Une étude a révélé que ce comportement toxique est 4 fois plus présent chez les propriétaires de voitures électriques !
De nombreuses personnes assurent que l’avenir de la mobilité durable se situe dans les voitures électriques. En revanche, certains propriétaires de ces véhicules adoptent un comportement problématique et très toxique.
Cette habitude adoptée par les conducteurs de voitures électriques
Alors que les voitures électriques sont censées être respectueuses de l’environnement, certains usagers ont tout de même une attitude qui contredit totalement cet objectif. C’est en tout cas ce qu’une étude a révélé.
Les propriétaires de ces véhicules ont tendance à les changer à un rythme assez intensif. Selon une étude de S&P Global Mobility, ces conducteurs renouvellent leur voiture environ quatre fois plus vite que ceux qui possèdent des modèles thermiques.
En moyenne, une voiture électrique ne reste sur la route que 3,6 ans. Tandis que l’âge moyen des véhicules électriques atteint désormais 12,5 ans. C’est un changement toxique qui s’explique par plusieurs raisons.
Sachez que les conducteurs de ces véhicules ont un profil différent des autres. Il s’agit la plupart du temps de personnes avec des revenus assez importants qui sont rapidement attirées par les nouvelles technologies.
Elles ont non seulement les moyens financiers de changer de véhicule régulièrement, mais ont un désir d’avoir toujours le dernier modèle à la pointe des avancées technologiques. Cela représente un vrai problème.
Un vrai problème pour la planète
De leurs côtés, les constructeurs de voitures électriques en profitent pour lancer sans cesse des nouveautés. Ils réalisent des améliorations en termes d’autonomie, de performances et de fonctionnalités. Mais ce n’est pas tout.
Cette attitude s’explique aussi par la peur de se retrouver à court de batterie en pleine route. C’est un phénomène appelée « l’angoisse de la panne sèche ». Il pousse tout simplement les propriétaires à opter pour des modèles toujours plus récents.
Il faut dire que, malgré le développement des infrastructures de recharge, il reste encore des zones où ces bornes sont insuffisantes. Un vrai problème donc pour toutes les personnes qui ont besoin de recharger leur véhicule.
C’est pour cette raison que de nombreux conducteurs préfèrent acheter un modèle avec une meilleure autonomie. Et ce, plutôt que de s’en tenir à leur ancien véhicule. En revanche, cela représente un vrai coût dans leur budget.
D’autant plus que cette attitude se montre aussi très mauvaise pour la planète. Et pour cause, la construction d’une voiture électrique demande de l’énergie et de l’extraction de métaux rares comme le lithium et le cobalt.
Des mesures à adopter
Remplacer sa voiture électrique tous les 3 ou 4 ans ne cesse d’accroître cette pression sur les ressources naturelles. C’est pour cette raison qu’il faut faire attention à ne pas tomber dans cette surconsommation.
Il faut sensibiliser les consommateurs à l’impact écologique de leurs choix. Changer de véhicule tous les trois ans pour un modèle dernier cri n’est pas nécessairement un geste écologique. C’est plutôt le contraire.
Les constructeurs doivent aussi s’engager dans l’écoconception de leurs véhicules. Par exemple, ils peuvent privilégier les matériaux recyclés. Cela permettra donc de rendre les batteries plus facilement réparables.
Elles pourront aussi se faire recycler en fin de vie. Pour faire face à l’angoisse de la panne sèche, il faut à tout prix développer des infrastructures de recharge rapides et accessibles partout dans la France entière.
Cela permettrait donc aux conducteurs de garder leur véhicule plus longtemps. Et ce, sans craindre de tomber en panne lors d’un long trajet.