Et si posséder un chat pouvait mettre votre santé mentale en danger ? C'est ce que révèle une étude mettant à jour un phénomène inquiétant…
Avoir un est le plus souvent un vrai bonheur pour leurs propriétaires. Mais cela peut aussi doubler dans certains cas le risque de troubles schizophrènes. Et voici pourquoi…
Un animal qui s’accorde parfaitement avec nos habitudes
Avec leur air adorable, leurs facéties et leur compagnie relaxante, les chats sont des animaux qui ont la cote auprès des particuliers. En France, on compte plus de 15 millions de spécimens domestiques.
Doux et affectueux, votre félin a aussi son petit caractère qui le rend semi-indépendant. Son mode de vie est partagé par les câlins, les balades en solo extérieur (quand c’est possible), et les séances de sieste. En effet, un chat adulte a besoin de ses 16 heures de sommeil par jour pour rester en pleine forme.
Ces animaux, cousins éloignés des grands fauves, ont aussi conservé leur instinct de chasseur. Même si vous remplissez sa gamelle tous les jours de pâtée ou de croquettes, il continuera à traquer des proies (réelles ou imaginaires). Voilà pourquoi certains propriétaires se voient ramener régulièrement des souris ou des oiseaux au domicile…
Mais ces petits faux-pas sont vite pardonnés au chat qui nous apporte d’autres joies. Et aussi beaucoup de bien-être. En effet, les bienfaits du ronronnement de cet animal ont été prouvés à de nombreuses reprises.
Grâce à leur basse fréquence, les ronronnements du chat ont un effet bénéfique sur l’homme. Idéale pour lutter contre le stress, ils sont aussi recommandés aux personnes sujettes à la dépression. Pourtant, santé mentale et possession d’un chat ne fait pas toujours bon ménage.
Selon une récente étude australienne, un lien pourrait exister entre la possession de chats et le risque de schizophrénie. Une révélation qui fait froid dans le dos et qui mérite quelques éclaircissements.
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Un lien entre le chat et la schizophrénie ?
Dans cette étude datant de décembre 2023, les chercheurs ont mis en lumière un lien étonnant (et jusque-là ignoré) entre la possession d’animaux et la santé mentale.
Publiée dans le Schizophrenia Bulletin, cette étude révèle un risque accru de développer des troubles schizophrènes si l’on possède un chat. Mais alors, pourquoi ? Rassurez-vous, ce n’est pas votre boule de poils qui est en cause, mais le Toxoplasma gondii, un parasite microscopique qu’il peut potentiellement porter en lui.
Ce micro-organisme pourrait jouer un rôle insoupçonné dans le développement de troubles mentaux. Après s’être introduit dans un organisme, l’organisme, le Toxoplasma gondii (T. gondii) peut infiltrer le système nerveux central. Et jouer un rôle néfaste sur les neurotransmetteurs.
Après des recherches menées depuis près de 30 ans, le Dr John McGrath et son équipe du Queensland Centre for Mental Health Research sont arrivés à une conclusion peur rassurante. Les personnes ayant un chat auraient environ deux fois plus de risques de développer des troubles schizophrènes.
Et le parasite T. gondii ne serait pas le seul coupable dans cette histoire. Car une autre bactérie, aussi véhiculée par les chats, pourrait influencer notre santé mentale. Il s’agit de la bactérie Pasteurella multocida. Cette dernière est présente dans la salive des chats. Elle a pour habitude de coloniser les muqueuses du tractus respiratoire supérieur et du tube digestif des animaux. Mais rarement de l’homme.
Rassurez-vous toutefois, vous pourrez continuer à câliner votre chat. Pour éviter tout problème de santé, il suffit de veilleur à son hygiène et la vôtre. Nettoyez très régulièrement sa litière. Lavez-vous les mains après avoir manipulé votre matou et consultez régulièrement un vétérinaire pour des contrôles de sa santé.