La carte vitale ne fonctionnera plus en 2025 ? L'ex ministre de la Santé dit la vérité

La carte vitale est un document précieux lorsque vous vous rendez chez le médecin. La ministre de la Santé a tenu à rassurer les Français.

La numérisation de la carte vitale est en marche. Cependant, Geneviève Darrieusecq, ministre de la Santé a tenu à rassurer les Français qui s’inquiètent sur l’avenir de la version carte.

La carte vitale, un document précieux

La carte Vitale est une carte personnelle et nominative, utilisée en France pour simplifier la prise en charge des frais de santé. Mise en place en 1998, elle est indispensable pour bénéficier d’un remboursement rapide des soins par l’Assurance Maladie.

Chaque assuré social en dispose à partir de 16 ans (ou dès 12 ans sur demande). Et elle contient des informations administratives essentielles.

L’identité de l’assuré, droits à l’assurance maladie, et parfois, le choix du médecin traitant. Lors d’une consultation ou d’un achat en pharmacie, la carte Vitale est présentée pour éviter d’avancer la totalité des frais.

Grâce à elle, la télétransmission des feuilles de soins électroniques permet un remboursement sous cinq jours en moyenne. Elle ne contient ni données médicales ni informations bancaires, garantissant une certaine sécurité.

Depuis 2021, une évolution majeure a été introduite avec la carte Vitale dématérialisée. Cette version numérique, disponible sur smartphone via une application dédiée, offre les mêmes fonctionnalités que la carte physique.

Elle vise donc à moderniser le système et à s’adapter aux usages numériques. Et ce, tout en renforçant la sécurité grâce à une identification biométrique.

Que faire en cas de perte ou de vol ?

En cas de perte ou de vol, la déclaration peut se voir effectuée en ligne sur le site de l’Assurance Maladie (Ameli.fr), où une nouvelle carte se verra alors demandée. L’assuré doit aussi veiller à mettre à jour régulièrement sa carte dans une borne.

Elle est ainsi disponible en pharmacie ou dans les caisses d’assurance maladie. Et ce, afin de garantir l’exactitude des droits enregistrés.

En résumé, la carte Vitale est un outil central du système de santé français, garantissant simplicité et efficacité dans la gestion des soins, tout en s’adaptant aux évolutions numériques. Cependant, certains français s’inquiètent des futurs remboursements.

En activant l’article 49.3, le gouvernement prend le risque de provoquer une motion de censure pouvant entraîner le rejet du budget 2025. L’ancienne Première ministre, Élisabeth Borne, a alerté sur les conséquences potentielles de cette situation lors d’une interview sur LCI le 25 novembre.

« Tous ceux qui veulent voter une censure sur ces textes doivent en mesurer les répercussions pour les Français. Et les Français doivent aussi s’en voir informés », a-t-elle fait savoir.

La carte vitale à l’heure du 49.3

Elle a évoqué des scénarios alarmants en cas de censure, allant jusqu’à suggérer que la carte Vitale pourrait se voir suspendue. Une mesure qui fait peur.

« Si le budget de la Sécurité sociale est censuré, au 1ᵉʳ janvier, votre carte Vitale ne fonctionne plus. Les retraites ne seraient plus versées et, à terme, les fonctionnaires ne seraient plus payés », a-t-elle confié.

Cependant, Bertrand-Léo Combrade, professeur de droit constitutionnel à l’université de Poitiers, a relativisé ces affirmations dans une interview pour TF1. Il estime ce scénario hautement improbable.

La carte Vitale restera fonctionnelle, même en cas de censure. Selon le professeur Combrade, les cartes Vitale continueront à fonctionner normalement.

« Les médecins pourront toujours les utiliser, et les mutuelles poursuivront leurs activités. La Sécurité sociale ne se verra pas bloquée ». Il a précisé que les cotisations sociales resteraient dues, même en l’absence d’adoption du texte avant la fin de l’année.

Les versements des retraites et des salaires des fonctionnaires, en revanche, relèvent du projet de loi de finances (PLF), distinct du budget de la Sécurité sociale. Ce projet se verra réexaminé à l’Assemblée nationale le 18 décembre.

Si ce texte se veut également censuré, le gouvernement pourrait recourir à des ordonnances pour débloquer la situation. Toutefois, si le Parlement s’y oppose, ces ordonnances pourraient se voir jugées inconstitutionnelles.