De plus en plus de médecins, avocats, coiffeurs parlent de leur métier sur TikTok. Cela leur rapporterait bien plus d'argent qu'en l'exerçant
De plus en plus de professionnels découvrent qu’ils peuvent gagner beaucoup plus d’argent en parlant de leur métier sur TikTok. Ils gagneraient bien plus qu’en l’exerçant réellement.
Des métiers qui gagnent plus sur TikTok
TikTok est une app chinoise qui continue de faire l’unanimité. Elle est dédiée aux danses… Et aux défis en tous genres. Mais elle voit émerger une nouvelle tendance… Celle des professionnels qui y partagent leur quotidien.
Qu’ils soient profs, médecins ou artisans, ils ouvrent les portes de leur univers au grand public. Voilà qui a le don de plaire aux fans. Ces vidéos dévoilent un aperçu inédit des coulisses de métiers souvent méconnus.
Ainsi, les fans sont fascinés par ces contenus très simples et précis. Ils sont aussi éducatifs. C’est une manière d’humaniser des métiers parfois perçus comme distants.
Figurez-vous que le succès est au rendez-vous ! Des utilisateurs cumulent des millions de vues et de fans. Cette popularité se traduit par des revenus pubs de folie. Ainsi que des partenariats avec des marques.
Tim Curado s’est lancé sur TikTok pendant un confinement en 2020. Il explique qu’il ne s’attendait pas à ce que ses vidéos cartonnent à ce point. Car il a aujourd’hui 1,7 million d’abonnés sur la plateforme. Il explique sur BFMTV.com :
« Je pense que le fait d’apporter un peu de légèreté et de voir le métier autrement, ça a plu à pas mal de gens. J’essaie toujours de faire rire et de montrer que même si aujourd’hui, on considère que c’est un métier qui n’est pas facile, il y a toujours du positif ».
Comme Tim Curado, d’autres personnes utilisent TikTok pour parler de leur métier. Il y a des éboueurs, carreleuses, médecins, Ainsi que des avocates, des psy ou encore des infirmières… Tous montrent leur quotidien sur l’app.
Un modèle économique intéressant
Ils vulgarisent des notions de leur métier. C’est ce qui leur permet de gagner plus en ligne qu’en exerçant leur métier. Résultat, nombreux sont ceux qui réduisent leur activité pro. Le but étant de se consacrer aux réseaux.
Carla Valette est une influenceuse qui parle de santé. Elle explique à ses 2,7 millions de fans le concept de la dépression post-partum. Puis, elle donne aussi des conseils sur les choses à mettre dans la trousse à pharmacie avant de voyager.
« Je veux rendre des informations santé accessibles à tous« . Robin Goncet, interne en chirurgie viscérale explique qu’il « adore transmettre de la connaissance. Et de familiariser le grand public avec le monde de la chirurgie« .
Avant d’ajouter : « Quand j’ai du temps libre, j’aime bien faire autre chose que de la chirurgie. Faire du sport, voir mes proches ». Ainsi, il filme des vidéos dans lesquelles il opère des fruits et des légumes. Il dévoile la notion de coloscopie sur une courgette.
Il mime aussi des opérations sur un poivron. Ainsi que la vasectomie sur une mangue… C’est ce qu’il appelle des « fruitrurgies ». Pour eux, les réseaux sont des sources principales de divertissement. Ainsi que d’apprentissage.
Mais cela leur permet aussi et surtout de générer un salaire plus conséquent que leur métier. Ces créateurs ont du succès, car ils ont « un talent pour la mise en récit, la mise en forme. Et l’humour ou la vulgarisation », déclare Corentin Gaillard.
« Et qu’ils parlent de secteurs, comme l’éducation ou la santé, qui « font écho » au quotidien des personnes qui les regardent », selon BFMTV. Tim Curado avoue que cela n’a pas toujours été simple.