En 2025, un nouveau radar va faire son apparition sur les routes en France et il risque de flasher bon nombre d'automobilistes.
Les radars routiers sont devenus monnaie courante sur les routes. Ils permettent de verbaliser les automobilistes qui ne respectent pas les limitations de vitesse. D’ailleurs, un nouvel appareil va faire son arrivée en France en 2025.
De nombreux radars sur les routes en France
En 2024, plus que jamais, les radars routiers en France jouent un rôle central dans la lutte contre les accidents. Mais aussi le respect des limitations de vitesse.
Leur présence a fait l’objet d’un renforcement dans le cadre de la stratégie nationale de sécurité routière. En effet, les radars fixes classiques, par exemple, côtoient désormais des radars embarqués à bord de voitures banalisées.
Ces derniers se voient ainsi gérés pour certains par des prestataires privés. Les radars tourelles, capables de surveiller plusieurs voies et infractions (vitesse, franchissement de feux rouges, dépassements dangereux), continuent d’être déployés massivement.
Les radars urbains se voient en villes. La priorité est donnée aux zones urbaines, où la vitesse se dit limitée à 30 km/h dans de nombreuses villes.
Ces radars visent à protéger les piétons et les cyclistes. De plus, des radars plus performants détectent de multiples infractions, comme l’usage du téléphone au volant ou le non-respect des distances de sécurité.
Certains utilisent des caméras intelligentes pour analyser le comportement des conducteurs. Les radars leurres et panneaux d’avertissement sensibilisent davantage qu’ils ne sanctionnent.
Des mesures de protection
Bien que les radars soient efficaces pour réduire les accidents, ils suscitent parfois des critiques. Notamment sur leur rôle perçu comme pompe à fric décrié par certains.
En parallèle, les amendes non réglées entraînent des mesures renforcées. Comme le retrait de points immédiat via les radars automatiques.
Mais, en 2025, la sécurité demeure la préoccupation du gouvernement. Raison pour laquelle de nouveaux radars vont se voir mis sur les routes.
Après les radars de vitesse, ceux pour les feux rouges et bientôt ceux détectant l’usage du téléphone, le port de la ceinture ou les distances de sécurité, une nouvelle technologie de contrôle routier entre en scène. Et ils sont très silencieux.
Ces derniers, appelés radars anti-bruit, ont fait l’objet d’une expérimentation en 2022 dans plusieurs villes françaises. Et ils s’apprêtent à être officiellement déployés.
Leur objectif : verbaliser les véhicules émettant un bruit excessif. Depuis deux ans, des prototypes équipés de capteurs sonores ont été testés à Paris, Nice, Toulouse, Bron, Saint-Lambert, Rueil-Malmaison et Villeneuve-le-Roi.
De nouveaux radars à partir de 2025
Ces appareils enregistraient simplement le niveau sonore des véhicules sans sanctionner. Mais cela va changer avec l’homologation attendue pour le printemps 2025 du capteur Hydre, et ce dernier a donc fait l’objet d’une imagination par Bruitparif.
Ces radars sonores se disent ainsi capables d’identifier les véhicules dépassant la limite autorisée de 85 décibels. Ils permettent ainsi d’associer le bruit mesuré à la plaque d’immatriculation grâce à une photographie.
Les infractions constatées entraîneront donc une amende forfaitaire de 135 euros, réduite à 90 euros si elle se voit payée rapidement. Lutter contre les nuisances sonores devient une priorité.
Et ce, notamment pour les zones urbaines où la pollution sonore provoque de nombreuses plaintes. Lors des tests de 2022, environ 1 % des véhicules contrôlés dépassaient la limite autorisée.
Les premiers radars se verront donc ainsi installés à Paris, Villeneuve-le-Roi, Rueil-Malmaison. Mais aussi dans la Haute-Vallée de Chevreuse avant un déploiement étendu.
Le gouvernement se veut d’ailleurs clair à ce sujet. Si votre véhicule est trop bruyant, la sanction pour n’importe quel automobiliste se veut donc inévitable