dès à présent consulter leur société de maintenance pour évaluer si une mise à jour est nécessaire. Et ainsi obtenir un devis en conséquence.