Cette grande banque ferme ses portes, voilà ce que va devenir votre argent

Les banques françaises sont présentes par dizaine. Cependant, l'une d'elles va prochainement fermer ses portes pour de bon...

En 2024, les néobanques continuent de transformer le paysage bancaire en France. Certaines banques qui n’ont pas pris le pli se retrouvent parfois forcées de fermer leurs portes…

Les banques en ligne ont le vent en poupe

Offrir des services modernes, accessibles et souvent moins coûteux que les banques traditionnelles, c’est le pari des néobanques. Ces dernières attirent un nombre croissant de clients.

Mais cette dynamique s’accompagne d’une concurrence féroce. Elle se veut stimulée par l’évolution des attentes des consommateurs et des innovations technologiques.

Les néobanques françaises et internationales, comme Revolut, N26, Qonto, ou encore des acteurs locaux comme Nickel… Tous rivalisent pour capter des parts de marché.

Leurs atouts principaux incluent des tarifs compétitifs. En effet, les frais de tenue de compte se voient réduits, voire inexistants, et les retraits sont gratuits à l’étranger.

L’ouverture de compte simplifiée en ligne, sans conditions de revenus se veut un vrai atout. En termes d’innovation, il s’agit d’outil de gestion financière avancés, des paiements instantanés et intégrations mobiles performantes.

Ces avantages séduisent particulièrement les jeunes actifs, les auto-entrepreneurs et les voyageurs. Tous recherchent flexibilité et modernité.

Un pli à prendre

Face à cette montée en puissance, les banques classiques ne restent pas inactives. Elles ont lancé leurs propres services numériques, comme Hello bank! (BNP Paribas) ou Boursorama Banque (Société Générale).

Certaines adoptent certains codes des néobanques tout en misant sur leur solidité historique. Ce repositionnement intensifie la concurrence, obligeant les néobanques à se démarquer davantage.

Mais, la concurrence ne se limite pas aux banques traditionnelles. Les géants de la tech, comme Apple ou Google, intègrent également des solutions financières (Apple Pay, Google Pay), ce qui divise encore le marché.

Par ailleurs, les néobanques font face à des défis structurels, notamment la rentabilité. Nombre d’entre elles peinent à équilibrer coûts d’acquisition de clients et revenus.

La conformité aux règles européennes (RGPD, lutte contre le blanchiment), représente un coût élevé. En dépit de leur popularité, la volatilité des clients reste un problème, ces derniers étant attirés par des offres promotionnelles ponctuelles.

Pour survivre et prospérer, les néobanques explorent donc de nouvelles stratégies. Épargne, crédit, investissement en bourse ou en cryptomonnaies, les options se disent nombreuses.

Cette célèbre banque ferme ses portes

C’est un événement rare dans le secteur bancaire. En effet, une banque s’apprête à fermer définitivement ses portes, et cela la porte à trois le nombre d’établissements ayant cessé leurs activités en France.

Après HSBC et Orange Bank, la fin de Ma French Bank Créée en juillet 2019 par La Poste est actée. Ma French Bank visait une clientèle jeune et connectée grâce à ses services entièrement en ligne, sans agences physiques ni personnes dédiées.

Malgré des tarifs pas chers, comme la gratuité d’une carte bancaire, la banque n’a pas rencontré le succès escompté. Avec seulement 675 000 clients sur un objectif d’un million d’ici à 2025, et des pertes financières se disent trop importantes.

La fermeture de Ma French Bank, annoncée en décembre dernier, suit donc désormais un calendrier précis. Depuis juin 2024, les clients reçoivent des courriers détaillant les étapes pour transférer leurs comptes courants et épargne.

La banque continuera donc ses activités jusqu’à l’été 2025, ce qui laisse aux clients le temps d’organiser leur transfert bancaire. Bonne nouvelle, les fonds des clients sont sécurisés, et aucune perte n’est à craindre.

En tant que filiale de La Poste, Ma French Bank offre donc une transition facilitée pour ses clients qui veulent La Banque Postale : 50 € offerts pour toute inscription à une formule de compte, avec aucun frais sur les paiements et retraits à l’étranger jusqu’au 31 décembre 2024.